#226 – Denizlispor : Horozlar

Les coqs. Denizlispor affiche un coq sur son blason et ce n’est pas parce que le club est francophile. Ce symbole fut choisi à la création du club en 1966 par Yakup Ünel, membre fondateur. Il n’a pas eu besoin de faire preuve d’une grande imagination car le coq apparaît sur les armes de la ville de Denizli et, surtout, demeure le symbole de la ville dans toute la Turquie. Des motifs de coq furent découverts en 2003 sur un bas-relief vieux de 900 ans lors de fouilles dans l’ancienne ville de Laodicée, à proximité du site de Denizli.

Le coq est devenu le symbole de cette ville de Turquie car une race de coq se dénomme Denizli. Il n’existe aucune information détaillée sur l’histoire passée de cette espèce. Cependant, il s’agit d’une race endémique locale qui a survécu grâce à l’intérêt porté par les habitants de cette région pour les coqs au long chant. Elle est reconnue parmi les 108 races de poule du British Poultry Standard. Cette race se décompose en plusieurs groupes selon la couleur, la forme de la crête et la structure du corps. Avec un plumage coloré et une posture fière, le coq pèse environ 3 à 3,5 kg et est surtout réputé pour son chant harmonieux et long (il peut atteindre 20 à 25 secondes). Les yeux du coq attirent l’attention par leur couleur noire et leur aspect khôlé. Les poules ont un poids moyen compris entre 2 et 2,5 kg, pour un rendement en œufs de 90 à 130 en moyenne

Aujourd’hui, il est possible de voir le symbole ou la statue du coq partout dans la ville. Le coq donne son nom également à une fameuse türkü (chanson populaire) nommée Denizli’nin Horozları (Les coqs de Denizli). Cet animal-totem a gagné une réputation nationale et internationale. Résultat, dans la culture turque, le coq représente le courage, la force et l’indépendance.