Le football à Montpellier connut de nombreux soubresauts, avec un exploit remarquable, et surtout de nombreuses fusions pour enfin arriver au Montpellier HSC. Avant guerre, le football montpelliérain, représenté par le Stade Olympique Montpelliérain, navigua dans les championnats régionaux avant d’atteindre à deux reprises la finale de la Coupe de France (1929 et 1931), pour une victoire (1929). Puis, avec l’apparition du professionnalisme et du Championnat de France, le club alterna entre seconde et première division. Après guerre, l’ascenseur continua, bien que le club fréquenta plus la seconde que la première division. En 1969, les problèmes financiers s’accumulaient et le club fut obligé d’abandonner le statut professionnel. Il redescendit alors dans les championnats amateurs. A partir de là, plusieurs fusions se réalisèrent entre différents clubs pour arriver au Montpellier HSC. En particulier, le 1er juin 1974, une nouvelle fusion eut lieu entre le Montpellier Littoral SC, successeur du SOM, et l’AS Paillade, club du quartier éponyme. Puis, avec la fusion du club avec l’équipe corporatiste de Louis Nicollin, une nouvelle vie débuta pour le football à Montpellier. Même si aujourd’hui, le club considère que sa véritable création remonte à l’arrivée de Louis Nicollin, le quartier de la Paillade lui est toujours associé. Notamment car le Stade de la Mosson s’y situe.
Cela a donné aussi comme surnom, les pailladins.
