L’idole. Le club équatorien est généralement connu comme el Ídolo del Astillero, du nom du quartier où il a vu le jour. Cette précision est nécessaire car il n’est pas le seul club en équateur qui a hérité de ce surnom (Delfín, Macará, Aucas, Esmeraldas Petrolero). Et en toute simplicité, il est également cité comme el Ídolo del Ecuador. En 1959, pour l’inauguration de son stade, le club organisa un tournoi avec les argentins de Huracán, les uruguayens de Peñarol, présenté comme le champion d’Uruguay, ainsi que le club rival d’Emelec, présenté comme le dernier champion national. Pour présenter Barcelona sur l’affiche du tournoi, il fut simplement désigné comme el Ídolo Nacional (l’idole national). Ces derniers surnoms ne sont peut-être pas trop prétentieux au vue de l’important palmarès du club ou des nombreux exploits qui jalonnent sa longue histoire. Le club détient le record national de championnat remporté (15 titres) et au niveau continental, il est parvenu deux fois à se hisser en finale de Copa Libertadores (en 1990 et en 1998). Côté matchs célèbres, Barcelone avait battu les argentins d’Estudiantes La Plata en Copa Libertadores le 29 avril 1971 (victoire 1 à 0 à La Plata). En 1971, l’équipe d’Argentine régnait sur le continent après avoir remporté les 3 dernières Copa Libertadores. Quelques années auparavant, Barcelone avait également battu le club colombien du Millonarios FC (3 à 2, le 31 Août 1949) lors d’un match amical. Le club colombien comptait alors la légende Alfredo Di Stefano dans ses rangs. Avec toute cette histoire, le club compte évidemment une large base de fans, la plus importante du pays. Les différents sondages réalisés ont montré que 40% des équatoriens supportaient le club.
