Les pirates. Avant le XIXème siècle, Coquimbo n’était qu’une magnifique baie aux eaux calmes, proche de la ville de La Serena. En 1680, des attaques de pirates étaient attendues dans les principaux ports du Chili. Le gouvernement colonial mobilisa ses troupes sur les deux principaux ports du pays, Concepción et Valparaíso au dépend des autres tels que La Serena. Cette désertion provoqua des conditions favorables pour le corsaire Bartholomew Sharp qui cacha son navire et ses 140 pirates dans la baie de Coquimbo. Ils pillèrent alors la ville de La Serena. Sharp se dirigea à Coquimbo car cette baie était connu depuis longtemps des pirates. Selon une légende racontée dans le livre « El tesoro de los piratas del Guayacán » (Le trésor des pirates de Guayacán) de l’archéologue et folkloriste Ricardo Cartwright, le légendaire corsaire Francis Drake, en fuyant, aurait trouvé la baie de Coquimbo et en aurait fait un refuge pour lui-même et ses compagnons pirates, corsaires et flibustiers. L’œuvre suggère que le corsaire anglais Francis Drake y enfouit un trésor dans la plage de La Herradura, qui attend toujours d’être retrouvé. Au delà de la légende, des historiens mirent en avant que Drake était l’un des 5 pirates qui débarquèrent dans la baie de Coquimbo. Les plus célèbres étaient donc Francis Drake (1579), Bartholomew Sharp (1680) et Edward Davis (1686), qui semèrent la terreur et la panique dans la population côtière. Aujourd’hui, ils sont célébrés par la population, faisant parti du patrimoine culturel de la ville de Coquimbo et une attraction touristique.
L’écusson du club affiche un pirate depuis 1962, soit 5 ans après la création du club. Francisco Balanda, un des membres fondateurs, expliqua que l’idée de mettre un pirate sur l’écusson naquit lors d’une réunion du Rotary Club International tenue à Coquimbo. De nombreux membres de la direction du club de l’époque appartenaient à cette organisation, et en observant l’un des tableaux qui ornaient l’une des salles où se réunit le Rotary, ils furent frappés par un blason espagnol, où un pirate apparaissait debout, le pied droit sur un coffre à trésor. Cette image resta dans la tête des dirigeants et ils firent la relation avec les histoires de pirates du port de Coquimbo. C’est ainsi qu’ils décidèrent de reprendre l’image du pirate à leur compte, dans l’écusson du club.
