Ceux de Malstatt. La ville comme le club, frontaliers de l’hexagone, ont un lien avec la France. En effet, pendant un an (1948-1949), alors que la région de la Sarre était sous protectorat français depuis 1947 (et jusqu’en 1956) suite à la Seconde guerre mondiale, le FC Sarrebruck affrontait « secrètement » les clubs français de seconde division sans que son affiliation à la FFF fusse accepté. Il parvint même à remporter ce championnat de manière officieuse. Mais, finalement, à l’issu des atermoiements des clubs français à ouvertement jouer contre un club allemand et donc à accepter sa promotion dans l’élite française, le FC Saarebruck réintégra le système allemand en 1951. Mais, son surnom est purement local et même attaché au dialecte de la région.
Les origines du FC Saarebruck remontent au début du XXème siècle. En 1903, quelques passionnés de football se rencontrèrent dans un restaurant avec l’idée de créer un club de football. Ce fut fait le 18 avril 1903 en affiliant cette section au club omnisport du TV 1876 Malstatt, qui existait depuis 1876. A cette époque, Malstatt, dont la première mention remonte à 930, était une ville indépendante, qui s’était unie en 1874 avec la cité voisine de Burbach. Le nom de la ville de Malstatt provient d’un lieu de justice qui y était établi (en allemand ancien, mahal désignait une assemblée publique judiciaire, où l’on discutait des lois et où l’on tranchait les litiges en plein air). En dialecte locale, le nom de la ville se dit Mòòlschd, d’où le dérivé Molschder qui est devenu le surnom du club. Puis, le 1er avril 1909, les municipalités de Sarrebruck, Saint-Jean et Malstatt-Burbach fusionnèrent pour donner naissance à une Sarrebruck élargie, comptant 105 000 habitants. Malstatt devint alors un quartier de cette nouvelle cité.
