#372 – CD El Nacional : los Puros Criollos

Les pures créoles. Le Nacional partage avec l’Athletic Bilbao, le CD Guadalajara et parfois l’Atlético Nacional une politique particulière : faire une équipe professionnelle composée uniquement de joueurs locaux. Au début des années 60, des officiers de l’armée équatorienne, le capitaine d’artillerie Hugo Enderica Torres, le colonel Caupolicán Marín et le major Carlos Delgado, émirent l’idée de créer un nouveau club dont l’idéal serait de ne faire jouer que des équatoriens afin de promouvoir le pays et son football.

Il faut noter que le contexte était particulier à cette époque en Equateur. Au moment de la création du club le 15 Juillet 1963, sous l’égide des forces armées, ces dernières s’emparèrent également du pouvoir en reversant le président Carlos Julio Arosemena Monroy. La dictature militaire qui s’installa partageait certainement les idées nationalistes de ces 3 officiers. Au début, les médias étaient sceptiques quant à l’idée d’une équipe de football professionnelle composée exclusivement de joueurs équatoriens, car dans le championnat local, les équipes ayant un bon quota de joueurs étrangers avaient plutôt réussi à truster les titres. En outre, un club sportif fondé et dirigé par l’armée ne présentait pas de grandes garanties.

Finalement, 57 ans plus tard, le Nacional est devenu l’un des 4 grands du pays avec 13 titres de champions et 1 Coupe nationale. Cette politique permit de faire émerger de grands joueurs équatoriens dont Antonio Valencia, Cristián Lara et Segundo Castillo. Du fait de cette particularité identitaire, le club est surnommé los puros criollos. Le terme de créole n’a pas la même signification que dans les Antilles françaises. Dans les Amériques hispaniques, les créoles sont les descendants des européens, en particulier des espagnoles. Or, la population équatorienne était et est toujours principalement composée de métis (plus de 70% encore aujourd’hui) dont la grande majorité montre un lien génétique avec les européens et est donc des créoles.

Seulement, cette stratégie semble montrait ses limites dans le football moderne. Lors de la dernière saison (2020), le club termina à la 16ème et dernière place du championnat, le conduisant alors en seconde division. Après le mauvais départ lors de cette saison en Série B (la seconde division), un ancien manager ayant un certain poids dans l’institution, Luis Tobar, a déclaré que si nécessaire pour la saison prochaine, l’équipe devrait recruter des joueurs étrangers. L’identité d’El Nacional serait alors perdue.

#371 – FCSB : Militarii

Les militaires. A la fin de la Seconde Guerre Mondiale, l’armée roumaine sortit affaibli. D’une part, les pertes de ces 5 années de guerre étaient de près de 500 000 hommes (plus 200 000 prisonniers) et les effectifs en 1945 sont de 316 000 hommes, un tiers des troupes de 1944. D’autre part, dès 1944, l’Union Soviétique mit la main sur l’armée, effectuant une purge au niveau des officiers. Dans une structure militaire en reconstruction, l’activité sportive pouvait être à la fois un élément fédérateur et favorisant l’entretien physique des jeunes recrues. Ainsi, l’Inspection générale de l’armée créa une section « Art et Sports » qui organisait notamment des compétitions sportives internes à l’armée. Le succès des compétitions poussa un groupe d’officiers à faire plus. 

Sous l’égide du Ministère de la Guerre, il fut décidé de créer une structure unique à Bucarest puis, en cas de succès, de l’étendre au niveau national. Le 7 juin 1947, le général Mihai Lascăr signa l’arrêté portant création de l’Asociația Sportivă a Armatei (Association Sportive de l’Armée), club qui comportait huit disciplines : football, escrime, équitation, boxe, tir, volley-ball, athlétisme et tennis. Le football se développa et le club changea plusieurs fois de nom pour arriver au Steaua (Etoile) en 1961.

Les militaires dirigèrent le club jusqu’en 1998, la section professionnelle se séparant alors de l’organisation militaire (le CSA Steaua). Le nom de Steaua ainsi que le blason furent concédés pour 20 ans à la nouvelle organisation sportive par l’armée. Mais, en 2011, le CSA Steaua poursuivit le club de football, exigeant l’annulation du logo enregistré par ce dernier. Après plusieurs décisions contradictoires, la justice roumaine se prononça en faveur de l’armée. L’équipe de football perdit les droits sur l’emblème et le nom hérité du précédent Steaua. Le CSA Steaua conserva l’ancien blason et rétablit une nouvelle équipe de football qui commença sa nouvelle histoire dans les ligues mineures de Bucarest. Quand à l’équipe professionnelle, elle créa alors un nouveau blason et changea de nom pour FCSB en avril 2017. Mais, toutes ces péripéties ne changèrent pas l’histoire de ce club, intimement lié à l’Armée.

#370 – Belenenses SAD : Torres de Belém

Les tours de Belém. Pour tout amateur de football portugais, Belenenses n’est pas un club inconnu. Club fondateur de la ligue portugaise et vainqueur du championnat en 1946, le club lisboète a tout de même sa petite renommée. Jusqu’en 1982, il faisait même parti du quatuor des Grandes, avec Porto, Benfica et le Sporting, car jusqu’à cette date, ces quatre clubs n’avaient jamais quitté la première division. Malheureusement, cette année-là, Belenenses fut rétrogradé. En 1999, comme beaucoup d’autres associations, le club créa sa Sociedade Anónima Desportiva (Société Anonyme Sportive) pour gérer l’équipe professionnelle, le reste des activités amateures demeurant en son sein. En 2012, aux prises avec des difficultés financières, le club amateur vendit 51% des parts de la SAD à un investisseur, Codecity, dirigé par Rui Pedro Soares. En parallèle de cette vente, un pacte d’actionnaires fut également signé dans lequel le club fondateur conservait certains droits (droit de veto sur certaines résolutions et droit de racheter, unilatéralement, les actions de la SAD à un prix et une échéance convenue). Toutefois, les relations entre le club, Codecity et les supporteurs se dégradèrent et cette situation conduisit Codecity à rompre le pacte d’actionnaires, acte validé par le Tribunal Arbitral du Sport en 2017. La SAD conserva ainsi le statut professionnel et changea de nom pour Belenenses SAD. Le nom, le palmarès comme le stade demeurèrent, suite à une nouvelle décision judiciaire, la propriété de l’équipe amateure, CF Os Belenenses (mais cette dernière redémarra au 6ème échelon nationale). Dénué de toute histoire et palmarès, le club professionnel se devait de créer un nouveau symbolisme pour enraciner le club et ne pas perdre ses fans. Comme Os Belenenses était un club de Belém, un quartier de Lisbonne, Belenenses SAD garda la référence à ce quartier en reprenant dans son nouveau blason un B majuscule, couronné d’un mâchicoulis, rappelant la Tour de Belém, monument emblème du quartier. En effet, sur les bords du Tage, se dresse depuis le XVIème siècle, cette tour de style manuélin qui avait pour vocation de défendre l’entrée maritime de la ville mais également servait de port pour les expéditions portugaises vers les nouveaux mondes. Symbole majestueux qui servait le destin du nouveau club.

#369 – Coritiba FC : Coxa-Branca

Les cuisses blanches. Au début du XXème siècle, les clubs sportifs brésiliens étaient souvent une association communautaire. A sa fondation en 1909, Coritiba regroupait alors la communauté allemande résidente de la ville de Curitiba. La ville se développa avec l’immigration européenne au XIXème siècle et les allemands furent les premiers à s’installer à Coritiba à partir de 1833. Ils participèrent à l’industrialisation de la ville (sidérurgie, imprimeries), développèrent le commerce, introduisirent des changements dans l’architecture et propagèrent de nouvelles habitudes alimentaires. Aujourd’hui, la colonie allemande est la deuxième plus grande de l’Etat du Paraná.

Au début du siècle dernier, la communauté allemande était donc bien intégrée au sein de la municipalité comme au Brésil de manière générale. Toutefois, lors de la Seconde Guerre Mondiale, le Brésil s’engagea au côté des alliés. Les associations sportives allemandes et italiennes subirent alors la foudre des autorités comme des supporteurs des autres équipes. Par exemple, la Societá Sportiva Palestra Italia, fondé par les immigrants italiens, dut changer de nom pour devenir le Palmeiras. Pour Coritiba, en 1941, lors d’un Atletiba (le derby entre Coritiba et Atlético Paranaense), un joueur adverse, Jofre Cabral e Silva, décida de provoquer Hans Breyer, l’un des meilleurs joueurs de Coritiba. Comme Breyer était né en Allemagne (il vint au Brésil avec sa famille à l’âge de six ans), il lui déclara « Alemão, quinta coluna ! » (Allemand, 5ème colonne). Lorsqu’il se rendit compte que Breyer ne l’écoutait pas, Jofre Cabral e Silva accentua ses moqueries et cria « Coxa-Branca ! Coxa-Branca !« . Il faisait alors référence non pas au maillot blanc de Coritiba mais aux jambes du joueur de Coritiba. Les paroles de Jofre avait en effet un relent raciste puisque les joueurs de Coritiba qui étaient d’ascendance allemande étaient censés avoir une peau plus claire (blanche) que les autres. Malgré la provocation, Coritiba remporta le match 3 buts à 1.

Toutefois, cette comparaison heurta les fans de Coritiba comme la direction du club, particulièrement dans le contexte de la Seconde Guerre Mondiale. Il blessa encore plus Breyer qui préféra arrêter sa carrière en 1944. Jusqu’à la fin des années 60, ce surnom demeura une insulte scandée par les adversaires de Coritiba. Puis, en 1969, lors de la célébration de la conquête du titre de l’Etat, les supporteurs de Coritiba choisirent comme cri de guerre « Coxa, Coxa, Coxa« . En effet, les fans se rendirent compte qu’il n’y avait aucune raison d’avoir honte des origines allemandes du club (la guerre était terminée depuis longtemps et l’influence allemande fut déterminante pour la croissance de la ville). L’expression perdit ainsi son caractère péjoratif, à tel point que les fans chantent aujourd’hui un hymne nommé « Coxa eu te amo ! » (Coxa je t’aime !). Le terme est même apposé sur la pierre tombale de Breyer. 

#368 – CS Oriente Petrolero : los Refineros

Les raffineurs. La Bolivie est un pays enclavé en Amérique Latine mais aux riches gisements de minerais et de pétrole/gaz. Ainsi, l’économie bolivienne est basée principalement sur l’extraction et l’exportation de ses ressources naturelles. Dans le domaine minier, la Bolivie est un important producteur mondial d’étain (4ème mondial), d’antimoine (3ème), de plomb (8ème), d’argent (9ème), de zinc (10ème), d’or (24ème) et encore de lithium et de manganèse. Cette exploitation représentait 48% des exportations du pays en 2019. Derrière les minerais, le pétrole/gaz constitue l’autre richesse du pays (15ème exportateur mondial de gaz naturel). Le secteur andin bolivien concentre ces gisements dans le bassin de Santa Cruz et de Tarija. La ville de Santa Cruz, la capital économique du pays et lieu où réside le club, accueille également l’une des deux raffineries du pays. Ce développement du secteur pétrolier remonte principalement aux années 50 où des nouveaux gisements furent découverts. Le pays devint alors producteur/exportateur et confia cette activité à une entreprise nationale créée en 1936, YPFB (Yacimientos Petrolíferos Fiscales Bolivianos). Dans le cadre de ce boom économique, la compagnie nationale YPFB soutint les associations sportives poussées par les ouvriers de ces exploitations et raffineries à travers le pays comme Chaco Petrolero à La Paz, Petrolero à Cochabamba, Independiente Petrolero et Oeste Petrolero à Oruro. Ce fut aussi le cas à Santa Cruz en 1955 où deux clubs de quartiers furent à la base de la création du CS Oriente Petrolero. L’un des clubs était un groupe formé par Aroldo Justiniano, chef du syndicat des travailleurs du pétrole. Résultat, le 5 novembre 1955, lors d’une réunion entre les travailleurs, le club fut officiellement fondé dans le centre de Santa Cruz au bureau régional de l’YPFB.

#367 – Widzew Łódź : Czerwona Armia

L’armée rouge. Le club polonais joue en rouge depuis sa fondation. Le 24 janvier 1922, le Parti Socialiste Polonais fonda un nouveau club à Łódź, le Robotnicze Towarzystwo Sportowe Widzew Łódź (l’Association Sportive des Travailleurs Widzew Łódź), sur les ruines d’un club ouvriers créé en 1910, par des employés de l’usine textile Heinzel and Kunitzer Cotton Products, dans le quartier populaire de Widzew. La ville de Łódź était un grand centre de production textile entre le XIXème siècle et les années 1990, ce qui conduisit la population à passer de 13 000 habitants en 1840 à plus de 500 000 en 1913. Juste avant la Première Guerre mondiale, Łódź était devenue l’une des villes industrielles les plus densément peuplées au monde (avec 13 280 habitants par km). Les idées socialistes se diffusèrent donc rapidement et avec enthousiasme au sein de la classe ouvrière de la ville et le Parti Socialiste y développa un bassin d’adhérents importants. Avec ce club, il souhaitait « propager la culture physique et l’exercice corporel parmi les masses ouvrières ». Comme une émanation du Parti Socialiste, la couleur rouge s’imposa donc naturellement. D’autant plus que le précédent club ouvriers, qui s’arrêta avec la Première Guerre Mondiale, évoluait également en rouge. En 1913, le terme czerwoni (rouge) était déjà utilisé par la presse pour évoquer l’équipe de football de Widzew. En 1914, la presse locale qualifiait aussi les spectateurs du Widzew, les czerwonymi (les rouges), et parfois également les biało-czerwonymi (les blancs et rouges). Aujourd’hui, les termes de czerwona armia (l’armée rouge), czerwoni (les rouges) et czerwono-biało-czerwoni (les rouges-blancs-rouges) sont généralement utilisés come synonyme du Widzew Łódź.

#366 – Hellas Vérone FC : i Mastini

Les mastiffs. Si le nom du club fait référence à la Grèce antique (Hellas), pour ses couleurs comme son blason, le club fit appel à l’histoire de la ville. En 1945, le blason du club évolua en fusionnant le symbolisme de la ville (une croix or sur fond bleu) avec celui de sa province (une échelle d’argent sur fond rouge). La province rendait ainsi hommage à une célèbre famille noble véronaise, Della Scala (ou Scaligera). À Vérone, cette famille apparut à partir de la fin du XIème siècle et faisait partie de la classe aisée. Ses membres étaient des hommes de loi et faisaient partie de l’administration municipale. Puis, en 1259, un des membres de la famille, Mastino I della Scala, devint Podestat de Vérone. A partir de là, la famille Della Scala exerça son emprise sur les affaires communales jusqu’à quasiment la fin du XIVème siècle. Ses armes affichaient donc une échelle (scala en italien) blanche sur fond rouge. Elles évoluèrent avec l’ajout de part et d’autre de l’échelle de deux mastiffs se faisant face, en l’honneur de ses deux plus illustres membres, Mastino I et Mastino II (mastino étant un prénom et le mot italien pour mastiff). En 1984, le Hellas changea de blason et fit appel alors à l’agence de publicité Orti Manara, avec l’objectif d’apposer ce nouveau logo sur les maillots. Le choix des dirigeants se porta sur un blason, qui renforçait le symbolisme avec la famille Scala, avec deux têtes de mastiff en forme de « V », partagé au centre par la fameuse échelle. Depuis cette date, les mastiffs ne quittèrent plus le blason du club et devint le surnom de l’équipe.

#365 – Kuopion Palloseura : Kanarialinnut

Les canaris. Assez naturellement ce surnom se réfère à la couleur jaune des maillots du club finlandais. En Mars 1923, 16 personnes se réunirent afin de créer un club de football à Kuopio, qui fut finalement fondé le 16 Mars 1923, en présence de 25 membres. Les premiers équipements de l’équipe étaient rayés noir et vert avec un short blanc. Mais, au regard de la difficulté de trouver des tissus verts, les dirigeants décidèrent de changer de couleur en 1935. Différentes options furent étudiées mais finalement, le choix se porta sur des maillots rayés noir et jaune, les couleurs traditionnelles de la Savonie. Cette dernière est une province historique de la Finlande, habitée par les Savoniens, et dont Kuopio était une des capitales administratives au XIXème siècle.

#364 – FC Lorient : les Tangos et Noirs

Il s’agit des couleurs du club breton depuis sa fondation. Le FC Lorient fut fondé sur les bases d’un club corporatiste dénommé la Marée Sportive de Lorient, qui jouait en maillot bleu à parements rouges. A sa création en avril 1926, le FCL adopta pourtant un maillot à damier orange et noir. Selon la légende, ces couleurs remonteraient aux origines de la ville. Cette dernière fut fondée en 1666 lorsque la Compagnie des Indes Orientales obtenue de Louis XIV des terrains pour établir ses installations (magasins, bureaux, cales …). Des chantiers de constructions maritimes suivirent. En 1671, le premier navire sortit des chantiers et s’appelait Le Soleil d’Orient. La plupart des documents désigne toutefois le vaisseau sous le simple vocable de l’Orient, qui donna alors son nom à la ville. En outre, les couleurs de ce navire étaient l’orange et le noir qui donnèrent ainsi celles du club. D’autres sources ajoutent que le FCL choisit ces couleurs car c’étaient celles d’un vêtement remarquable et remarqué que portait une jeune femme à l’occasion de la création du club : le chemisier de Charlotte Cuissard, sœur du Président. Elle n’était pas seulement la « sœur de ». Elle pouvait également remplacer au pied levée un joueur qui manquait lors des matchs en prenant la place du gardien de but.

Une entorse à la couleur orange fut faîte lors de la saison 1982-1983. Le club se morfondait en division d’honneur et certainement que le changement de couleur passa inaperçu. Mais, cette couleur caractéristique, qui un marqueur fort de l’identité lorientaise, revient rapidement. Lors de la pré-saison 2011, le club mit en scène une orange dans sa campagne d’abonnement. Le slogan était alors « le fruit de ma passion » .

#363 – CA Progreso : los Gauchos del Pantanoso

Les gauchos du Pantanoso. Le club uruguayen fut fondé le 30 Avril 1917 à Montevideo, dans le quartier de La Teja, où coule la rivière Pantanoso, le deuxième cours d’eau le plus important de la baie de Montevideo. Ses membres fondateurs provenaient du syndicat des tailleurs de pierre, où le courant anarchiste faisait des émules. Si le quartier urbanisé de La Teja ne faisait pas penser à la pampa ou aux grandes étendues où les gauchos exerçaient auprès des troupeaux de vaches, les aspirations anarchistes des membres du club se rapprochaient de l’imagerie véhiculée par le vacher sud-américain. Au cours des XVIIIème et XIXème siècles, de nombreux gauchos vivaient dans les pays sud-américains, allant de ranch en ranch. Ces hommes conduisaient et élevaient le bétail. Le gaucho joua un rôle important et symbolique pour les uruguayens. Ils représentaient la liberté, le courage de se frayer un chemin dans la vie en s’accrochant à leurs propres idéaux et croyances. Le gaucho fut souvent utilisé dans la littérature pour donner un visage à la lutte contre la corruption. Ces valeurs étaient finalement partagées par les anarchistes du club.