Le doyen. Le club d’Iraklis prend ses racines au sein de l’association Omilos Filomouson (le club des amis de la musique). Fondée en 1899, cette association était d’abord un club de lettres et de musique. Mais, ses membres se laissèrent séduire par les sirènes des nouveaux sports à la mode, tels que le football, la natation et le cyclisme, et fondèrent une section football. Le premier match eut lieu le 23 avril 1905 contre une équipe de la diaspora européenne présente en ville. L’équipe grecque remporta ce match 3-0. Malgré la victoire, la section football connut des difficultés financières. Et en 1908, Omilos Filomouson et Olympia unirent leurs forces pour créer l’Iraklis. Résultat, aujourd’hui, Iraklis est le plus ancien club de la ville et même l’un des plus anciens clubs de sports en Grèce.
Mois : octobre 2020
#270 – EC Vitória : Leão da Barra
Le Lion de Barra. Fondé le 13 mai 1899 à Salvador da Bahia, le club se concentra d’abord sur le cricket avant d’ouvrir d’autres sections, l’aviron en 1902, le football en 1903, l’athlétisme en 1905, le tennis en 1906 et le tir en 1908. Et c’est un exploit en Aviron qui va donner naissance à ce surnom qui deviendra également la mascotte du club. En 1902, les rameurs du club relièrent Porto da Barra à Porto dos Tainheiros, à Itapagipe, soit environ 9 milles marins. Cet exploit eut un grand retentissement à l’époque et ces athlètes héritèrent du surnom de Leão da Barra. Les fondateurs du club ne pouvaient en être que satisfaits puisque des lions ornaient l’entrée de leur maison. En outre, le lion symbolisait la noblesse et la force. Aujourd’hui, le lion est devenu la mascotte du club, dont le nom est Lelê Leão, et également le titre du deuxième hymne du club.
#269 – Atlético de Madrid : los Indios
Les indiens. Ce n’est pas la couleur rouge de leur tenue qui les a fait identifié aux peaux rouges. Le surnom a en fait plusieurs explications possibles. Il se pourrait que ce soit les supporteurs du club ennemi du Real Madrid qui donna ce surnom. En effet, l’ancien stade du club, le Vicente Calderón, était situé au bord du Manzanares (un cours d’eau qui longe Madrid sur son côté ouest avant d’aller se jeter dans le Jarama, l’un des affluents du Tage) comme le campement des indiens qui se trouvaient généralement au bord des rivières. En outre, dans l’imaginaire collectifs, les indiens détestaient l’homme blanc (le blanc couleur du rival, le Real Madrid).
Mais une autre histoire fait référence aux signatures par le club de joueurs sud-américains dans les années 1970. Tout commença en 1973 avec le recrutement de 3 internationaux argentins : les défenseurs Ramón Heredia et Rubén Osvaldo Díaz ainsi que l’attaquant Rubén Ayala. Cette communauté argentine fut renforcée par l’arrivée de l’attaquant Rubén Cano en 1976. Puis, 3 brésiliens complétèrent ou remplacèrent ces joueurs (Leivinha en 1975, Dirceu en 1979 et Luís Edmundo Pereira en 1975). Outre venir des Amériques, ces joueurs portaient des cheveux longs (au coeur des années hippies) et/ou avaient le teint mat, ce qui amena des supporteurs de clubs rivaux à appeler les joueurs et supporteurs de l’Atlético Madrid avec mépris, les Indiens. C’était peut-être aussi de la jalousie car pendant les années 1970, l’Atlético enchaina quelques beaux succès (2 championnats, 2 coupes d’Espagne, une finale des Coupes des Clubs Champions et un titre intercontinental). Il faut lire également ce surnom en mirroir de celui gagné à la même époque par les rivaux du Real Madrid, les Vikings (cf #42).
#268 – Royal Charleroi SC : les Zèbres
Comme la Juventus, le club a hérité de son surnom en raison de son maillot rayé noir et blanc. Il fut utilisé par les journalistes à compter de 1926 quand le club remonta en promotion après avoir été sacré champion du Hainaut. Modeste village dont les premières traces remontent à 863, la ville connut un essor significatif quand elle devint une forteresse espagnole en 1666. La ville tomba alors dans le domaine de Philippe-Balthazar de Gand, dit Vilain, prince de Masmines, comte d’Isenghien et de Middelbourg, Seigneur des Villes de Lannoy, de Watten et de Charleroi dont le blason était de sable au chef d’argent (ie noir et blanc). Ces couleurs perdurèrent au fil des successions et des nouveaux possesseurs et la ville hérita de ces deux couleurs dans son premier blason de 1847. Elles s’y trouvent encore aujourd’hui. Certainement que cela inspira les fondateurs du club pour trouver les couleurs du maillot du club.
Par ailleurs, l’utilisation du noir ne faisait pas injure à la ville qui se situe dans la province de Hainaut, surnommée le Pays Noir, en raison de son passé minier Long d’Est en Ouest de près de 45 km, large d’une bonne dizaine de kilomètre, ce bassin houiller couvrait la région de Charleroi et s’étirait jusqu’à Namur. Des documents attestent de l’exploitation de charbon dans la région dès le XIIIème siècle (1251), mais ce fut les révolutions industrielles du XVIIIème et XIXème siècle qui démultiplièrent les capacités de production et transformèrent ce pays. En 1770, le Pays Noir comptait 32 exploitations de grande taille puis, en 1830, déjà 128 puits dont le plus profond atteignait 200 mètres. En 1840, la production du Pays Noir dépassait celle du bassin de Liège et 25 ans plus tard, celle du Borinage, devenant ainsi le premier bassin houiller belge. L’extraction de charbon atteignit 7,7 millions de tonnes en 1897 et 8,6 millions de tonnes en 1910. Le bassin était alors dominé par la société des Charbonnages de Monceau-Fontaine (fondé en 1807) dont la concession s’étendait sur 7 260 hectares et 25 localités (la distance entre les deux puits les plus éloignés était de 16 km). Sa production atteignit à son apogée 2 millions de tonnes de charbon et la société devint le premier producteur belge de houille, employant plus de 10 000 personnes. A partir de l’entre deux-guerre, l’économie du charbon en Belgique démarra un long déclin. En 1929, dans le bassin houiller de Charleroi, 42 300 mineurs travaillaient dans 79 fosses pour une production annuelle de 7,8 millions de tonnes de charbon. En 1950, 18 sociétés se partageaient 57 puits pour une production de 6,7 millions de tonnes de charbon, ce qui correspondait à 33% de la production wallonne et 25% de la production belge. A partir des années 1960, avec la concurrence internationale, les puits fermèrent les uns après les autres et les derniers wagonnets de charbon remontèrent le 29 septembre 1984.
Enfin, à noter que le football à Charleroi se partage entre deux clubs : le Sporting et l’Olympic. Malgré leur fort antagonisme, les deux formations évoluent dans les mêmes couleurs, noir et blanc. Or, ce n’est pas l’Olympic qui inspira le Sporting mais l’inverse. Profitant de discordes au sein de la direction du Sporting, l’Olympic récupéra les kits du Sporting et évolue depuis dans les mêmes couleurs que son rival (à l’exception du début des années 1970 où l’Olympic joua en rouge et blanc).
#267 – FC Sankt Pauli : Freibeuter der Liga
Les pirates de la ligue. Le club allemand est basé dans le quartier éponyme, situé à Hambourg. Ville hanséatique et riche, Hambourg fut exposé à la piraterie et en particulier au pirate allemande Klaus Störtebeker. Ce dernier sévit sur la mer Baltique et sur la mer du Nord au XVème siècle. Hambourg lança une expédition menée par Simon d’Utrecht qui captura Störtebeker et le fit exécuter en 1401.
La drapeau pirate resurgit bien plus tard dans le quartier de Sankt Pauli et particulièrement dans la rue Hafenstraße, où à partir du début des années 1980, un vent de liberté naquit et où des squats apparurent. Ces derniers sont devenus un lieu de folklore et ont été même légalisés. Mais, l’initiative la plus probable qui fit adopter le drapeau pirate par les supporteurs du club revint à Doc Mabuse, chanteur d’un groupe punk hambourgeois. Selon la légende, il subtilisa le drapeau à un manège situé au Dom, la foire de Hambourg, avant de se rendre au stade du club, le Millerntor-Stadion. Depuis, les supporteurs ont adoptés cet emblème et le club habille ces poteaux de corner avec cet étendard.
#266 – West Bromwich Albion FC : Throstles
Les grives. Throstles est le terme du Black Country pour le mot anglais thrush qui désigne les grives. Le Black Country se réfère généralement à la région des West Midlands, à l’Ouest de Birmingham, où se situe West Bromwich. Elle regroupe plus d’un million de personnes et pendant la révolution industrielle, elle était devenue l’une des parties les plus industrialisées du Royaume-Uni avec des industries lourdes (mines de charbon, aciéries, industries sidérurgiques, cokeries, usines de verre et briqueteries) produisant un niveau élevé de pollution atmosphérique, d’où le terme Black Country. Dans ce paysage fut créé en 1878 le club de football de West Bromwich Albion. Avec un tel bassin de population de la classe ouvrière, le club connaîtra la popularité rapidement, au point de régulièrement changer de stade durant les premières années (4 en 7 ans) pour accompagner la croissance des spectateurs. Ainsi, dès la saison 1881-1882, le club investit le terrain clos de Bunn’s Field, d’une capacité de 1 500/2 000 places, qui permet de faire payer un droit d’entrée au spectateur. En 1885, le club jouait au stade Four Acres et atteignit une affluence de 16 393 lors d’un match contre Blackburn Rovers. En 1900, le club s’offrit un terrain de 10 acres, en dehors de la ville pour construire un nouveau stade. La nouvelle enceinte fut nommée The Hawthorns (aubépine), d’après les buissons d’aubépine qui couvraient la zone et qui avaient été déracinés pour faire place au stade. Or, dans ces buissons logeaient des grives. Depuis lors, la grive devint un emblème du club. Ainsi, pendant de nombreuses années, une grive vivait dans une cage en bois suspendue au-dessus du tunnel d’accès au stade. Puis, jusque dans les années 1930, une grive en cage était placée à côté de la ligne de touche pendant les matchs et on racontait que si Albion gagnait, elle chantait. Plus tard, en 1979, une effigie d’une grive fut érigée au-dessus du tableau d’affichage situé dans le coin du stade dénommé Woodman. Enfin, à la fin des années 1880, le secrétaire du club, Tom Smith, suggéra qu’une grive assis sur une barre transversale soit adoptée comme blason du club. Puis, la barre transversale fut remplacée ultérieurement par une branche d’aubépine.
#265 – Hajduk Split : Hajduci
Ce surnom est dérivé de Hajduk, qui est le terme croate pour désigner les Haïdouks, ces hors-la-loi opérant principalement en Europe Centrale et dans les Balkans (Hongrie, Bulgarie, Serbie, Croatie, Macédoine, Pologne, Roumanie, Grèce, Slovaquie, Ukraine) lors de la domination ottomane, de la fin du XVIème au milieu du XIXème siècle. A cette période, les différences culturelles et religieuses ainsi que les discriminations et la pression fiscale opposaient les populations autochtones avec les autorités de la Sublime Porte. Et certains, les Haïdouks, se soulevèrent contre cette colonisation. Pour les turcs, il s’agissait de bandits tandis qu’ils représentaient plutôt des rebelles aux yeux des populations locales. Dans la tradition folklorique, le Haïdouk se résumait à une figure héroïque et romancée qui combattait les autorités ottomanes et volait pour donner aux populations pauvres. Une version balkanique de Robin des Bois ou Thierry la Fronde. Mais, ils furent aussi des mercenaires qui se mettaient à disposition de certains gouvernements (Autriche, République de Venise, Dubrovnik, République des Deux Nations, Serbie, Valachie, Monténégro et Russie) mais toujours pour s’opposer à la présence ottomane. Finalement, les Haïdouks étaient aussi bien des guérilleros contre le pouvoir ottoman que des bandits de grands chemins qui s’en prenaient non seulement aux Ottomans et à leurs représentants locaux, mais aussi aux marchands et aux voyageurs locaux. Pourquoi dénommé le club ainsi ?
Le club fut fondé dans le célébre café U Fleků à Prague (qui faisait alors partie de l’Empire Austro-Hongrois, comme la Croatie), par un groupe d’étudiants de Split (Fabjan Kaliterna, Lucijan Stella, Ivan Šakić et Vjekoslav Ivanišević). Ces derniers s’étaient retrouvés dans ce pub après un match entre les deux clubs pragois du Sparta et du Slavia et souhaitèrent que leur ville de Split se dota d’un club de football professionnel. Le club fut officiellement enregistré auprès des autorités le 13 février 1911. Plusieurs options furent avancées pour le nom : Mosor (en référence à la chaîne montagneuse proche de Split), Marjan (du nom d’une colline de Split), Borac (signifiant Combattant), Uskok (du nom d’un groupe de pirates croates de l’Adriatique aux XVIème et XVIIème siècles) ou Velebit (en référence à une chaîne de montagne côtière de la mer Adriatique). Aucune majorité se dessina et les étudiants décidèrent de se tourner vers leur ancien enseignant, passionné de sport, Josip Barač. Selon le récit, les étudiants firent irruption avec enthousiasme dans son bureau et Josip Barač les compara alors à des rebelles. Il leur proposa ainsi de retenir le nom de Hajduk en leur précisant que ces derniers symbolisaient « ce qu’il y a de mieux dans notre peuple: bravoure, humanité, amitié, amour de la liberté, défi aux pouvoirs et protection des faibles. Soyez digne de ce grand nom ».
#264 – SC Internacional : Inter
Diminutif du nom du club, d’où le club brésilien tient-il ce nom ? Une fois de plus, plusieurs versions subsistent. La plus pertinente (ou la plus probable) est la suivante. Au début du XXème siècle, de nombreux clubs furent créés par des immigrants et étaient ouverts qu’aux membres de ces communautés. Ainsi, le club Palestra Itália Paulista regroupaient les italiens de São Paulo tandis que le Società Sportiva Palestra Italia était ouvert aux italiens de Belo Horizonte. Le Vasco de Gama était lié à la communauté portugaise de Rio de Janeiro. A Porto Alegre, deux clubs existaient, Grêmio Foot-Ball Porto Alegrense et Fuss Ball Porto Alegre, qui étaient ouverts aux italiens et aux allemands pour le premier et aux allemands uniquement pour le second.
Cette organisation freina la pratique du football des frères Poppe, qui avaient emménagé à Porto Alegre en 1901 et qui n’était pas d’origine allemande. Ainsi, pour enfin pouvoir jouer, ils contournèrent le problème en fondant en 1909 le propre club, le SC International. Leur volonté était que le club soit ouvert à tous, quelque soit son origine sociale ou géographique. International Le nom du club rendait hommage au club pauliste dénommé Sport Club Internacional, champion l’année précédente, qui avait la même volonté d’ouverture et dont le terme International traduisait cet idéal humaniste. En outre, le Sport Club Internacional était le club dans lequel jouait les frères Poppe à São Paolo avant de déménager à Porto Alegre.
Une autre thèse avance que le club fut fondé par des italiens et que son nom était en l’honneur de l’Internazionale de Milan. Cette version paraît peu probable car le club milanais avait été fondé à peine un an avant le club brésilien, à une époque où les moyens de communication, en particulier transatlantique, étaient plutôt limités. En outre, la famille Poppe, arrivée à Porto Alegre en 1901, serait d’origine néerlandaise. En revanche, on retrouve un point commun avec les deux club brésiliens. L’Inter fut fondé par des italiens et suisses qui, mécontents de voir leur ancien club, l’AC Milan, refuser aux étrangers la possibilité de jouer, décidèrent de créer leur propre entité. La volonté des fondateurs était de donner la possibilité aux joueurs non italiens de pratiquer le football au sein d’un club et le nom devait montrer cette ouverture.
#263 – PFK Ludogorets Razgrad : Орлите
Les aigles. Généralement, les surnoms des clubs puisent leurs explications dans l’origine des clubs ou au fin fond de l’histoire de la ville. Celui de Razgrad remonte à … 2014. Pourtant le club existe depuis 1945. En tout cas, même si l’emblème est récent, il apparaît depuis sur le blason du club et il est dérivé de la mascotte du club, un aigle female, dénommée Fortuna. D’ailleurs, le club fait voler cet aigle female avant chaque match, suivant le même rituel que les clubs de Benfica (#153 dont l’aigle se nomme Vitoria) et de la Lazio (#306 dont l’oiseau s’appelle Olympia). Ce n’est pas un hasard de copier le club italien.
Lors de la saison 2013-2014, éliminé des barrages de la Ligue des Champions, Ludogorets participa à la Ligue Europa. Premier de sa poule qui était accessible, le club affronta la Lazio de Rome en 1/16ème de finale. Le 20 février 2014, au Stade Olympique de Rome, Ludogorets signa un exploit en remportant le match aller 1-0. Au retour, 7 jours plus tard, le club tint bon (résultat 3-3) et obtint la qualification au tour suivant. Lors du match aller, le président bulgare, Kiril Domuschiev, fut emballé par le vol de l’aigle dénommé Olympia, mascotte de la Lazio, au dessus du Stade Olympique. Ainsi, avant d’affronter Valence au tour suivant, le président du club italien, Claudio Lotito, offrit à son homologue bulgare un aigle en signe de respect suite à la qualification du club bulgare. Malheureusement, ce geste ne porta pas chance puisque Valence balaya le club bulgare (4-0 sur l’ensemble des matchs). Et, même si l’aigle tenta plusieurs fois de partir du stade de Ludogorets, il survole encore aujourd’hui le stade avant chaque match.
#262 – SC Braga : os Arcebispos
Les archevêques. Ce surnom puise ses origines dans l’antiquité. Bati en 16 avant J.-C., Braga (Bracara Augusta en Latin) était une ville importante de la province romaine de Gallaecia, au point d’en devenir sa capitale. Centre commercial notable, la ville et ses habitants se convertirent rapidement au christianisme. Ainsi, Braga fut érigé en diocèse au IVème siècle et, selon la légende, son premier évêque fut São Pedro de Rates (de 45 à 60 après J.-C.). Néanmoins, les premières preuves historiques d’un évêque à Braga remonte au concile de Tolède en 397, avec Monseigneur Paterno. Lorsque le Royaume du Portugal se constitua au moment de la Reconquista (au IXème siècle), si Guimarães devint la capitale politique du nouvel Etat, Braga conserva la suprématie religieuse.
Au XIIème siècle, Braga fut ainsi élevé au rang d’archidiocèse. Résultat, l’archevêché de Braga est l’un des plus anciens de la péninsule ibérique et reçu donc le titre de Primat d’Espagne (qui est contesté par l’Archevêché de Tolède). Ce siège a pour caractéristique d’avoir son propre rite liturgique (rite de Braga), proche de celui romain. Le club est donc attaché à cette histoire et reprit dans son blason les armes de la ville de Braga, ie principalement la présence de la Vierge Marie tenant un lis dans sa main droite et l’Enfant Jésus dans son bras gauche.
