Désigne aussi bien le lieu où les ordures sont jetées et empilées (décharge) mais également la personne dont le travail consiste à ramasser les ordures (éboueur). Ce surnom aurait pu rester une insulte des fans adverses mais les supporteurs de Gimnasia l’ont repris avec fierté. Certes, il est moins populaire que triperos (cf. #621) et lobo (cf. #312) mais il demeure toujours synonyme du club argentin.
Le 2 avril 1968, Oscar Emir Venturino accéda à la présidence du club après la démission du Dr Pedro Osvaldo Enrique Soria. Sa présidence fut marquante pour l’institution bleue et blanche. Tout d’abord, 52ème président de l’association, il demeura à sa tête durant 11 années consécutives (jusqu’en 1979), la plus longue période d’exercice d’un président de Gimnasia. Ensuite, il débuta sa présidence en 1970 par un conflit. Alors que l’équipe (qui comptait Delio Onnis, Hugo Orlando Gatti, Ricardo Rezza, Roberto Zywica et Héctor Pignani) connue sous le surnom de La Barredora (le bulldozer) jouait le titre, il envoya des jeunes joueurs disputer la demi-finale contre Rosario Central (perdu 3 à 0) pour ne pas accéder aux exigences financières de l’équipe première. Enfin, il réalisa l’acquisition et la construction du centre d’entrainement de « Estancia Chica ».
Alors comme il était également le propriétaire de l’entreprise « Nueve de Julio », qui était chargée de la collecte et du traitement des déchets, le club gagna son surnom. D’ailleurs, Oscar Emir Venturino titra son autobiographie « Yo el basurero » (Moi l’éboueur). Il peut être entendue dans plusieurs des chants que les supporters de Gimnasia entonnent match après match comme dans le célèbre « Hola Basurero » (Bonjour Eboueur) ou dans le traditionnel « El Basurero provocó hasta terremotos » (La décharge provoque même des tremblements de terre), qui célèbre le but mémorable de José Perdomo lors du Clasico Platense qui eut lieu le 5 avril 1992 pour le Tournoi de Clausura.
