Le taureau de Warnes. Fondé en 1954, à Santa Cruz de la Sierra, les premières années du club bolivien furent insignifiantes et plutôt confidentielles. Au début des années 2000, un groupe de passionnés de football vivant à Warnes, dirigé par Pedro Zurita, avaient le désir d’avoir une équipe qui représenterait cette population du nord de Santa Cruz. Ils acquirent alors le club de Sport Boys et le renommèrent. En Octobre, à Warnes, se déroule la fête patronale en hommage à la Virgen del Rosario (Vierge au Rosaire). Ces fêtes donnent lieu à des nombreuses célébrations dont une procession de la Vierge Marie dans la ville. Les festivités se poursuivent avec des traditions plus païennes tels que le fameux jocheo de toro. Ces jeux de tauromachie consiste à provoquer (jochear dans la langue vernaculaire) la bête avec un drap dans le but de réaliser une figure en l’évitant tandis que d’autres tentent de lui arracher un petit sac contenant un peu d’argent. Les dirigeants donnèrent alors le surnom de taureau au club.
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#290 – FC Krasnodar : быки
Les taureaux. L’animal est l’emblème du club, qui s’affiche sur le blason. En 2008, à la fondation du club, les dirigeants choisirent le bœuf comme emblème car l’animal véhiculait des valeurs de persévérance et de travail acharné. Sauf que la direction n’avait pas pris en compte que le bœuf est un taureau castré ce qui facilitait les blagues et les surnoms peu flatteurs donnés par les supporteurs adverses. Le plus commun était de dénommer les joueurs de Кастраты (castré). Résultat, le club changea son fusil d’épaule et indiqua que l’emblème était désormais un taureau.
#163 – FC Red Bull Salzburg : die Bullen
Les taureaux. Fondé en 1933, l’Austria Salzbourg, qui connaîtra ses heures de gloires entre 1993 et 1997 (le club remporta ses 3 premiers titres nationaux (1994, 1995, 1997), 3 super coupes (1994, 1995, 1997) et surtout atteignit une finale de Coupe de l’UEFA (1994)), fut racheté par le groupe de boisson énergisante, Red Bull. Ce dernier fut créé en 1984 par Dietrich Mateschitz et Chaleo Yoovidhya. Son siège social se situe à Fuschl am See, dans le land de Salzbourg en Autriche.
Le groupe autrichien poursuit une politique de mécénat et de sponsoring sportif important, au cœur de sa stratégie de communication et de marketing. En 2012, il est associée à environ 500 athlètes et 600 manifestations sportives. Il compte notamment deux écuries de formule 1 (Red Bull Racing et Alpha Tauri). Dans le football, Red Bull commença par racheter le club de Salzbourg et depuis, acquit ou créa 6 autres clubs à travers 3 continents (New York Red Bulls, Red Bull Brasil, Red Bull Bragantino, RB Leipzig, Red Bull Ghana et FC Liefering). Comme le déclarait Dietrich Mateschitz, son implication dans le sport devait être total, Red Bull ne pouvant être un simple sponsor. En outre, placée au cœur de la stratégie marketing, cet investissement ne pouvait se limiter à simplement apparaître sur le maillot des équipes. Ainsi, pour Salzbourg, suite au rachat, Red Bull fit table rase de toute la symbolique de l’Austria. Adieu nom, blason et couleurs. Le club fut renommé « FC Red Bull Salzbourg » et son logo comme ses couleurs furent modifiés afin de copier ceux de la marque. Les deux taureaux s’affrontant, logo de la marque, apparurent alors sur l’écusson du club. Le surnom vient naturellement en s’inspirant lui aussi de la marque de boisson, Red Bull signifiant taureau rouge.
La présence de ces taureaux sur le logo de la marque depuis ses débuts provient de la symbolique de la boisson populaire thaïlandaise, qui portait le nom de Krating Daeng (taureau rouge) et dont s’était inspiré Red Bull. Tout d’abord, les deux boissons énergisantes se basent notamment sur la taurine, un acide aminé découvert dans la bile de taureau. En outre, s’agissant d’une boisson énergisante, le taureau exprimait leur vitalité et leur force. Enfin, sponsor des boxeurs de Muy Thaï, la société thaïlandaise avait opté pour deux taureaux qui s’affrontent pour représenter leur boisson.
#64 – Vissel Kobe : 牛
Pour les non nippon-phones, 牛 ne signifie pas grand chose. Sa prononciation (Ushi) n’apprend pas grand chose non plus. En revanche, en vous donnant la traduction, vous pourrez aisément comprendre ce surnom. 牛 se traduit par les vaches. Et si vous êtes un vrai carnivore, vous faîtes immédiatement le lien entre vache et Kobe : le fameux boeuf de Kobe.
Le bœuf de Kobe est une viande de bœuf, provenant de la race bovine japonaise Wagyu (qui signifie approximativement « vache japonaise ») issu de la souche tajima, élevée et préparée selon une tradition stricte dans la préfecture de Hyōgo au Japon, dont la ville principale est Kobe. Le bœuf de Kobe est une marque déposée de la 神戸肉流通推進協議会 (Kobe Beef Marketing and Distribution Promotion Association) et pour obtenir cette appellation, la viande doit remplir toutes les conditions suivantes : Bovins tajima nés dans la préfecture de Hyōgo, alimentation dans une ferme situé dans la préfecture de Hyōgo, génisse (femelle qui n’a pas mis bas) ou bœuf, transformé dans certains abattoirs de la préfecture de Hyōgo, marbrure spécifique de la viande et un poids de la carcasse de 499,9 kg ou moins. Les bovins reçoivent traditionnellement des massages en plus de leur régime alimentaire et de leurs soins spécifiques.
Connu mondialement (sa réputation dépassent les frontières japonaise à partir des années 1980 bien que les premières exportations datent de 2012), cette viande est réputée savoureuse et tendre (bien marbrée) mais également rare et recherchée car seulement 5 000 bovins obtiennent la certification par an. Il était logique d’hériter comme surnom de ce met réservé par le passé à l’Empereur et au Shogun.
