#1171 – CS Independiente Rivadavia : Azul del Parque

Le bleu du parc. Le club de Mendoza prend ses racines en 1902 avec la fondation d’un de ses prédécesseurs Club Belgrano, qui en 1908 devint le CA Belgrano. Mais, subissant régulièrement les foudres de la fédération de football locale, le CA Belgrano disparaît en 1913 au profit d’un nouvelle entité du nom de CA Independiente. Le CA Belgrano évoluait dans un maillot vert « mousse ». En 1913, le CA Independiente le transforma en un uniforme tricolor : manche blanche, et poitrine arborant des rayures verticales blanches, rouges et vertes. En 1919, le club fusionna avec le CS Rivadavia et la décision fut prise de changer de couleurs. Le président du club, Bautista Gargantini, originaire d’Italie (comme beaucoup d’Argentin), décida de retenir le bleu foncé, couleur de l’équipe nationale de l’Italie. Pour rappel, la fédération italienne choisit le bleu en 1911 lors d’un match contre la Hongrie afin de rendre hommage à la Maison de Savoie, famille régnante.

En 1861, Mendoza fut dévasté par un terrible tremblement de terre, qui fut suivi par d’importantes épidémies de diphtérie, de choléra et de rougeole. Lors de la reconstruction, les problématiques de santé publique apparurent essentiels pour les autorités et la décision fut prise de boiser la partie Est, afin de protéger la cité des inondations. La municipalité embaucha l’architecte et paysagiste français Charles Thays qui conçut le parc de San Martín ouvert à la fin du XIXème siècle. S’étendant sur 393 hectares, le plus grand parc de la ville abrite notamment l’Université Nationale de Cuyo, l’amphithéâtre Frank Romero Day, le Musée d’anthropologie et de sciences naturelles, un théâtre, un hippodrome, une piste d’athlétisme, un golf, un vélodrome, un jardin botanique et le parc zoologique. Le football n’y est pas banni puisque le parc abrite le stade Malvinas Argentinas, qui accueillit des matchs de la Coupe du monde de football de 1978. Mais, ce n’est pas la seule enceinte de football du parc qui est le siège des deux clubs les plus prestigieux de la cité. D’un côté, le CA Gimnasia y Esgrima évolue dans son antre du stade Víctor Antonio Legrotaglie (au Nord du parc). De l’autre, le stade Bautista Gargantini (à l’Est du parc) accueille le CS Independiente Rivadavia.

#1166 – CA Cerro : los Villeros

Gentilé des habitants du quartier de Villa del Cerro, dans la capitale Montevideo. Avant la Première Guerre mondiale, plusieurs clubs de football animaient la vie sportive de ce quartier, dont un évoluait dans la troisième division du pays en 1917. Après la guerre, deux évènements particuliers se conjuguèrent pour mener à la création du CA Cerro le 1er Décembre 1922. D’un côté, en 1919, le club de Rampla Juniors, dont la fondation s’était faite dans la zone douanière du quartier de Ciudad Vieja, déménagea à Villa del Cerro. Ce mouvement ne plut pas à une partie des habitants du quartier, fans de football, qui étaient attachés à défendre et à s’énamourer d’un club dont les racines étaient à Villa del Cerro et non dans une autre partie de la ville. De l’autre côté, en 1922, suite à un différent entre certains clubs (dont le Peñarol) et l’AUF, la fédération nationale, une nouvelle association fut créée, la FUF (Fédération Uruguayenne de Football), avec comme conséquence l’édification de plusieurs nouvelles compétitions nationales. Or, il fallait trouver des clubs prêts à quitter la fédération officielle (AUF), affiliée à la FIFA, pour rejoindre la dissidente (FUF) et son nouveau championnat de première division. Plusieurs contacts furent établis avec certains clubs de Villa del Cerro mais finalement, ce fut la fondation d’une nouvelle entité, le CA Cerro, qui répondit à cette attente. A l’origine, se trouvaient plusieurs jeunes hommes du quartier ainsi que d’autres petits clubs de Villa del Cerro qui se rallièrent. Le CA Cerro était donc bien établi dans Villa del Cerro. Naturellement, le surnom de Villeros s’imposa. En outre, il permettait de rappeler que le club était le seul qui puisait ses racines originelles dans le quartier, contrairement à son grand rival de Rampla Juniors, qui n’était qu’un « immigré ».

#1124 – 1. FC Sarrebruck : die Molschder

Ceux de Malstatt. La ville comme le club, frontaliers de l’hexagone, ont un lien avec la France. En effet, pendant un an (1948-1949), alors que la région de la Sarre était sous protectorat français depuis 1947 (et jusqu’en 1956) suite à la Seconde guerre mondiale, le FC Sarrebruck affrontait « secrètement » les clubs français de seconde division sans que son affiliation à la FFF fusse accepté. Il parvint même à remporter ce championnat de manière officieuse. Mais, finalement, à l’issu des atermoiements des clubs français à ouvertement jouer contre un club allemand et donc à accepter sa promotion dans l’élite française, le FC Saarebruck réintégra le système allemand en 1951. Mais, son surnom est purement local et même attaché au dialecte de la région.

Les origines du FC Saarebruck remontent au début du XXème siècle. En 1903, quelques passionnés de football se rencontrèrent dans un restaurant avec l’idée de créer un club de football. Ce fut fait le 18 avril 1903 en affiliant cette section au club omnisport du TV 1876 Malstatt, qui existait depuis 1876. A cette époque, Malstatt, dont la première mention remonte à 930, était une ville indépendante, qui s’était unie en 1874 avec la cité voisine de Burbach. Le nom de la ville de Malstatt provient d’un lieu de justice qui y était établi (en allemand ancien, mahal désignait une assemblée publique judiciaire, où l’on discutait des lois et où l’on tranchait les litiges en plein air). En dialecte locale, le nom de la ville se dit Mòòlschd, d’où le dérivé Molschder qui est devenu le surnom du club. Puis, le 1er avril 1909, les municipalités de Sarrebruck, Saint-Jean et Malstatt-Burbach fusionnèrent pour donner naissance à une Sarrebruck élargie, comptant 105 000 habitants. Malstatt devint alors un quartier de cette nouvelle cité.

#1104 – AS Tanda : l’Etoile du Zanzan

En Côte d’Ivoire, les équipes de la capitale économique Abidjan (ASEC Mimosas, Africa Sports, Stade d’Abidjan, Stella d’Adjamé, Racing Club, Jeunesse Club) dominent le football et en particulier le championnat de l’élite. Elles ont remporté 56 titres sur les 65 disputés (en 2023). En Coupe nationale, la domination est tout aussi impressionnante (54 titres sur les 64). Mais, dans ce règne quasi-sans partage, d’autres clubs parviennent à se frayer un chemin et à se constituer un petit palmarès.

Dans le Nord-Est du pays, non loin de la frontière ghanéenne, la ville de Tanda se situe dans la région du Gontougo, à 420 km d’Abidjan, capitale économique et environ 418 km de Yamoussoukro, capitale politique de la Côte d’Ivoire. La ville comme la région a peu connu les honneurs footballistiques jusqu’à que l’AS Tanda monta en première division lors de la saison 2013-2014. Terminant à la 6ème position pour sa première saison, le club réussit la surprise de remporter son premier titre de champion dès la saison 2014-2015, avec un point d’avance sur le géant de l’ASEC Mimosas. L’année suivante, l’équipe doubla la mise avec un nouveau titre de champion. Ce fut un incroyable exploit qu’un club venu du pays profond prenne les commandes du football ivoirien deux années de suite. Depuis, le club rentra dans le rang et finit même par rétrograder à l’issue de la saison 2020-2021. Pour autant, ils sont demeurés des étoiles, la fierté d’une région qui ne fut pas représenté aussi haut par un autre club. Ce surnom s’adapte en faisant parfois référence à l’ancien nom de la région (Zanzan, tiré du Mont Zanzan) qui est demeuré le nom du district ou de l’actuel région, Gontougo.

#1090 – FC Petržalka : Engerau

Puisant ses racines dans la première association de football de Petržalka établie officiellement en 1898, le FC Petržalka a connu de nombreuses vies (6 changements de nom sur les 20 dernières années) mais demeure l’un des clubs historiques de Slovaquie et l’un des plus vieux de Brastilava. Car, si Petržalka fut un village indépendant, le 13 février 1946, il devint officiellement un quartier de la capitale slovaque.

Avant le XVIIIème siècle, le territoire de l’actuelle Petržalka se composait de plusieurs îles régulièrement inondées et ne convenait pas à un établissement humain permanent. Au XIIIème siècle, des populations Pétchénègues et Magyars s’établirent à Pečniansky (Îles des Pétchénègues) et à Magyaroksziget (Îles de Magyars). Puis, au XVème siècle, des allemands fuyant le sud pendant les guerres ottomanes fondèrent un village dénommé Ungerau. Jusqu’au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, cette aire fut partagée entre les populations d’origines hongroises et allemandes, tout en restant faiblement habitée. Un recensement de 1910 montrait que sur ses 2 947 habitants, 1 997 parlaient l’allemand, 495 le hongrois et 318 le slovaque comme langue maternelle. En 1919, le village fut rebaptisé Petržalka lorsqu’il fut donné à la Tchécoslovaquie. Mais, en 1938, sur la base des accords de Munich, l’Allemagne Nazie annexa le village et le renomma Engerau. Toute la folie Nazie s’exprima ici et en particulier contre les populations non germanophones. En 1945, la Tchécoslovaquie rétablit la situation d’avant-guerre et les populations allemandes disparurent. En 2001, seuls 219 germanophones vivaient à Petržalka sur ses 117 227 habitants (soit 0,19% de la population). En 2011, il n’y en avait plus que 155 personnes soit 0,15% de la population.

La plus ancienne occurrence du nom en allemand daterait de 1420 et serait sous la forme du mot Unger Au ou Ungerau ou Hungerau qui signifie « plaine inondable hongroise ». Il dériverait donc du nom hongrois Magyarsziget. Puis, entre 1485 et 1567, il se modifierait en Unngeraw, Ungerau, Hungeraw, Hungerau, Enngerl et Hungereuelen. Engerau serait donc une déformation de Ungerau. Le terme Engerau apparaît avec certitude en 1654. Toutefois, d’autres indiquent que littéralement Engerau signifie « plaine inondable étroite », ce qui était le cas de cette zone dans les bras du Danube.

Malgré la faiblesse de la population germanophone aujourd’hui, les supporteurs du club s’identifient encore à l’histoire allemande du quartier. Le groupe de supporteurs se dénomment les Ultras Engerau. Et le slogan des fans du club est en allemand, Immer wieder Engerau (Toujours et encore Engerau).

#1084 – AD Pasto : los Volcánicos

Les volcaniques. Fondé le 12 octobre 1949, le club réside dans la ville de San Juan de Pasto et en 2006, il fit chauffer le championnat colombien en gagnant le titre de champion au nez et à la barbe des grands clubs colombiens qui trustaient les victoires (pour être précis, le Deportivo remporta le championnat d’ouverture). Pasto était le premier club issu de la seconde division à remporter le titre de champion de Colombie. Pourtant, ce n’était pas son irruption dans l’élite colombienne en 1998, ni même ce titre qui conduisit à ce surnom. Mais simplement la situation de la ville de San Juan de Pasto, au pied du volcan Galeras, dans le massif montagneux appelé le Nœud de los Pastos.

Cette partie de la Cordillère, qui se partage entre la province équatorienne de Carchi et le département colombien de Nariño, se compose de quelques points culminants à plus de 4 000 mètres dont plusieurs volcans (Cumbal (4 764 mètres d’altitude), Chiles (4 718 m), Doña Juana (4 250 m) et Azufral (4 070 m)). De manière générale, la Colombie compte 27 volcans, dont 8 actifs.

Situé dans le parc protégé « Santuario de Fauna y Flora Volcán Galeras », au Sud-Ouest du département de Nariño (dont San Juan de Pasto est la capitale), le volcan Galeras s’érige à 4 276 m. Les indigènes quillasingas, qui vivaient dans la région avant l’arrivée des conquistadores, lui donnèrent le nom d’Urcunina ou Urqunina, qui signifie « montagne de feu ». Son nom actuel lui fut attribué par les espagnols au début du XVIème siècle et il rappelait que la silhouette du sommet ressemblait aux galères (galeras). Il se compose d’une large caldeira en fer à cheval ouverte vers l’ouest et au centre de laquelle se situe un cône volcanique. Faisant parti de la ceinture de feu du Pacifique et formé il y a environ 1 million d’années, avec un diamètre de 20 km (dont 320 mètres pour le cratère principal), Galeras constitue le volcan le plus actif de Colombie, avec des éruptions nombreuses, dont certaines ont été destructives et/ou mortelles (en 1993, 6 scientifiques et 3 touristes trouvèrent la mort). La première éruption enregistrée remonte au 7 décembre 1580 et au total, près de 65 éruptions ont été documentées. Son activité s’est intensifiée au début de 1988 et environ une trentaine d’éruption se sont produites au cours des deux dernières décennies (la dernière significative remonte à 2012). En conséquence, il est répertorié comme l’un des seize volcans de la décennie (volcans identifiés par l’Association internationale de volcanologie comme étant dignes d’une étude particulière) et l’un des plus dangereux de la planète en raison de la susceptibilité de provoquer une catastrophe.

Autour du volcan s’est construit un large et riche écosystème (dont 125 ruisseaux, plusieurs rivières et quatre lagunes ainsi que 205 espèces d’oiseaux répertoriées) et ses falaises constituent un lieu idéal pour l’alpinisme. Surtout, une grande population vit sur ses flancs dans les municipalités de San Juan de Pasto (près de 420 000 habitants), Narino, La Florida, Sandoná, Consacá, Yacuanquer et Tangua. Donc, malgré les pluies de cendres et ondes de choc régulières, San Juan de Pasto a profité de ses terres fertiles à ses pieds pour se développer depuis près de 500 ans. L’image puissante du Galeras a inspiré poètes et écrivains, comme Marco Fidel Suárez (écrivain et ancien Président de la Colombie) qui lui consacra un essai « El Sueño del Galeras » dans son oeuvre la plus célèbre « Los sueños de Luciano Pulgar » où il le désigna comme centinela de la patria (la sentinelle du pays).

L’autre surnom connu dans cette veine est el Equipo Volcánico (l’équipe volcanique).

#1078 – Portimonense SC : os Marafados

Le terme est typique de l’Algarve et désigne une personne facilement irritable. En effet, comme dans d’autres régions, la langue, les expressions et l’accent de l’Algarve diffèrent du portugais standard. Ce mot est souvent utilisé dans l’expression Ah moce marafade! qui se comprend comme « Ah, ce marfade ! » et qui désigne une personne en colère. Mais, il peut également désigner, pour un jeune garçon, un caractère espiègle, coquin. Donc, le mot s’utilise plutôt dans un sens tendre, affectueux. Même s’il y a bien d’autres expressions et mots typiques de l’Algarve, Marafados est totalement identifié avec la région et en est devenu son « gentilé » non-officiel.

Portimonense Sporting Clube réside dans la ville de Portimão, dans la région de l’Algarve. Agglomération portuaire de 60 000 habitants, la cité est très marquée par le sport, notamment en beach soccer. Elle a déjà accueilli la Coupe du Monde de Beach Football et la Ligue européenne de Beach Football. Mais, depuis deux ans et la relégation du Sporting Clube Farense, Portimonense est le seul représentant de la région au sein de l’élite portugaise. Après avoir connu plusieurs groupes de supporteurs, depuis quelques années, le principal s’appelle Ultra Marafados.

#1068 – KVC Westerlo : de Kemphanen

Les coqs de combat. La ville de Westerlo n’est pas réputée pour l’élevage de coqs de combat et aucune équipe du club ne proposa un jeu qui se comparait au gallinacé. En réalité, il s’agit d’un jeu de mot avec le nom de la région où se situe Westerlo, la Campine. En néerlandais (puisque la Campine est en zone néerlandophone), la Campine se dit de Kempen.

Le nom de la région est une déformation du mot latin Campinia ou Campina, qui signifie « plaine ouverte » ou « terre de champs ». Partagée entre le Nord de la Belgique et le Sud des Pays-Bas, la région occupe en Belgique la majeure partie de la province d’Anvers, du Limbourg et l’extrême Nord du Brabant flamand. Au delà de la frontière néerlandaise, la Campine s’étend du Sud-Est du Brabant septentrional jusqu’au Nord d’Eindhoven. La pauvreté du sol, généralement sablonneux, ne favorisa pas le développement économique de la province jusqu’au XXème siècle (suite à l’exploitation du sable dans l’industrie du verre et la découverte en 1901 du bassin houiller qui permit l’essor de Westerlo). Toutefois, la province est verte avec ses vastes espaces naturelles préservées (forêts, prairies, marais et tourbières) et appréciées des marcheurs. D’ailleurs, Westerlo est surnomée de groene parel der Kempen (qui signifie « la perle verte de la Campine »), en raison des vastes bois qui entourent la commune, dont les principaux sont De Beeltjens, Het Riet et De Kwarekken (zone marécageuse).

Si le surnom se base sur un jeu de mot, il convient de noter que les gallinacés ne sont pas étrangers à la région. En effet, une espèce de poule se nomme campine (kempisch hoen en néerlandais). Originaire de la Campine anversoise, il s’agit d’une petite poule plutôt d’ornement, dont le plumage est soit doré, soit argenté.

#1058 – BK Fremad Amager : Øens Hold

L’équipe de l’île. L’équipe réside à Amager Vest, sur l’île éponyme. En effet, en observant un plan de la capitale danoise, Copenhague, on aperçoit au Sud-Est une île proche, quasiment collée à la côte et qui fait face à la ville suédoise de Malmö. Dans le détroit de l’Øresund, qui fait office de frontière entre le Danemark et la Suède, il s’agit de l’île la plus peuplée (plus de 210 000 habitants) pour une superficie totale de 96 km2. Au Nord de l’île, la ville d’Amager Øst, reliée par le Métro depuis 2000 et à 10 minutes en vélo du centre-ville, fut incorporée à Copenhague en 1902, tout comme sa voisine d’Amager Vest. Au Sud, l’île abrite de petites villes, telles que Dragør, Søvang et Kastrup. Même si elle accueille l’aéroport de la capitale danoise, l’île est un havre de paix, avec sa zone naturelle protégée du Naturpark Amager qui couvre plus d’un tiers de la superficie et ses plages de sable. A l’inverse, cet environnement calme a pesé sur son ambiance, le quartier apparaissant comme endormi pour les habitants de Copenhague. L’île accueille également des constructions architecturales renommées, telles que l’escargot en bois de Kastrup et le quartier vert d’Ørestad aux multiples bâtiment originaux dont l’ensemble résidentielle en forme de 8 (8Tallet). On trouve également le Den Blå Planet, l’aquarium national du Danemark, qui s’étend sur 12 000m², et qui comprend pas moins de 53 aquariums et 450 espèces de la faune maritime.

Lors de derby, les équipes rivales de l’île, même si elles ne boxent pas dans la même catégorie, font de ce surnom un titre à ravir au club de Fremar. Une victoire permettre de se couronner comme l’équipe de l’île. Mais, ce petit coup marketing ne remet pas en cause le fait que le représentant le plus connu de l’île d’Amager est le BK Fremar.

# 1034 – Racing Santander : los Montañeses

Le terme se traduirait pas les montagnards. L’aire métropolitaine de Santander s’étend autour de la baie de Santander, considérée comme une des plus belles baies du monde. Le point culminant de la ville s’établit peiniblement à 139 mètres. En clair, c’est un environnement qui ne plaide pas vraiment pour le surnom de montagnards. Santander est aussi la capitale de la région autonome de Cantabrie, au nord du Pays, entre le Pays-Basque, la Castille-et-León et les Asturies. La province de Cantabrie a été constituée le 28 juillet 1978 mais elle existe historiquement depuis bien plus longtemps. Son nom provient du peuple celte des Cantabres.

Toutefois, à compter du XIIIème siècle, une région recouvrait un peu plus que la Cantrabrie et s’appelait La Montaña. Au XVIIIème siècle, le nom de Cantabrie fut revendiqué par les habitants de la région comme synonyme de La Montaña et depuis, les deux termes coexistent. En 1833, les régions espagnoles furent réorganisées et la Cantabrie fut confondue définitivement avec la région historique de La Montaña. Toutefois, la nouvelle région prit le nom de sa capitale, Santander. Si le nom de Cantabrie s’est définitivement imposé administrativement à compter de 1982, il n’est pas rare que dans les textes académiques, la région soit encore dénommée La Montaña-Cantabria. Le nom de La Montaña provient tout simplement de la présence sur une majeure partie du territoire de la chaîne montagneuse, la Cordillère Cantabrique. Plus de 40% de la surface du territoire se situe au-dessus de 700 mètres d’altitude et près d’un tiers est constitué de pentes à plus de 30%. Situé à 15-20 km de la côte, le massif des Picos de Europa, qui s’étend sur 3 régions dont la Cantabrie, se distingue parmi cette chaîne avec plusieurs sommets à plus de 2 500 mètres. Pour la partie cantabrique, le point culminant est le Peña Vieja à 2 617 mètres.

Le terme La Montaña désignait directement le dessin escarpé et montagneux de la région. Comme indiquait quelques lignes plus haut, le mot Cantabrie dérive du peuple des Cantabres. Pour certains, le terme Cantabre pourrait venir de « cant-« , d’origine celte signifiant « frontière », et « -abr », utilisé dans beaucoup de régions celtes. Toutefois, une autre explication avance que Cantabre signifie « les gens qui vivent dans les rochers » ou « la montagne », créant alors un lien avec La Montaña. En tout cas, les habitants de la région se nomment eux-même montañeses depuis des siècles et le terme est souvent repris dans les journaux ou utilisé pour désigner des évenements culturels ou sportifs de la région.