Une fois de plus, le surnom a été très simple à trouver. Mais, le terme Xamax est si particulier qu’il était logique qu’il devienne la référence du club. Xamax ne signifie rien ni en Français, ni dans un dialecte local, ni dans aucune autre langue. Cela ne fait pas plus référence à une montagne ou une rivière de Neuchâtel ou même à un quartier de la ville. Revenons à l’histoire de ce club pour comprendre l’origine du terme Xamax. Neuchâtel Xamax naquit en 1970 de la réunion des clubs du FC Xamax et du FC Cantonal Neuchâtel. Le FC Xamax fut fondé le 17 mai 1916 avec la tenue de sa première assemblée générale. Mais, dès 1912, des jeunes garçons pratiquaient des matches de football dans la cour du Collège Latin puis sur le terrain du Mail, à Neuchâtel. L’un de ses enfants, âgés de 10 ans et dénommé Max Abegglen commença à organiser l’équipe afin de rencontrer d’autres adversaires. Ce début de structure amena donc à la création officielle du club le 17 mai 1916. Max Abegglen était le leader de l’équipe en dehors et sur le terrain. D’ailleurs, alors que le FC Xamax demeura un club modeste (n’ayant même plus d’activité quelques années pendant les années 1920 puis de 1943 à 1953) avant sa reprise par l’entrepreneur Roger Facchinetti, Max Abegglen devint l’un des grands attaquants suisses et gagna une réputation mondiale lors des JO de 1924 (la Suisse arriva en finale du tournoi olympique). 68 fois sélectionnés en équipe nationale, il resta le meilleur buteur de l’histoire de la Nati (34 buts) pendant plus de 70 ans, avant d’être rejoint par Türkyilmaz, puis dépassé par Alex Frei (42). Il joua également pour le FC Cantonal Neuchâtel et le Lausanne-Sports avant de faire les beaux jours des Grasshoppers. Pour en revenir à la création du club en 1916, comme le leader Max Abegglen était surnommé « Xam » , le palindrome Xamax devint le nom du nouveau club. Depuis, étant un symbole unique au monde et malgré différente fusion, Xamax resta et le X marqua l’écusson du club.
