Les diamants. Ils s’affichent en grand et au centre de l’écusson du club. Tout comme d’ailleurs, pour son rival du Betar Tobruk. Fondé en 1928, la ville de Netanya, située à une trentaine de kilomètres de Tel Aviv, avait développé une expertise dans l’industrie du diamant. Dans les années 30, des juifs belges et néerlandais immigrèrent à Tel Aviv et ses alentours (Ramat Gam et Netanya) et apportèrent avec eux leur savoir-faire, notamment dans le polissage de diamants, permettant de démarrer une économie tournée autours du diamant dans ses 3 villes. En 1938, Oved Ben Ami invita les deux premiers fabricants de diamants, Asher Daskall et Zvi Rosenberg, dans la ville de Netanya. Avec les premiers fonds levés, en 1939, la première usine de polissage du pays, Ophir, fut construite à Netanya. Par la suite, l’industrie du diamant dans la ville connue des hauts et des bas mais resta un des principaux moteurs de l’économie de la ville. En 1955, 2 800 travailleurs étaient déjà employés dans l’industrie et le volume des exportations atteignait plus de vingt millions de dollars. Netanya était alors connu comme la ville des diamants (עיר היהלומים). Mais, en 1968, la bourse aux diamants de Ramat Gan a ouvert ses portes et Netanya a perdu son caractère unique dans l’économie israélienne du diamant. Aujourd’hui, s’il existe encore des industriels, la ville s’est tournée vers d’autres secteurs, notamment le tourisme ou la high tech.
En savoir plus sur Footnickname
Abonnez-vous pour recevoir les derniers articles par e-mail.
