#1354 – Tokyo Verdy : ヴェルディ

Verdy. Pour de nombreuses équipes de football japonaise, leurs noms se composent d’un mot-valise à l’origine européenne et Tokyo ne fait pas exception. Verdy provient du portugais verde et signifie la couleur verte. Assez logique pour une équipe portant des maillots verts.

La médaille de bronze obtenue par l’équipe nationale japonaise aux Jeux Olympiques de 1968 à Mexico engendra une vague d’intérêt pour le football au pays du soleil levant. En 1969, le groupe de media Yomiuri et le groupe télévisuel NTV s’associèrent pour fonder le Yomiuri Football Club, avec l’objectif d’en faire une association moteur du football professionnel. De 1978 à la création de la J-League en 1992, Yomiuri s’imposa comme une puissance dominante de l’île. Lorsque la J-League émergea, sa volonté était de rapprocher les clubs de leurs bases de fans et cela passait par un changement de nom des équipes. D’une part, les clubs devaient prendre le nom de leurs villes de résidence. D’autre part, elles devaient exclure les noms d’entreprise de leur dénomination. Ainsi, Yomiuri FC devint le Kawasaki Verde (le club déménagea dans la capitale au début des années 2000).

Si le célèbre attaquant brésilo-japonais Ruy Ramos qui évolua à Verdy de 1977 à 1996 aimait à déclarer « 俺の体には緑の血が流れてるんだヨ!」と言うくらい » (j’ai du sang vert qui traverse tout mon corps), le maillot du Verdy ne fut pas toujours vert. De 1969 à 1978 (date de la première promotion en première division), les joueurs portaient un maillot bleu. Puis, la couleur verte commença à s’imprimer sur la tenue. Toutefois, à l’époque, les clubs adoptèrent une certaine liberté avec leur équipement. Ainsi, jusqu’en 1981, Yomiuri FC évoluait avec des maillot verts mais également avec des chemises à rayure verticale bleu et rouge. Puis, en 1982, les joueurs portèrent régulièrement un maillot rayé noir et bleu ciel, similaire à celui du Grêmio Porto Alegre. Mais, plus populaire au sein des joueurs et des fans, le vert s’imposa définitivement en 1984.

D’où vient ce vert ? Selon certains, la couleur fut proposée par l’entraineur George Yonashiro qui œuvra de 1972 à 1989 à Yomiuri. Né à São Paulo, il appréciait l’équipe brésilienne de Palmeiras. Toutefois, d’autres avancent que l’équipe qui inspira Yomiuri FC fut Saint-Etienne. Un de ses joueurs, Toshifumi Tonami, était un passionné de maillot d’équipe européenne et il commanda le maillot vert à col bleu-blanc-rouge de Saint-Etienne. Ce dernier fut répliqué à l’identique par Yomiura FC.

#1260 – FC Tokyo : 瓦斯

Gaz. Au Japon, avant l’avènement de la J-League, le football était fortement lié au monde économique. Après le bon résultat de l’équipe nationale lors des Jeux Olympiques de Tokyo en 1964, un championnat amateur national vit le jour au Japon en 1965. Pour assoir les clubs d’un point de vue organisationnel comme financier, ils étaient tous liés à une grande entreprise. Ainsi, parmi les clubs fondateurs de la Japon Soccer League (JSL), on retrouvait des équipes filiales de Hitachi, de Mitsubishi Motors, de Mutual Bank ou encore de Nippon Steel. Pour autant, les clubs corporatistes existaient déjà avant la mise en place de la JSL. Ainsi, en 1935, la société 東京ガス(Tokyo Gas), principal fournisseur de gaz naturel pour les grandes villes japonaises telles que Tokyo et Nagano, fonda une équipe de football qui prit le nom de Tokyo Gas FC. Jusqu’en 1986, l’équipe évolua dans la ligue locale de Tokyo avant d’accéder à la ligue régionale Kanto (qui comprenait Tokyo ainsi que 6 autres préfectures). Dans cette dynamique, le club atteignit enfin le championnat nationale de seconde division (JSL-2) en 1991 mais cette saison correspondait à la dernière de la JSL.

En 1992, une nouvelle ligue, correspondant au deuxième échelon nationale, émergea sous le nom Japan Football League (JFL), tandis que le premier championnat nationale professionnel voyait le jour, la J-League. Tokyo Gas évolua dans la JFL et son équipe devint progressivement compétitive. En 1997, le club termina à la deuxième place et dans la foulée, la saison suivante, il remporta le championnat JFL. Seulement cette victoire était symbolique car elle n’offrait pas une place automatique en J-League. Tokyo Gas s’associa alors avec le fournisseur d’électricité, TEPCO, le distributeur, Ampm, la chaine TV Tokyo et le réseau de librairie et de location de vidéo, Culture Convenience Club, pour créer une société commune, la Tokyo Football Club Company, dans le but de rendre l’équipe éligible pour rejoindre la J-League. Mais, le cahier des charges de la ligue professionnelle était stricte et l’aspect corporatiste des clubs devaient être abandonné. En particulier, la marque de l’entreprise ne pouvait plus s’inscrire dans le nom du club. Tokyo Gas devint donc Tokyo FC en 1999. Mais, pour les fans, le club restait le Gas (d’autant qu’il était un des rares à ne pas avoir opté pour un nom spécifique).

#1214 – Yokohama FC : フリエ

Fulie, terme sans traduction puisqu’il s’agit simplement d’un diminutif. Toutefois, ce qui est amusant dans cette histoire, c’est que le surnom d’un club donna presque le nom d’un autre. Je m’explique. En 1998, une grave crise secouait le club de Yokohama Flügels. Fondé en 1960 comme filiale de la compagnie aérienne ANA, il participa à la création de la ligue japonaise, J-League, et changea alors de nom. Le nom de la ville pour faciliter l’appropriation et l’identification par la nouvelle base de fan auquel était ajouté le terme allemand Flügels, qui signifie « aile » et référence à son sponsor, ANA. A noter que le mot en allemand est utilisé sous la forme Flügel aussi bien au singulier qu’au pluriel. En conséquence, l’ajout du « s » pour le nom du club était une faute du point de vue de la langue allemande. Malheureusement, en 1998, l’un des propriétaires de l’équipe, Sato Labs, annonça qu’il retirait son soutien au club et l’autre propriétaire, ANA rencontrait des difficultés financières qui ne lui permettait pas d’accompagner l’équipe seule. Ainsi, ANA proposa une fusion avec les Yokohama Marinos, détenu par Nissan, donnant « naissance » au Yokohama F. Marinos. Seulement, l’opération surprit les joueurs et les supporteurs des Flügels, qui n’apprécièrent pas de fusionner avec leur rival et de découvrir qu’il s’agissait en réalité d’une absorption des Flügels par Marinos.

Les supporteurs prirent le taureau par les cornes et décidèrent de créer un nouveau club. Bien qu’un fonds, dont l’objectif était de racheter et relancer la marque Flügels, fut lancé pour récolter des dons (67 millions de yens furent tout de même obtenus), ils ne parvinrent pas à convaincre les détenteurs des droits et la réhabilitation des Flügels ne put avoir lieu. Les supporteurs montèrent donc un club qui ne serait pas officiellement la suite des Flügels mais qui s’en inspirait fortement. Une société fut créée pour porter la nouvelle structure sportive en Janvier 1999 et s’appela « Yokohama Fulie Sports Club Co., Ltd. ». Le terme fulie n’était pas le fruit du hasard puisqu’il était en réalité le diminutif des Flügels. Le nouveau club, qui se dénomma pour des questions de simplicité, Yokohama FC, récupéra ainsi le surnom des Flügels, Fulie.

#1187 – FC Machida Zelvia : Zelvia

L’aventure du football dans la ville de Machida, l’une des principales villes de le banlieue de la capitale japonaise, débuta dans les écoles de la cité en 1977. Les professeurs des écoles primaires enseignaient le football aux élèves, estimant que ce sport était un bon moyen de développer le sens de l’équilibre des enfants. Une sélection des meilleures scolaires fut réunit sous l’égide d’un nouveau club, appelé Machida FC. Le club adulte vit le jour plus tard en 1989 sous le nom du FC Machida Top. En 1997, le club attint le sommet de la pyramide amateur de la ligue tokyoïte et, en prévision de l’accession à la Première Division de la Ligue de Tokyo, il changea de nom pour FC Machida Zelvia.

Le club créa un mot valise rassemblant les deux principaux symboles de la cité de Machida. D’un côté, l’arbre dénommé zelkova. De l’autre, la fleur salvia. Depuis le 15 juin 1972, ces deux éléments de la flore sont devenus des symboles officiels de Machida. Originaire du Japon, le zelkova (aussi connu sous le nom de keyaki (欅)) est un arbre majestueux pouvant atteindre 30 mètres de hauteur, caractérisé par un tronc court et un faisceau de branches formant une tête large et ronde. Sa croissance rapide avec ses branches s’étendant vers le ciel collait bien alors à l’image que voulait donner la municipalité à sa cité en pleine croissance. L’arbre est particulièrement populaire au Japon, où il orne de nombreux parcs et avenues, et notamment à Machida. Originaire du Brésil et venue au Japon en 1895, la salvia (ou sauge rouge, connu sous le nom de Higoromosou (緋衣草)) se caractérise par des fleurs rouges vives, donnant une apparence énergique qui représente la jeunesse et la vitalité de la ville. On retrouve cette fleur dans de nombreux parterres dans toute la ville et est très appréciée des citoyens.

#1080 – Avispa Fukuoka : アビスパ

Avispa. En 1982, les employés de la société de sécurité, 中央防犯アクトサービス株式会社 (Chuuoubouhan Co), décidèrent de fonder un club de football sous le nom de 中央防犯サッカー部 (Central Crime Prevention Soccer Club) dans la ville de Fujieda. Les joueurs amateurs travaillaient la nuit comme agent de sécurité et s’entrainaient en journée. Malgré cette double charge de travail, ils parvinrent à hisser le club en seconde division en 1991. Deux ans plus tard, ils atteignirent la première division. En 1995, le club devint membre de la J League mais ne possédant pas de stade répondant aux standards de la ligue dans la ville de Fujida, il déménagea à Fukuoka. Il prit alors le nom de Avispa Fukuoka.

Avispa est un mot espagnol qui désigne la famille des guêpes (guêpes, frelons, bourdons …). Le terme dérive des mots latins vespa, qui signifie « guêpes » , et avis, qui signifie « oiseau » ou « chose qui prend son envol » . La volonté de la direction était que l’équipe s’inspire de l’insecte et se caractérise par de l’agilité, de la précision et du travail d’équipe. L’insecte s’est répandu dans les différents symboles du club. Dans l’écusson, une lance dirigée vers le bas caractérise une piqûre d’abeille (équivalent à une attaque violente). Le nom de l’équipe s’écrit avec une police fluide décrivant la trajectoire d’une abeille en vol, comme un parallèle avec les mouvements libres des joueurs et du ballon sur le terrain. Les mascottes sont évidemment des abeilles. Par un vote du public, la mascotte mâle dénommée Abby-kun (アビーくん) naquit, suivi en 2000 par son alter égo féminin, Bibby-chan (ビビーちゃん). Le 10 août 2003, il se marièrent et en 2021, ils eurent un enfant « ubi-kun » (スビーくん).

#811 – Kawasaki Frontale : ロンターレ

Frontale. Comme pour de nombreux clubs japonais, le club naquit au sein d’une entreprise, Fujitsu, société d’électronique et de services informatiques. Mais, avec la création de la J-League au début des années 1990 et son stricte cahier des charges, les clubs coupèrent leur lien corporatiste et cherchèrent à créer une nouvelle identité pour rallier de nouveaux fans.

Le club opta donc pour de nouvelles couleurs bleu ciel, noir et blanc (qui résultait d’un partenariat avec le club brésilien du Grêmio Porto Alegre) ainsi qu’une nouvelle mascotte, un dauphin (cf. #517). L’idée pour le nom du club était de signifier la valeur principale du club et de son équipe d’aller toujours de l’avant, d’affronter droit devant et loyalement les défis et ses adversaires. La direction prit alors la même option que d’autres clubs japonais de prendre le mot d’une langue latine pour exprimer cette valeur (cf. articles #216, #391, #432, #552, #641 et #741). Ils choisirent l’italien et le mot frontale qui signife « avant ».

#741 – Shonan Bellmare : ベルマーレ

Bellmare. Les origines du club remonte à 1968 avec une association sportive corporatiste mais c’est en 1993 qu’avec la décision de rejoindre la toute nouvelle ligue japonaise, la J-League, que le club prit sa forme actuelle sous le nom de Bellmare Hiratsuka. Le nom choisi fut Bellmare, un mot-valise composé des termes latins Bellum (Bellum = belle) et Mare (Mare = mer). En 2000, le club élargit sa base au-delà d’Hiratsuka à 10 villes (Atsugi, Isehara, Odawara, Chigasaki, Hatano, Hiratsuka, Fujisawa, Oiso, Samukawa, Ninomiya), en reprennant le nom de la côte où elles se trouvent, Shōnan. Bordant la baie de Sagami, Shōnan s’étend d’Ōiso à l’ouest jusqu’à Hayama à l’est et bénéficie d’un climat doux et de longues plages recouvertes de sable volcanique foncé. Cela en fait une destination touristique balnéaire pour les habitants de la région de Tokyo, avec des spots de surfs et d’autres sports nautiques. Même si la région de Shōnan ne résume pas à ses plages, en 1955, elle gagna cette image suite au roman primé d’Ishihara Shintaro, « 太陽の季節 » (La Saison du soleil) qui dépeignait le style de vie hédoniste de la jeunesse bourgeoise qui traînaient sur les plages de Shōnan en portant des lunettes noires et des chemises hawaïennes. Le club reprit donc tous les symboles de la mer. Son écusson présente des vagues bleues et des bandes blanches rappelant le sable. Un trident surplombe le tout, rappelant l’arme du Dieu grec Poseidon, qui est aussi la mascotte du club.

#677 – Cerezo Osaka : 桜

Sakura (桜 / 櫻 / さくら), les cerisiers ornementaux du Japon. Comme tout club de football japonais, Cerezo connut deux vies. Une première, patronnée par une entreprise, Yanmar (fabricant de moteurs), débuta en 1957 pour s’achever avec l’intégration à la J-League au milieu des années 1990. En 1965, le club était l’un des 8 fondateurs de la Japan Soccer League (JSL) aujourd’hui dissoute. Avec quatre titres de champion du Japon à son actif, il demeurait un pilier de la JSL Division 1 jusqu’en 1990.

Sa seconde vie, détachée du lien corporate, commença en 1995 pour se poursuivre encore aujourd’hui. En effet, lors de la création de J-League en 1993, ses organisateurs décidèrent que, pour leurs noms, les clubs participants devaient ne plus faire apparaître l’entreprise-actionnaire et accoler celui de la localité où il résidait avec un surnom. Pour assurer le succès de leur nouveau championnat, les dirigeants de la J-League avaient compris à la fois l’importance du marketing (avec le surnom) et la nécessité d’ouvrir les club à un horizon de public plus large que celui de l’entreprise. Il devait donc exister un lien entre le club et sa localité d’attache pour attirer les fans et leur permettre de s’identifier.

En 1995, quand Yanmar Diesel Soccer Club souhaita rejoindre la J-League, les dirigeants interrogèrent par sondage leurs supporteurs pour choisir le nouveau nom. Cerezo, qui est le mot espagnol pour 桜 (Sakura), emporta le vote. Sachant qu’il y avait déjà en J-League un club de la ville d’Osaka (Gamba Osaka), le choix des supporteurs étaient judicieux. Non seulement le nom du nouveau club intégrait la ville (Osaka) mais en plus son surnom était directement lié à cette ville puisque le sakura est la fleur/arbre associé à Osaka. Le club prenait un avantage sur son rival dans le futur combat pour la domination locale. Pour aller au bout de cette identification, le rose et le bleu furent choisis comme couleur. Le rose pour rappeler la fleur du sakura. Le bleu, la couleur de la ville d’Osaka.

#641 – Fagiano Okayama : ファジ

Fagi est le diminutif du nom du club, Fagiano. Fagiano est un terme italien signifiant faisan, qui est l’animal symbole de la préfecture d’Okayama. Comment a-t-il pris cette place dans cette préfecture comme pour le club ?

Le faisan provient d’un vieux conte traditionnel japonais, certainement l’un des plus célèbres. Evidemment comme beaucoup de légende venant de la fin des temps, l’histoire peut varier dans son récit comme dans les personnages en fonction de l’époque où elle est racontée ou de la région. Toutefois, il existe une trame commune que je vais résumer. Selon la légende datant de l’époque d’Edo, une femme se rendit à la rivière pour y laver son linge lorsqu’elle vit une pêche géante flotter. Elle la rapporta chez elle afin de cuisiner un plat à son mari. Mais, lorsqu’ils l’ouvrirent, un enfant en sortit. Comme ce couple n’avait pas d’enfant, ils l’adoptèrent immédiatement et le nommèrent 桃太郎 (Momotarô – momo veut dire « pêche » et tarô est un prénom très courant pour les fils aînés au Japon).

Alors qu’il devint un adolescent fort, les habitants rapportèrent que des démons (oni) habitaient l’île d’ 鬼ヶ島 (Onigashima) et demandèrent à Momotarô de les chasser. Momotarô s’en alla les affronter et sur son chemin il rencontra un chien, un singe et un faisan, doués de parole (les 4 animaux figurent dans l’astrologie japonaise). Ils partagèrent un repas composé de raviolis de millet. Les 4 compagnons allèrent à Onigashima, bâtèrent les démons et dérobèrent leur trésor et leurs vivres. A leur retour au village, Momotarô partagea le butin avec les habitants et devint un héros.

Aujourd’hui comme par le passé, la légende de Momotarô est l’une des plus traditionnels et célèbres du folklore japonais. Son héros symbolise la générosité, le courage et la persévérance et l’histoire vante les mérites du travail en équipe et la défense des opprimés. Elle devenait même une allégorie, un élément de la propagande, lorsque l’Empire Japonais était en guerre. Les démons représentaient les ennemies (la Russie en 1905 et les Alliés lors de la Seconde Guerre Mondiale) et Momotarô, le valeureux peuple japonais et sa formidable armée.

#552 – Júbilo Iwata : ジュビロ

Júbilo, toujours l’avantage avec les clubs japonais et nord-américain de prendre comme surnom, le nom de la franchise. Il s’agit d’une franchise historique de la ligue japonaise qui participa à la deuxième saison en 1994. Appartenant initialement à l’entreprise Yamaha, conglomérat fabricant principalement des motos et des moteurs de bateau. Avec l’avènement de la ligue, les clubs durent se séparer de leur entreprise et Iwata se surnomma Júbilo. Comme pour les franchises américaines, l’idée était de trouver un nom qui deviennent une marque. Les dirigeants de l’époque retinrent alors le mot Júbilo, qui signifie aussi bien en espagnol qu’en portugais, la joie. Certainement le sentiment que le club voulait donner à ses supporteurs en le voyant jouer. Cela va être le cas pendant 7 ans. De 1997 à 2003, le club remporta 3 championnats (1997, 1999 et 2002) et termina second les autres années (à l’exception de la saison 2000 où il finit à la 4ème place). En 1999, ils furent également sacrés champions d’Asie.