#1360 – Paphos FC : γαλάζιους

Les Bleus. Le club du richissime anglo-russe Roman Dubov a arraché son ticket pour la Ligue des Champions 2025-2026, devenant le 3ème club chypriote à réaliser cet exploit. En remportant la coupe nationale en 2024 puis le titre de champion de Chypre en 2025, Paphos FC a donc atteint l’objectif fixer par ses fondateurs … il y a seulement 11 ans. Une décennie en arrière, la petite ville côtière comptait deux clubs professionnels : l’AE Paphos et l’AEK Kouklia. Mais, ces derniers se débattaient avec des problèmes financiers et ne parvenaient pas à se maintenir au haut niveau. D’où l’idée de fusionner les deux clubs pour se renforcer le 9 Juin 2014. L’AEK, le club des expatriés grecs d’Asie Mineure, évoluait logiquement en noir et jaune (cf. #234) et absorbait formellement l’AE. Mais, le nouveau club opta pour les couleurs de l’AE, le bleu et le blanc (même si le jaune apparait sur l’écusson).

L’AE résultait déjà d’une fusion opérée au début du XXIème siècle avec la même finalité. En 2000, afin de devenir la place forte du football de Pharos, les clubs de APOP (fondé en 1953) et Evagoras (fondé en 1961), qui oscillaient entre la seconde et la première division du pays, unirent leur force. Les deux clubs évoluaient en bleu et blanc (Evagoras jouait en vert et blanc de sa fondation jusqu’en 1962 puis en bleu et blanc), ce qui facilita donc le choix pour la nouvelle association de l’AE.

Ces couleurs bleus et le blanches, qui se sont transmises de club en club, pourraient symboliser l’héritage maritime de la ville côtière et le ciel clair de Chypre. Situé sur la côté ouest de l’île, Pharos constituait à partir du Moyen Âge, le port occidental de Chypre. Mais, l’émergence de Nicosie et du port de Larnaca lui fit perdre son importance. Après l’invasion turque de Chypre en 1974, l’activité économique a connu une forte croissance dans tous les secteurs, notamment le tourisme. La municipalité, 4ème ville du pays, est devenue aujourd’hui une station balnéaire prisée des touristes et son port de pêche connait un regain d’activité.

Mais, l’origine du bleu et du blanc pourrait provenir de l’histoire récente de la ville. Outre la couleur, un autre élément se transmit au fil des fusions : le visage sur le blason du club. Il s’agit d’Evagoras Pallikarides, un militant grec-chypriote. Il apparut d’abord sur l’écusson de l’Evagoras (qui portait le nom du martyr) et fut conservé par l’AE puis le Pharos FC. Né à quelques kilomètres de Pharos, il était membre du mouvement indépendantiste EOKA. Il fut arrêté le 18 décembre 1956 alors qu’il transportait des armes et pendu le 27 février 1957, devenant le plus jeune combattant à être exécuté à Chypre. Son mouvement, EOKA, au-delà de l’indépendance, souhaitait comme beaucoup de grecs-chypriotes l’union avec la Grèce et donc reprit sur son drapeau les couleurs bleues et blanches (une croix blanche sur fond bleu). Le club Evagoras s’inspira de ces couleurs. Tout comme l’APOP dont plusieurs de ses fondateurs et sportifs étaient membres de l’EOKA (d’ailleurs Evagoras Pallikaridis était un athlète de l’APOP).

#1202 – Alkí Larnaca : Αθάνατη

L’immortel. Je commente assez peu les surnoms des clubs disparus car il y a déjà tellement à faire avec ceux qui existent. Mais, celui de ce club chypriote a une petite singularité. En 1948, année de fondation du club, Chypre se fracturait. Les chypriotes s’opposaient à la présence coloniale britannique. Population chypriote qui était également divisée entre la communauté grecque et la communauté turque. Enfin, important la guerre civile grecque sur le territoire chypriote, la communauté grecque se partageaient entre ceux supportant les mouvements nationalistes et ceux pour les communistes. Ces divisions se transférèrent dans le monde sportif et de nombreux clubs exclurent les turcs puis les grecques de gauche. Ces derniers prirent la décision de fonder leurs propres associations. Ainsi naquit l’Alkí Larnaca.

Dérivant d’un terme proto-indo-européen signifiant « protéger », Alkí (Αλκή) signifie prouesse, force ou combat. Né sous ces auspices, le club démarrait bien son existence et pouvait déjà paraître comme immortel. Mais, en réalité, le terme arriva un peu plus tard et pour une toute autre raison que son nom. En 1960, le club rejoignait l’élite chypriote et, en faisant le bilan à l’année 2014, Alkí participa à 42 saisons au sein de la première division, dont 20 d’affilée entre 1960 et 1981 (et 19 années en seconde). Cette constance au sein de l’élite se fit malgré la faiblesse de ses moyens et le fait d’avoir souvent flirté avec la zone de relégation. Mais elle démontrait la persévérance et la capacité à résister, à se battre du club. Les fans appelèrent alors affectueusement leur équipe, l’immortel. Un chant célèbre dit « Αλκή μου είσαι αθάνατη, τζι αθάνατη θα μείνεις » (Mon Alkí , tu es immortel, tu resteras immortel).

Pourquoi arrêter le bilan à 2014 ? Depuis un certain nombre d’année, le club rencontrait de graves difficultés financières et finit par se faire sanctionner avant le début de la saison 2013-2014 par une déduction de points et une interdiction de transfert pour les footballeurs de plus de 21 ans. La situation continua à se dégrader financièrement et sportivement, l’équipe terminant la saison avec -39 points. En mai 2014, le club fit finalement faillite et disparut définitivement … étonnant pour un immortel.

#1116 – Ermís Aradíppou : Ο Φτεροπόδαροι

Les jambes ailées. Ermís est le nom du Dieu grec Hermès, dont l’un des attributs est des sandales ailées. Le club naquit en 1958, dans un contexte particulièrement tendu à Chypre. En 1878, après la domination de l’Empire Ottoman, le Royaume-Uni administra l’île jusqu’en 1960. Mais, les britanniques exploitant les ressources de l’île au détriment de la population locale, qui se composait des communautés grecs et turcs, le sentiment nationaliste chypriote monta. En 1950, sans l’autorisation des autorités britanniques, l’Eglise Orthodoxe organisa un référendum où 95,7 % des votants se déclarèrent en faveur de l’Énosis (rattachement de Chypre à la Grèce). L’occupant ne reconnut pas évidemment le résultat, poursuivit sa répression et les indépendantistes d’origine grecque reprirent la lutte armée. En 1955, les britanniques interdirent certaines organisations liés à la mouvance nationalistes, dont l’ΕΔΟΝ (l’équivalent des jeunesses communistes). A Aradíppou, des anciens de l’ΕΔΟΝ se réunirent 3 ans plus tard pour créer un club de sport, avec l’objectif d’entretenir l’esprit sportif et nationaliste de la jeunesse locale. Un symbolisme en rapport avec la culture grec était une évidence pour marquer son nationalisme et le dieu Hermès fut choisi.

Messager des Dieux, Hermès portait des sandales ailées (ou talaria). Fabriqué par le dieu de la forge, Héphaïstos, elles permettaient à Hermès de se déplacer plus vite dans les airs. Elles se retrouvent mentionnées pour la première fois dans l’Odyssée d’Homère. D’autres auteurs anciens (Ovide, Nonnos de Panopolis) les mentionnèrent également. Sur l’écusson du club, Hermès est présent avec ses deux autres attributs, le caducée et le casque ailé.

#1029 – AEL Limassol : Οι Γαλαζοκίτρινοι

Les bleu et jaune. L’AEL Limassol fait parti de ses grands clubs omnisports du monde grec, avec notamment des sections de football, basket-ball et volley-ball qui excellent au niveau national (mais aussi du futsal, du handball, du bowling et du billard). Le football apparaît même le sport le moins titré du club avec « seulement » 6 championnats de Chypre et 7 coupes. Revenons aux racines du club en 1930. Parmi la bonne société de la cité de Limassol, un jeune homme de 20 ans, Theodosis Konstantinidis, se passionnait pour le sport et convainquit son ami Nikos Solomonidis de créer une association sportive. L’idée se propagea au sein de la jeunesse de toutes les couches sociales de la ville et séduit même le directeur local du cadastre qui soutint l’initiative. Le premier rassemblement qui réunit une vingtaine de personnes eut lieu le 4 octobre 1930 à la confiserie Σεντ Τζορτζ de la rue Agiou Andreou. La première assemblée décida de nommer le club AEΛ (AEL) pour Αθλητική Ένωση Λεμεσού (Association sportive de Limassol). Puis Penos Antoniadis proposa les couleurs du club, le bleu, le jaune et le blanc, qui furent adoptées. Contrairement à bien d’autres choix que j’ai relaté, cette proposition ne reposait sur aucune symbolique mais simplement sur l’appréciation de l’association de ces 3 couleurs. Le club défend cette idée même si certains essayent de trouver une justification. Ainsi, Limassol étant une ville baignée par la mer (le bleu) et le soleil (le jaune).

#828 – Omonia Nicosie : το ο Τριφύλλι

Le trèfle. Aujourd’hui, l’île de Chypre est toujours partagée entre la partie grecque et celle au nord, avec la communauté turque. La division fait partie de la culture de l’île, qui a été en outre, tout au long de son histoire, sous la tutelle d’une autre puissance (hellénique, romaine, byzantine, arabe, franque, vénitienne, ottomane et britannique). En 1948, année de fondation du club d’Omonia, les tensions sur l’île étaient plus que vives.

En premier lieu, Chypre constituait une colonie britannique et avant la Seconde Guerre Mondiale, les tensions entre l’administration coloniale et la population se multipliaient. Les Chypriotes grecs considéraient l’île comme historiquement grecque et croyaient que l’union avec la Grèce était un droit naturel (« Énosis » ). Ces revendications furent violemment réprimées par les autorités britanniques mais restaient parmi la population grecque.

Ensuite, au-delà de la présence coloniale britannique, l’île se divisait profondément entre deux communautés, grecques et turques. Cette opposition s’accentua lorsque, apeurée par la possibilité que Chypre s’unisse avec la Grèce, la communauté turque apporta son soutien aux colons.

Enfin, au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, la Grèce bascula dans la guerre civile, déchiré entre les communistes et les nationalistes. Le conflit s’importa à Chypre où le climat nationaliste s’imprima dans la communauté grecque qui chercha à étouffer les mouvements de gauche.

Ces antagonismes s’exprimèrent aussi au travers des organisations sportives et culturelles. Par exemple, l’APOEL naquit en 1928 avec la volonté d’être réservé aux chypriotes grecs tandis que le Çetinkaya Türk SK rassemblait à partir de 1930 les turques de la capitale. Au lendemain de la guerre, les athlètes de gauche furent exclus des clubs de l’époque, devenus le creuset du nationalisme grecque. En raison de ces restrictions, ces athlètes fondèrent de nouvelles associations sportives comme le Nea Salamina à Famagouste, le 7 mars 1948 et Alkí à Larnaca, le 10 avril 1948.

Dans ce contexte, l’APOEL Nicosie se divisa suite à une initiative prise par la direction qui apportait son soutien aux nationalistes. De nombreux sportifs de gauche de l’APOEL quittèrent le club et se rassemblèrent pour la création d’une nouvelle association sportive à Nicosie. Cette nouvelle association avait pour ambition de maintenir le sport chypriote au haut niveau, loin des sentiments partisans. Résultat, il se devait de porter de forts symboles pour défendre ces valeurs. Le nom Omonia (Ομόνοια) fut choisi après mûre réflexion car son sens (unité, concorde) démontrait l’opposition du club à la division et à la désunion. En outre, la direction avait également besoin d’un emblème qui incarnerait ses idéaux. Le choix se porta sur le trèfle car sa couleur est verte, couleur de l’espoir. Les fondateurs avaient de l’espoir quand aux succès futurs du club et que la nouvelle association traduirait leur force de conviction, leur militantisme et leur persévérance.

#778 – APOEL Nicosie : Θρύλος

La légende. A Nicosie, et pour l’ensemble du football chypriote, l’APOEL demeure une institution dominante. Outre le fait d’être le doyen des clubs de Nicosie, il remporta son premier championnat de l’île en 1935 (lors de la deuxième édition). Dans la foulée, l’équipe en gagna 4 autres d’affilée. Puis, lors de chaque décennie, le club s’adjugea au moins une fois le titre de champion. Il en compte désormais 28, record du pays (1936, 1937, 1938, 1939, 1940, 1947, 1948, 1949, 1952, 1965, 1973, 1980, 1986, 1990, 1992, 1996, 2002, 2004, 2007, 2009, 2011, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019), pour 82 participations (là-aussi record de l’île). A ce palmarès, l’équipe cumula également 21 coupes nationales (1937, 1941, 1947, 1951, 1963, 1968, 1969, 1973, 1976, 1978, 1979, 1984, 1993, 1995, 1996, 1997, 1999, 2006, 2008, 2014 et 2015) auxquelles s’ajoutent 12 finales perdues. Dans les deux cas, il s’agit bien entendu d’un record. Tout ceci le conduit à réussir 6 fois le doublé coupe-championnat. Enfin, le club remporta 14 fois la SuperCoupe de Chypre. Vous allez me dire « encore le record du pays ?! ». Cette fois non, devancé par son rival de l’Omonia Nicosie (21). Sur le plan continental, le football chypriote n’a jamais inspiré la peur à ses adversaires mais, avec ses moyens, le club de la capitale a tenté de défendre les couleurs du pays. Il fut tout d’abord le premier club chypriote à disputer une compétition européenne, en affrontant l’équipe norvégienne du SK Gjøvik-Lyn en Coupe d’Europe des vainqueurs de coupe lors de la saison 1963-1964. Lors de la Coupe de l’UEFA 1996-1997, l’équipe réussit pour la première fois à éliminer deux adversaires et à jouer 6 matches européens. Lors de la saison 2002-2003, son parcours, débuté en Ligue des Champions puis reversé en Coupe de l’UEFA, permit d’établir le record de 10 matchs européens disputés par une équipe chypriote. Le succès suivant survint lors de la Ligue des Champions 2009-2010 où il accéda à la phase de poule, la deuxième fois pour une équipe chypriote. Certes, l’équipe termina dernière de sa poule mais à égalité avec l’Atletico Madrid, en réussisant 3 matchs nuls face à des cadors européens (Atletico Madrid, Chelsea, FC Porto). Le plus grand succès de l’histoire de l’APOEL (et du football chypriote) fut son parcours lors de la saison 2011-2012 en Ligue des Champions. Sorti premier de sa poule, ce qui constituait déjà un incroyable exploit, l’APOEL élimina, en huitièmes de finale, l’Olympique Lyonnais. Mais, ce formidable parcours s’arrêta en quarts de finale face au redoutable Real Madrid. Ce fabuleux palmarès fait du club une véritable légende.

#577 – Apollon Limassol FC : θεός

Le dieu. En s’appellant Apollon, dieu grec, le surnom s’imposa facilement de lui-même. Fin 1953, de jeunes chypriotes grécophones se réunirent avec l’idéal de créer une association pour promouvoir le sport et le sentiment national. Dans les années 1950, Chypre faisait parti de l’Empire Britannique depuis près d’un siècle, après avoir été ottoman. Le sentiment nationaliste était donc fort et, avec une population à 80% grecque, la fusion avec la Grèce, l’enosis, apparaissait comme une évidence. D’ailleurs, en janvier 1950, l’Église de Chypre avait organisé un référendum où 96 % des chypriotes s’étaient exprimés en faveur de l’enosis. Toutefois, la population turque de l’île avait été exclue de cette consultation. Dans ce contexte, les membres fondateurs souhaitaient donner une couleur grecque à leur club. Ainsi, les couleurs bleu et blanche, celles du drapeau de la Grèce, furent adoptées. Ensuite, ils dotèrent le club d’un nom rappelant la culture ancienne grecque. Ils choisirent un dieu de l’antiquité grecque et pas n’importe lequel, Apollon, dieu des arts, du chant, de la musique, de la beauté masculine, de la poésie et de la lumière. De nombreux hellénistes considèrent qu’Apollon est le dieu qui représentait le mieux la culture et le mode de vie grec. Il était finalement le plus grec de tous les dieux et son culte fut celui le plus développé. Ce fut donc sous la protection de ce dieu, revendiquant l’identité grecque, que le club fut fondé le 14 avril 1954.

#547 – Anórthosis Famagouste : Μεγάλη Κυρία

La grande dame. Le football à Chypre se développa comme dans d’autres pays, avec l’immigration anglaise. Il commença à s’infuser dans la jeunesse chypriote à la fin du XIXème siècle via les écoles anglaises de l’ile. Puis, vers 1910, les premières clubs commencèrent à se créer dans les grandes villes (Nicosie, Larnaca et Limassol). Le 30 janvier 1911, Anorthosis fut fondé dans la ville de Famagouste mais, dans les premières années, l’association se concentra dans les activités culturelles et sociales. D’ailleurs son nom était au départ Αναγνωστήριο Ανόρθωσις (Anórthosis Salle de Lecture) et dans les premières années, sa section musicale était la plus reconnue. Dans une île qui n’était pas indépendante et pire, passait du statut de protectorat à celui de colonie britannique, l’association avait des revendications nationalistes. Ainsi, des discours patriotiques et des commémorations nationales étaient organisés dans le bâtiment d’Anorthosis. Au début des années 1920, des jeunes de la ville avaient formé une équipe de football appelée POEB. Cette équipe devint la base de la section football d’Anórthosis en 1929, au moment où l’association changeait de nom, d’emblème et cherchait à se développer. Le département football commença à glaner quelques titres locaux et à acquérir une petite renommée. Résultat, il participa à la création de la Fédération chypriote de football en 1934. Ainsi, sans être le doyen, le club est l’un des plus anciens de l’île et à ce titre est qualifié de grande dame. Sa particularité est de ne plus résider à Famagouste. En effet, en 1974, suite à la partition de l’île, Famagouste fut annexé par la Turquie. La section de football se réfugia à Larnaca (et y évolue encore aujourd’hui). Les autres départements éclatèrent dans d’autres villes de la partie grecque de Chypre : à Limassol pour le volley-ball masculin et à Nicosie pour le volley-ball féminin. Malgré cela, Anorthosis a remporté 13 championnats chypriotes, 11 coupes nationales et 7 super coupes, possédant le 3ème plus beau palmarès de Chypre. Lors de la saison 2008-2009, il réussit l’exploit d’être le premier club chypriote à jouer les phases de poule de la Ligue des Champions.

#486 – AEK Larnaca : oι Κιτρινοπράσινοι

Les jaunes et verts. AEK Larnaca a une histoire récente, le club ayant été fondé le 18 juillet 1994. Mais, il est issu de la fusion de deux associations sportives dont les origines remontent aux années 30. Après 4 ans de négociations, les clubs de EPA Larnaca et Pezoporikos décidèrent d’unir leurs forces pour représenter fièrement la ville de Larnaca au niveau national. L’EPA Larnaca, fondé en 1930, évoluait dans des maillots jaune et noir. Le Pezoporikos, né 3 ans plus tôt, portait les couleurs vertes et blanches. L’union des deux clubs fit opter pour les couleurs jaunes et vertes pour la nouvelle équipe de l’AEK.