#933 – IA Sud América : los Buzones

Les boîtes aux lettres. Si vous lisez régulièrement les articles de ce blog, voire même si vous avez été passionné par la taxonomie présentée, vous savez qu’il existe quelques règles en matière de surnom. Notamment si ce dernier se rattache à un métier, cela signifie que le club ou sa ville/région résidente possède un lien avec cette activité économique. D’où vous penserez que le club uruguayen de l’IA Sud América fut fondé par la corporation des postiers. J’étais moi-même arrivé à cette conclusion. Sauf que toute règle à ses exceptions et los buzones en est une.

Des employés d’un magasin de quincaillerie et de peinture du centre-ville de Montevideo, dans le quartier Villa Muñoz, se réunissaient pour jouer au football au début du XXème siècle. Sous l’impulsion d’un géomètre, Fermín Linera, qui habitait dans la rue où ses employés pratiquaient le football, ils fondèrent le 15 juillet 1914 le club de FC Sud América (qui deviendra Institución Atlética Sud América en 1922). Fermín Linera suggéra le nom de Sud América pour rendre hommage au continent qui accueillait de nombreux immigrants à cette époque. Puis, les fondateurs optèrent pour un maillot rouge. Néanmoins, quand ils se rendirent dans un magasin pour se fournir en chemise rouge, ils s’aperçurent que la seule couleur disponible était l’orange. En conséquence, l’équipe évolua définitivement dans des maillots orange (avec une poche noire qui deviendra des rayures puis des parements). Seulement, au début du siècle, les boîtes aux lettres de Montevideo se peignaient en orange, comme les maillots de la formation. Ainsi, les joueurs héritèrent du titre de boîte aux lettres. Si ces dernières sont désormais jaunes, le club en a conserve une de couleur orange dans son enceinte sportive.

#798 – CA Huracán : los Quemeros

Ce terme dérivant de quema qui signifie bruler est parfois traduit comme « les bruleurs ». En Argentine, il revêt une définition un peu différente puisque il caractérise une personne qui collecte et revend les objets de valeur qui se trouvent parmi les déchets envoyés à l’incinérateur ou à l’usine de traitement. Avec une vision d’aujourd’hui, une sorte d’écolo des temps anciens. Néanmoins, pour les adversaires de Huracán, le terme se rapprochait plutôt de l’idée de « sans-abris, clochards » pour ridiculiser ceux de Huracán. Comme souvent, le terme ironique ou insultant se transforma en une fierté pour les personnes moquées. Aujourd’hui, le surnom convient au club et un de ses principes groupes de supporteurs a adopté également ce nom.

Au final, toutes ces définitions se rejoignent pour Huracán. Le club naquit dans le quartier du Parque de los Patricios, au coeur de Buenos Aires. En 1871, la mairie installa l’incinérateur municipal dans le quartier, au niveau du Puente Alsina et 2 ans plus tard, inaugura le « trencito de la basura » (train des déchets), qui traversait le quartier sept fois par jour pour transporter les ordures de la ville vers l’incinérateur. Celui-ci se trouvait non loin du premier stade du club et ses émanations bouchaient souvent la vue et le nez des spectateurs du match. Le Parque de los Patricios était reconnu au début du XXème siècle comme un quartier ouvrier où la municipalité avait construit de nombreux logements sociaux. Il était donc vu comme un quartier pauvre. Tout cela explique que les supporteurs et l’équipe soient à la fois des « bruleurs » et des « clochards ».

#768 – Stoke City FC : the Potters

Les potiers. Grâce aux abondantes réserves d’argile de la région, de sel et de plomb pour l’émail et de charbon, pour alimenter les fours, Stoke-on-Trent est façonné par la production de poterie depuis des siècles et a gagné une réputation mondiale en la matière. La production artisanale de faïence et de grès remonte au moins au XVIIème siècle. En créant son entreprise en 1759, Josiah Wedgwood aida à passer la production locale à l’ère industrielle et avec d’autres potiers célèbres du Staffordshire, tels que Joseph Spode, Thomas Minton, la famille Wood et Thomas Whieldon, il contribua à rendre la région synonyme de céramique. La croissance fut également portée par l’ouverture, en 1777, du canal Grand Trunk (aujourd’hui le canal Trent et Mersey), qui offrait un débouché aux ports de Hull et de Liverpool afin de transporter les matières premières vers la ville et pour l’exportation de la marchandise. Au XIXème siècle, les 6 différents villages (Burslem, Fenton, Hanley, Longton, Stoke-upon-Trent et Tunstall), connus sous le nom de Potteries et qui plus tard donneront naissance à Stoke, étaient devenus des villes importantes, comptant près de 300 poteries. L’écrivain, Arnold Bennett (né à Hanley en 1867) coucha sur papier la vie quotidienne des potiers de la région. Aujourd’hui, bien qu’il ne reste qu’une usine et un four en fonction, Stoke-on-Trent est toujours le centre de l’industrie britannique de la céramique et est le plus grand producteur d’argile au monde.

#719 – CS Cerrito : los Auriverdes

Les jaunes et verts. Comme beaucoup de clubs uruguayens, le CS Cerrito naquit à Montevideo, dans le quartier de Cerrito de la Victoria (Colline de la Victoire) le 28 octobre 1929. Si certains clubs choisirent leurs couleurs en référence à celles de leurs villes ou pour rappeller leur attachement à des causes nationalistes (et pour bien d’autres raisons réfléchies), le choix de Cerrito fut plus pragmatique. L’un des fondateurs, Esteban Marino, possédait un magasin où il vendait notamment du linge de maison. Parmi ses invendus figuraient des taies d’oreiller et des draps aux couleurs jaunes et vertes. Il piochat dans ces stocks pour fournir la matière première nécessaire à la confection des premiers maillots du club. Le hasard fut plutôt bon avec un mariage de couleurs plutôt heureux.

#639 – CA Belgrano : el Fifito

Fifito est le surnom en Argentine de la Fiat 600. Cette citadine italienne connut un grand succès populaire en Argentine. Les exportations démarrèrent en 1958 mais la demande fut si forte que la production en Italie ne suffit pas. L’usine Fiat de Córdoba en Argentine commença alors la production de la Fiat 600 pour alimenter les marchés sud-américains. Entre le 7 avril 1960 et le 9 avril 1982, cette usine produisit 316 254 exemplaires. Pourquoi se comparer à cette voiture populaire et économique ? Le 15 Avril 2006, le derby de Córdoba se déroula entre le CA Belgrano et Talleres dans le cadre du tournoi d’ouverture de la seconde division. L’attaquant de Talleres, Sebastián Coria, mit de l’huile sur le feu à l’approche du match en déclarant « Comparar a Talleres con Belgrano es lo mismo que comparar una Ferrari con un Fiat 600 » (Comparer Talleres avec Belgrano, c’est la même chose que comparer une Ferrari avec une Fiat 600). En se moquant ainsi de Belgrano, les hostilités étaient lancées et il fallait s’attendre à un retour de flamme en cas de défaite de Talleres. Le match débuta bien pour ce dernier, son attaquant Gonzalo Bustamante marqua après 20 minutes de jeu. Mais, en seconde période, Belgrano renversa le match avec un but de Campodónico à la 57ème minute et un autre d’Aimar à la 68ème minute. Après le coup de sifflet final, toute l’équipe de Belgrano se dirigea vers la tribune sud et contempla les fans faire la fête. A l’issue de la saison, Belgrano accéda à la première division alors que Talleres resta à l’étage inférieur (alors que la montée lui était promise). Sebastián Coria et ses propos devinrent alors la cible des railleries. Pour fêter ce succès, les joueurs et l’entraîneur de Belgrano demandèrent aux fans de défiler avec une fiat 600 de l’Arc de Córdoba jusqu’à leur stade (Gigante de Alberdi) pour ce qui devint la « Caravana del Fitito » .

#604 – Tonnerre KC Yaoundé : les Kalara Boys

Les garçons du livre. Pas de référence religieuse dans ce surnom, le livre du club n’étant pas la Bible. Tout d’abord, il convient de préciser que le K du nom du club correspond à Kalara et, en langue kóló (parfois nommé aussi ewondo), cela signifie « livre » . Ce dernier apparaît sur l’écusson du club, ouvert en son milieu. L’explication parfois avancée porte sur le style de jeu développé par le club. Connu pour son beau jeu, l’équipe appliquait une stratégie précise, un football sans brutalité et des mouvements harmonieux et offensifs. Un style de jeu qui était parfois qualifié de scientifique et que l’on trouvait que dans les livres. Ce style proviendrait du révérend Père Louis Philippe Mayor. Curé fondateur de la paroisse Saints Anne et Joachim de Nkoabang de Yaoundé, il était également entraineur et attaquant du club du Tonnerre. A sa disposition, des jeunes lycéens qui composaient chaque année la base de l’équipe. Certes, ce recrutement au sein des lycéens conduisait à une certaine instabilité de l’équipe, puisque ces joueurs étudiants partaient régulièrement pour meneur leurs études ou leurs vies professionnelles ailleurs. Mais, ils étaient des joueurs qui appliquaient studieusement les préceptes de beau jeu du Père Mayor.

Pour ma part, j’avancerai aussi une autre explication. A Yaoundé, en 1930, fut créé le club du Canon de Yaoundé avec entre autres Omgba Zing. Confronté à des querelles internes, Omgba Zing décida de quitter le Canon en 1934 et de fonder un nouveau club, le Tonnerre. Ce dernier se caractérisa comme dès sa fondation et constitue encore aujourd’hui un rival du Canon. Or, le symbole du Canon (comme son nom l’indique) est le canon, une arme. Or, l’opposé souvent mis en avant pour le canon est la culture, et plus précisément l’écriture, donc le livre.

#573 – FC Paços de Ferreira : os Castores

Les castors. Evidemment il n’y a aucun castor recensé dans la région ou aucune présence d’une immigration canadienne qui supporterait le club. Ce surnom résulte d’une opération marketing lancée par la direction du club au début des années 2000. Aidée par une agence de création, la direction opta pour le rongeur comme mascotte et surnom du club. L’animal est un constructeur de digues, de barrages en bois. Avec des dents acérées, ils travaillent le bois avec une habileté inhabituelle. Le bois est essentiel aux castors comme pour les habitants de la région de Paços de Ferreira. En effet, la ville se surnomme la capitale du meuble. Avec 5 000 entreprises, dans un rayon de cinq kilomètres autour de la ville de Paços de Ferreira, l’industrie du meuble est l’un des secteurs économiques importants de la région, devant le textile. Les usines représentent 1 million de m2 de surface de production et cette économie génère 1 milliard d’euros par an. Cette activité exporte 80% de sa production, avec une chiffre d’affaires moyen mensuel de 25 millions d’euros. Enfin, son salon du meuble, organisé chaque année sous le slogan « Capital Europeia do Móvel » (capitale européenne du meuble), est le plus important du Portugal.

#515 – Panathinaïkos Athènes : οι βάζελοι

La traduction du terme n’est pas aisée mais je me risquerai pour « les vaseux ». Ce surnom est attaché aux supporteurs du Pana et se comprend au regard de celui attribué aux fans du club de l’Olympiakos, les anchois (cf #452). Pour rappel, le Panathinaïkos entretient une rivalité de longue date avec l’Olympiakos, l’affrontement entre les deux équipes étant surnommé le « Derby des éternels ennemis ». En octobre 2014, la BBC nomma ce match comme le derby le plus important d’Europe et en septembre 2019, le Daily Mirror le classa comme le cinquième derby le plus important au monde. Il s’agit des deux équipes leaders en Grèce, tant en termes de titres et de distinctions, qu’en termes de nombre de supporters qui les suivent. Cette rivalité s’exprime dans les différentes sections sportives de ces deux clubs omnisports et ses racines remontent aux années 1920, à l’époque où ils commençaient déjà à dominer tant au niveau local que national. Surtout, cette opposition était symptomatique dans le temps des clivages sociaux et culturels entre les deux régions.

En effet, la rivalité entre ces deux monstres grecs résume la lutte des classes. Les deux clubs furent pourtant fondés par des membres de la bourgeoisie des deux villes (Athènes et le Pirée). Olympiakos comptait parmi ses fondateurs un directeur du bureau de poste, un officier de l’armée, un avocat, un notaire, un courtier en bourse et surtout, les Andrianopoulos, une riche famille de marchands. Les racines du Panathinaïkos se situaient dans le cœur de la capitale, parmi les athlètes issus des classes de la petite bourgeoise. Pourtant, rapidement, leurs bases de supporteurs se distinguèrent. Club de la riche capitale, le Panathinaïkos était identifié aux classes moyennes et supérieures. L’aura de l’Olympiakos trouva écho parmi la nombreuse classe ouvrière du port du Pirée (pauvres pêcheurs et dockers). Ainsi, les victoires de l’Olympiakos étaient vues comme la revanche des classes laborieuses et l’expression de leur mépris pour les classes les plus aisées.

Or, les bourgeois d’Athènes prenaient le temps de faire attention à leur apparence. Seulement le gel n’était pas disponible et les jeunes urbains d’Athènes mettaient alors de la vaseline dans leurs cheveux. Cette vaseline donna le surnom et peut-être aide-t-elle les supporteurs du Pana à mieux accepter le palmarès impressionnant du rival … D’ailleurs, selon la légende, lors d’un match qui se déroula dans la première moitié des années 1960, les fans de l’Olympiakos auraient badigeonnaient le banc des joueurs ou les places des fans du Panathinaïkos avec de la vaseline. Désormais, la différence de classe entre les supporteurs des deux rivaux n’existe plus vraiment puisque les deux clubs ont pris pied dans toutes les classes sociales des habitants de la Grèce.

#405 – Göztepe SK : Tam 35

Exactement 35. Exactement 35 quoi ? 35 titres. Non. Même si le club fut la première équipe turc à atteindre la demi-finale d’une Coupe d’Europe en 1969, son palmarès stagne avec seulement 2 titres significatifs (2 Coupe de Turquie). 35 ans d’existence ? Non encore. Fondé en 1925, le club n’est pas le plus vieux de la ville d’Izmir où il réside mais il approche petit à petit de son centenaire. Ce surnom fait référence au numéro attribué à Izmir pour les plaques d’immatriculation, le 35. En 1962, de nouvelles plaques furent établies, composées de 2 chiffres, 2 lettres et enfin 2 à 4 chiffres. Les deux premiers chiffres se rattachaient à la province où le véhicule avait été immatriculé. Ainsi, un numéro fut attribué à chacune des 81 provinces. Izmir hérita du 35. Néanmoins, les habitants du quartier de Karşıyak prétendaient que leur quartier était une ville voire un district. Il s’attribuèrent alors un numéro fictif, le 35 et demi, pour leur plaque d’immatriculation. Or, ce quartier est représenté par le club de football de Karşıyaka SK, le rival de Göztepe. Pour agacer leurs supporteurs, ceux de Göztepe revendiquèrent leur appartenance à la ville voire même la confusion totale de leur club avec la ville. Ils étaient donc exactement le 35.

#360 – Sheffield United FC : the Blades

Les lames. Les origines de Sheffield remonte à la seconde moitié du premier millénaire avant JC mais la ville ne connut qu’un fort développement à la révolution industrielle au XIXème siècle. Entre ces deux périodes, la ville de Sheffield n’était qu’une petite ville mais de grande renommée pour sa production de coutellerie. La situation géographique de Sheffield, au bord de deux rivières (la Sheaf et le Don) et entouré par des collines riches en matières premières dont du charbon, de gré et du fer, en faisait un endroit idéal pour des moulins à eau et des meules. Ces derniers étaient utilisés au départ pour moudre le grain mais ils furent rapidement aussi consacrés à la fabrication de couteaux et d’épées. La première référence à la coutellerie produite à Sheffield remonte à 1297, lorsque les livres fiscaux enregistraient un redevable du nom de Robertus le Coteler (Robert le coutelier). En 1340, Sheffield était déjà renommé pour cette artisanat, le trésor du roi Édouard III dans la Tour de Londres comprenant un couteau provenant de Sheffield. Dans The Reves Tale (le Conte du régisseur), le troisième livre des Contes de Canterbury (écrit entre 1387 et 1400), Geoffrey Chaucer mentionnait « Ay by his belt he baar a long panade/And of a swerd ful trenchant was the blade/A joly poppere baar he in his pouche/Ther was no man, for peril, dorste hym touche/A Sheffeld thwitel baar he in his hose » (Toujours dans sa ceinture de cuir, il portait une machette/une épée avec une longue lame mordante/Dans sa poche, il portait un joli couteau/aucun homme n’a osé le toucher, pour la possibilité de perdre la vie/Un long couteau de Sheffield qu’il portait à sa ceinture). Résultat, aux XIVème et XVème siècles, Sheffield et ses environs était l’un des principaux centres britanniques de fabrication après Londres et produisait des couteaux, épées, ciseaux, faux, lames… . A compter du XVIIème siècle, le métier s’organisa à Sheffield sous l’impulsion des Comtes de Shrewsbury qui mirent en place des jurys de couteliers. Ces derniers enregistraient les marques et artisans, contrôlaient l’apprentissage ainsi que les pratiques et savoir-faire. Puis, en 1624, une loi fut votée par le Parlement, établissant une guilde du nom de Company of Cutlers in Hallamshire qui, outre les compétences des jurys, réglementaient également la qualité de la coutellerie produite. Par la suite, le développement de la production d’acier dans la région et les évolutions dans sa qualité participèrent à passer à la production de masse pour la coutellerie. Au début du XIXème siècle, un tiers des produits manufacturés à Sheffield étaient exportés vers l’Amérique, dont le fameux couteau Bowie. En 1950, environ 15 000 personnes étaient employées dans l’industrie de la coutellerie, la plupart travaillant dans de petites entreprises comptant moins d’une douzaine d’employés. Mais, la contraction des marchés étrangers et l’augmentation de la concurrence étrangère moins chère, en particulier d’Asie, firent mal à l’industrie de la coutellerie à Sheffield. Dans les années 1990, il ne restait à Sheffield qu’environ 1 000 personnes employées par une dizaine de fabricants de coutellerie. Beaucoup de ces entreprises familiales fonctionnent encore aujourd’hui, produisant principalement des couverts. Le club, pour rendre hommage à cette industrie, affiche deux sabres sur son écusson depuis les années 1950.

Il faut noter qu’au départ le surnom de blades ou cutlers (couteliers) étaient attachés à tous les clubs de Sheffield (FC, United ou Wednesday) lorsqu’ils jouaient à l’extérieur. Wednesday revendiquait même ce surnom, le club ayant été fondé avec United. Il semblerait qu’en 1907, un dessinateur fit publié dans une gazette locale une caricature des deux équipes où Wednesday apparaît sous la forme d’un hiboux et United sous la forme de lame. En effet, ce dessinateur ne maitrisait pas l’accent local et quand il entendit que Wednesday jouait à Owlerton (prononcé ole-ler-tun par les habitants de Sheffield), il fit l’analogie avec le Owl (cf. article #199). Depuis, Wednesday adopta le hibou et United conserva le surnom de blades.

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