Les poules. Ce surnom n’est pas flatteur pour River Plate mais il existe depuis 1966 et la campagne en Copa Libertadores. La compétition débuta bien, le club terminant premier de sa poule qui incluait son grand rival de Boca Junior. Sur 10 matchs, River en remporta 8 (pour un nul et une défaite). En seconde phase, River fut versé dans un nouveau groupe où il retrouvait Boca Junior. Outre son rival, le club argentin d’Independiente, tenant du titre, et les paraguayens de Guaraní composaient également ce groupe relevé. Là encore, River sortit premier du groupe et accéda à sa première finale de Libertadores. En finale, les uruguayens de Peñarol se dressaient devant River. Peñarol avait déjà gagné les deux premières éditions de la Copa en 1960 et 1961 et était le finaliste malheureux de la précédente saison. Le 14 mai 1966, River perdit le premier match 2 buts à 0. Mais, 4 jours plus tard, River réussit à égaliser en gagnant le second match à domicile 3 buts à 2. Il fallait donc organiser un troisième match pour départager les deux clubs. Le 20 mai 1966, River Plate joua donc le match d’appui au Estadio Nacional à Santiago du Chili. Suite aux buts de Daniel Onega (28ème minutes) et Jorge Solari (42ème), le club argentin menait 2 à zéro au bout de la première mi-temps et la coupe lui tendait les bras. Mais, l’équipe céda mentalement et le Peñarol égalisa en seconde période en 6 minutes. Puis, lors de la prolongation, Peñarol mit deux buts supplémentaires et remporta la Copa Libertadores.
Au match suivant, en championnat d’argentine, River Plate rencontra Banfield. Les supporteurs de ce club lancèrent sur le terrain une poule blanche avec une bande rouge peinte (représentant le maillot de River) censé symboliser la peur de l’équipe de River lors de la finale de Copa Libertadores.
Cette finale de Copa Libertadores match était le « paroxysme » d’une période difficile sportivement pour River. Malgré de bons joueurs tels que les frères Onega, José Ramos Delgado, Juan Carlos Sarnari, le Brésilien Delém, les uruguayens Roberto Matosas et Luis Cubilla, José Varacka, Luis Artime, Vladislao Cap et Oscar Más, River ne remporta aucun championnat dans les années 60. Au mieux, il terminait finaliste et perdait le titre de peu. Comme en 1962, où le gardien de Boca Antonio Roma arrêta le pénalty de l’attaquant de River, Delém, à l’avant-dernière journée du championnat. River termina second derrière Boca. En 1965, River finit second derrière Boca Junior tout comme en 1966, derrière le Racing. Cette disette dura de 1957 jusqu’en 1975.
En savoir plus sur Footnickname
Abonnez-vous pour recevoir les derniers articles par e-mail.
