Les pirates. Diverses légendes entourent ce surnom. Une remonte aux temps anciens du club, peu après sa fondation. Au début du siècle, l’équipe jouait sur un terrain aux installations précaires. Résultat, les joueurs comme les supporteurs empruntèrent alors des éléments aux habitations alentours pour améliorer leurs conditions. Toutefois, cet emprunt était réalisé sans le consentement des propriétaires et ils ne les rendaient jamais. De vrai pirate. Une autre version rapporte une histoire moins « sympathique ». Dans les années 60, les les supporteurs du CA Belgrano se déplaçaient en masse et apportaient tout leur soutien. Mais cela s’accompagnait d’excès et de nombreux débordements. Lors d’un match le 9 juillet 1968 face au Sportivo Belgrano à San Francisco, de durs affrontements eurent lieu entre les supporteurs du CA et la police locale. Face à l’intervention de la cavalerie, les supporteurs répondirent en jetant tous les objets qui se trouvaient à portée de main. Tous les kiosques à boissons et les chariots de choripán (sandwich argentin) étaient dévastés. Un fan de Belgrano, dénommé « Fat » Salguero déclara « ¡Estos son piratas de verdad! » (ce sont des pirates !). Après cet évènement, le club de supporteurs « los piratas celestes » (les pirates bleus ciels) fut fondé. Enfin, une autre rumeur raconte que le surnom fut donné par les fans du Racing de Córdoba. Les hinchas du CA Belgrano auraient dérobé leurs haillons et crièrent « piratas » .
Catégorie : Argentine
#393 – CA Tucumán : el Decano
Le doyen (parfois résumé en Deca). A 1 200 km au Nord-Ouest de Buenos Aires se dresse la ville de San Miguel de Tucumán, principale cité du Nord de l’Argentine, avec plus de 500 000 habitants. Deux clubs rivaux se disputent la suprématie de la ville, voire la tête du Nord du pays : CA Tucumán et CA San Martin. Les deux clubs virent le jour au début du XXème siècle. Mais, entre les deux, le CA Tucumán demeure l’ainé, fondé le 27 septembre 1902, tandis que le CA San Martin naissait 7 ans plus tard, le 2 novembre 1909. Le CA Tucumán est donc le doyen de la ville de San Miguel de Tucumán mais également de la région et du Nord du pays. Le football apparût en Argentine au milieu du XIXème siècle avec l’immigration britannique. Le premier match fut organisé par les frères Thomas et James Hogg en mai 1867, ce qui permit l’éclosion du premier club argentin, le Buenos Aires Football Club. Mais, la popularité du football se limita à la communauté britannique qui n’appréciait pas non plus de partager sa passion sportive avec le bas peuple argentin. En 1869, l’Anglais Isaac Newell débarqua dans la ville de Rosario, apportant dans ses affaires un ballon de football et les règles du jeu. En 1884, il fonda un collège où ses étudiants commencèrent à pratiquer le football. Dans les mêmes années, l’écossais, Alejandro Watson Hutton, considéré comme le père du football argentin, initia ses élèves de collèges privés britanniques en Argentine à la pratique du football. Mais, ce fut l’expansion du chemin de fer, porté par des compagnies britanniques avec des ouvriers et ingénieurs du Royaume-Uni, qui soutint le développement dans tout le pays. En 1891, la première fédération argentin, sous le nom de The Argentine Association Football League, vit le jour. Malgré une existence éphémère, elle organisa le premier championnat officiel. Deux ans plus tard, le 21 février 1893, Hutton fonda la ligue définitive, la Asociación del Fútbol Argentino. Avec cette organisation, les premières années du XXème siècle virent une énorme augmentation du nombre de clubs en Argentine. En 1907, on dénombrait déjà 300 clubs. Donc, en 1885, Samuel Kelton obtint du gouvernement provincial de Tucumán la construction d’une ligne ferroviaire de 142 kilomètres de San Miguel de Tucumán à La Madrid. En 1886, la compagnie ferroviaire Ferrocarril Noroeste Argentino fut fondée pour mener à bien cette concession dont les travaux s’achevèrent en 1889. Les britanniques de la compagnie pratiquèrent le football sur un terrain situé derrière la gare, encourageant alors les étudiants des différents collèges à faire de même (sous la houlette du professeur José Fierro). Une première ligue, sous le nom de l’Unión, organisa les matchs entre les étudiants de la ville de 1901 et 1905. Le premier club de la ville fut le CA Normal, fondé par des étudiants de l’Ecole Normal en 1893. Il fut rapidement dissout. Mais, le corpus de ce club se retrouva quelques années plus tard dans un manoir situé au 139 rue Virgen de la Merced. Agenor Albornoz (qui fut nommé premier président), José Fierro, Tomás Barber, Manuel Pérez et Federico Rossi signèrent l’acte de fondation du CA Tucumán le 27 Septembre 1902.
#340 – CA Newell’s Old Boys : Rojinegros
Les rouges et noires. Le club qui rapatria Diego Maradona après ces derniers déboires européens et qui lui permit de participer à la Coupe du Monde 1994. Des anciens étudiants du Colegio Comercial Anglicano Argentino qui souhaitaient poursuivre le football qu’ils apprirent au collège fondèrent le club en 1903. Le directeur de l’école, l’immigrant anglais, Isaac Newell, avaient importé le football à Rosario. En son honneur, le club prit son nom. Les couleurs du club furent également influencées par la famille Newell, dont le fils, Claudio Lorenzo Newell, faisait parti des membres fondateurs. Le rouge représentait la couleur du drapeau anglais, patrie de Isaac Newell, tandis que le noir, la couleur du drapeau allemand, les parents de sa femme, Katherine Gertrude Dodd, étant allemand.
#338 – Argentinos Junior : el Tifón de Boyacá
Le typhon de Boyacá. Continuons à rendre hommage à Diego Maradona avec son club formateur de Argentions Junior dont nous avons déjà présenté d’autres surnoms (cf articles #201 et #90). Diego Maradona fut formé au club et y passa 5 saisons professionnelles au début de sa carrière. En 2018, une statue de la gloire fut érigé près du stade du club qui porte le nom de la légende argentine Ce stade fut construit en 2003 mais il est situé à l’emplacement de l’ancien stade dénommé Boyacá, du nom du quartier. En 1937, Argentinos disposait d’un stade de 10.000 places sur un terrain appartenant à la société de chemin de fer Ferrocarril del Pacífico mais il en fut expulsé suite au non-paiement des loyers. En 1939, le nouveau président du club, Gastón García Miramón, loua, avec ses propres fonds, à la municipalité de Boyacá un terrain nu. En récupérant les éléments de l’ancien stade, Argentinos put construire une nouvelle enceinte en bois en 1940. Le stade ouvrit ses portes le 27 avril 1940 et l’équipe l’inaugura avec une victoire 2 à 1 contre Barracas Central, pour la première journée du championnat de deuxième division. Cette année-là, Argentinos finit champion et espérait monter en première division. La Fédération Argentine refusa l’accession en raison du stade qui n’était pas aux normes de la première division. Certaines légendes racontent que le recyclage des matériaux donna une enceinte d’une piètre qualité, au point que l’on pouvait imaginé que le stade avait été ravagé par un typhon. Mais, le surnom ne naquit pas à ce moment. Il apparaît réellement dans la presse en octobre 1955. A la suite d’une victoire 6 à 1 contre Argentino de Quilmes, le quotidien, El Líder, titra le lendemain, el Tifón de Boyacá, l’équipe d’Argentinos ayant balayé à la manière d’un typhon ses adversaires. 1955 fut l’année de la renaissance pour le club qui accéda à la première division argentine après 18 ans de purgatoires. Une première époque dorée démarra avec des joueurs comme Oscar Di Stéfano, Héctor Pederzoli et Orlando Nappe.
#336 – Boca Juniors : los Bosteros
Les bouseux. Deux jours après le décès de Maradona, hommage au club de sa carrière avec Boca. Les versions sont nombreuses concernant l’origine de ce surnom. Mais, dans tous les cas, il fut utilisé au départ par les adversaires qui venaient à la Bombonera et le surnom n’était évidemment pas flatteur. Pourtant, au fil des années, les supporteurs de Boca l’ont appréhendé et en sont désormais fiers. Aujourd’hui, dans les travées de la Bombonera, on entend monter des tribunes le chant « Yo soy ‘bostero’, es un sentimiento, no puedo parar » (Je suis un bosteros, c’est un sentiment, qui ne peut pas partir). Ils en sont d’autant plus fiers qu’il caractérise les origines du club et s’oppose au surnom de son rival, River. En effet, River est le club des classes sociales favorisées de Buenos Aires et est surnommé Millonarios (millionnaires). Tandis que Boca puise ses racines dans les couches laborieuses de la ville.
Quelque soit la version, bosteros rappelle un lien entre les excréments, les déchets et le club de Boca. Certains prétendent qu’avant la Bombonera se trouvait une briqueterie qui utilisait des excréments de cheval ou de vache comme matière première. D’autres suggèrent que le quartier de la Boca était souvent inondé, entrainant des débordements des égouts. D’ailleurs, les supporteurs de River chantent à ce propos « La Boca, la Boca se inundó y a todos los bosteros la mierda los tapó » (La Boca, La Boca a été inondée et tous les bouseux ont été couverts de merde). Dans la même lignée, l’origine pourrait s’expliquait par la proximité du stade de Boca avec la rivière Riachuelo qui serait pleine de déchets et de fumier. Ceci aurait alors amené des effluves peu agréables dans le stade qui auraient inspirées les adversaires.
Mais, une autre version présente une histoire moins désobligeante pour les supporteurs de Boca. Les habitants du quartier de La Boca étaient appelés boteros (batelier) car ils devaient utiliser des bateaux pour traverser la rivière Riachuelo. Des fans rivaux auraient déformé boteros en bosteros pour insulter les supporters de Boca Juniors.
#312 – Gimnasia y Esgrima La Plata : el Lobo
Le loup. Jusqu’en 1953, le club était caricaturé sous les traits d’un boucher, en raison d’un autre surnom du club : lors triperos (les tripiers, cf. #621). Mais, selon le site du club, Gimnasia était déjà représenté parfois sous la forme d’un loup. Ce dernier surnom gagna en popularité au début des années 1950. En 1953, un dessinateur dénommé Julio Cesar « Pilo » Trouet aimait croquer les clubs de football en les associant à des personnages et ses caricatures accompagnaient les articles du journal « La Plata » sur les rencontres dominicales.
Toutefois, il n’était pas satisfait de l’image du boucher pour le club de Gimnasia y Esgrima. Après en avoir discuté avec des amis, il publia une caricature dans la journal régional « El Día » où le club était représenté sous la forme d’un loup. Pourquoi un loup ? Deux raisons inspirèrent le dessinateur. Tout d’abord, le stade du club, depuis 1929, se situe dans le seul parc de la ville, dénommé Paseo del Bosque. Le stade dont le vrai nom est Estadio Juan Carmelo Zerillo hérita du surnom, el Bosque (la forêt). Or, que trouve-t-on dans une forêt ? Des loups. Ensuite, l’équipe jouait un football rapide, rusé et audacieux, caractéristiques que le loup symbolisait.
Les fans adoptèrent ce symbole lors de la grande campagne de la saison de 1962. Après un début de saison moyen, où le club perdit à domicile 1 à 0 face à son rival d’Estudiantes, Gimnasia y Esgrima demeura invaincu pendant 15 matchs de suite. Ce parcours hissa le club à la première place du classement à quelques matchs de la fin du championnat. Au final, il termina à la 3ème place avec 16 victoires, 6 nuls et 6 défaites. Emmené par les buteurs Alfredo « Tanque » Rojas avec 17 buts et Diego Bayo avec 10 buts, l’équipe marqua 47 buts pour 28 buts encaissés. Comme de nombreuses équipes perdirent dans l’enceinte de Gimnasia y Esgrima, les supporteurs estimèrent que le loup était alors le symbole du club. Aujourd’hui, le loup est la mascotte du club.
#288 – CA San Lorenzo : los Cuervos
Les corbeaux. Au début de 1907, un groupe de jeunes garçons enthousiastes dirigé par Federico Monti et Antonio Scaramusso passait des heures à jouer au football à l’intersection des rues México et Treinta y Tres Orientales, dans le quartier de Almagro à Buenos Aires. Lors d’un match, un tramway faillit renverser un des enfants. Jouer au football devenait alors de plus en plus dangereux avec l’augmentation du trafic. L’arrivée du père Salésien Lorenzo Bartolomé Massa dans le quartier fut décisive pour la fondation du CA San Lorenzo de Almagro. En 1908, il fut nommé directeur de l’Oratoire de San Antonio qui se situait rue México et avait un objectif de sortir les enfants des dangers de la rue. Il proposa alors aux enfants de venir jouer dans le jardin de l’Oratoire en échange de leur présence à la messe du Dimanche.
Avec ce soutien, le 1er Avril 1908, le club fut fondé. En l’honneur du prête, les membres souhaitèrent donner au club son nom mais l’ecclésiastique refusa. Après quelques débats, le prête et les membres validèrent le nom de San Lorenzo en hommage au saint San Lorenzo (Saint Laurent de Rome) et à la bataille éponyme (l’un des combats les plus importants pour l’indépendance de l’Argentine qui se déroula le 3 Février 1813 qui se déroula là où se tint désormais la ville de San Lorenzo, dans la province de Santa Fe, à 30 kilomètres de Rosario). San Lorenzo rendait également indirectement hommage au Père Lorenzo Massa mais mettait officiellement en valeur le Saint, qui était également le saint patron des charbonniers, métiers qu’exerçaient la plupart des parents des jeunes membres fondateurs du club.
Né sous le patronage d’un prête, les adversaires commencèrent à surnommer le club los Cuervos car les corbeaux avaient une robe noire, similaire à la soutane que portaient les prêtes. Evidemment ce terme était utilisé dans un sens péjoratif, l’oiseau véhiculant une image de nuisible. Mais les supporteurs de San Lorenzo se l’approprièrent et il est devenu depuis un des surnoms populaires du club.
#274 – CA Independiente : los Diablos Rojos
Les diables rouges. Les diables, les rouges, les diables rouges sont indistinctement utilisés comme surnom pour Independiente. Et tous ces surnoms proviennent d’une histoire de style de jeu. Fondé en 1904, les premières équipes jouaient avec un maillot blanc et bleu, équipement hérité d’un club disparu. Mais, en 1908, le club anglais de Nottingham Forest réalisa une tournée en Argentine et affronta la meilleure équipe argentine de l’époque, Alumni. Cette dernière reçut une raclée (défaite 6-0). Dans les travées du stade, le président-fondateur d’Independiente, Arístides Langone, fut impressionné par le jeu des anglais ainsi que leur maillot rouge. Cette admiration l’amena à prendre la décision d’équiper Independiente avec des maillots similaires. Une autre légende raconte que ces maillots reflétaient le climat politique en Argentine à cette époque. où le socialisme et la gauche s’éveillaient. En tout cas, ce sont peut-être ces maillots rouges qui inspirèrent le jeu offensif du club en 1926. En cette année, le club remporta la Copa de Competencia de Primera División et le Campeonato de Primera División en alignant une ligne d’attaque composée de Manuel Seoane, Luis Ravaschino, Zoilo Canavery, Alberto Lalín et Raimundo Orsi. Le journaliste Hugo Marini, du journal Crítica décrivit ces attaquants comme des armes létales pratiquant un jeu diabolique. Un style unique qui les distingua des autres équipes et c’est pourquoi Marini les baptisa Los Diablos Rojos.
#258 – CA Platense : los Calamares
Les calamars. Le club argentin gagna son surnom dans les années qui suivirent sa fondation. Tout d’abord, le CA Platense fut fondé le 25 mai 1905 dans le quartier de Recoleta à Buenos Aires par un groupe de jeunes. En 1908, Platense inaugura son terrain qui était situé proche du Río de la Plata, à la hauteur du quartier de Núñez (à l’intersection de l’Avenue de la Liberté et de Manuela Pedraza – non loin du Stade du Monumental où évolue aujourd’hui River Plate). Ils demeurèrent dans cette enceinte jusqu’en 1917.
Quand il pleuvait, le stade pouvait être « inondé ». Le terrain restait tout de même praticable et les joueurs finissaient alors les matchs recouverts de boue. Les joueurs de Platense s’accommodèrent de ces circonstances et jouèrent leurs meilleurs matchs, selon la presse et les spectateurs. Le journaliste Antonio Palacio Zino déclara que « los muchachos se movían como calamares en su tinta » (les garçons bougeaient comme un calamar dans leur encre). L’équipe hérita alors de ce surnom.
#251 – CA Huracán : el Globo
Le ballon. Un ballon pour jouer au football constitue la base. Sauf que le ballon qui fait le surnom du club argentin n’est pas la balle en cuir mais une référence à une montgolfière. Pendant les premières années d’existence, l’organisation du club fut chaotique et il fallut 7 ans pour se stabiliser. En 1907, le club se chercha un nouveau nom (initialement en 1903 le club se dénomma « los Chiquitos de Pompeya » puis en 1905 devint « Defensores de Ventana »). Américo Stefanini, l’un des promoteurs de la restructuration du club, voulait l’appeler « Verde esperanza y no pierde » (l’espoir vert et ne perd jamais) tandis que d’autres proposèrent « Defensores de Nueva Pompeya » ou « Defensores de Villa Crespo ». Les membres de la nouvelle direction allèrent dans une librairie avec l’intention de commander un tampon avec le nom du club, mais ils ne purent le faire. Selon une version, ils n’avaient pas assez d’argent pour commander un tampon comportant toutes les lettres du long nom du club. Un autre histoire soutient qu’en réalité le libraire, surnommé Richino, recommanda un nom plus court, car celui choisi était trop long pour un club de football. Finalement, ils aperçurent un livre avec la légende « El Huracán », et optèrent alors pour ce nom.
Le 28 décembre 1909, Jorge Alejandro Newbery, le pionner de l’aviation argentine, relia le quartier de Belgrano, dans la ville de Buenos Aires, à la ville brésilienne de Bagé, à bord d’un ballon dénommé Huracán. Il établit un record en parcourant les 550 kilomètres qui séparait les deux villes (via 3 pays) en 13 heures. Pour rendre honneur à cet exploit, les membres statuèrent que l’écusson du club représenterait le ballon Huracán en rouge sur fond blanc. En février 1911, Jorge Alejandro Newbery donna son accord pour l’utilisation de l’image de son ballon. En mai de la même année, le Conseil d’administration du club nomma Jorge Newbery membre d’honneur et plus tard fit de lui son premier président d’honneur. Enfin, entre 1912 et 1914, le club réalisa deux accessions et atteignit la première division. Le club adressa alors un télégramme à Jorge Newbery : « Hemos cumplido, el Club Atlético Huracán, sin interrupción conquistó tres categorías, ascendiendo a primera división, como el globo que cruzó tres repúblicas » (nous avons accompli, le Club Atlético Huracán, sans interruption, trois accessions, jusqu’en première division, comme [votre] ballon qui traversa trois républiques).
De ce surnom, il existe aussi le diminutif, Globito.
