#623 – K Lierse SK : Pallieters

On peut avoir 112 ans d’existence et remporté 4 Championnats de Belgique et deux Coupes nationales, cela ne constitue pas pour autant un paravent contre la faillite. Surtout en Belgique, où le football professionnel a beaucoup souffert depuis l’Arrêt Bosman (faillite ou fusion des clubs fondés avant 1930 : RFC Seraing en 1996, Boom FC en 1998, K. Beerschot en 1999, Entente Sambrevilloise en 2000, RCS Saint-Josse en 2001, Stade Leuven et RRC Tournaisien en 2002, RWD Molenbeek et RFC Athois en 2003, KVK Waaslandia en 2004, KV Ourodenberg-Aarschot en 2007, KFCV Geel en 2008, RAA Louviéroise en 2009, Excelsior Mouscron et SRU Verviers en 2010, Vilvoorde FC en 2011, KV Hemiksem en 2013, Ans FC en 2014, R. Albert Elisabeth Club Mons en 2015, K. Sportkring Halle en 2017, KSV Roulers en 2019, KSC Lokeren en 2020). La liste n’est évidemment pas exhaustive mais elle traduit assez bien l’hécatombe.

Fondé en 1906, le club de la ville de Lier fit pour sa part faillite définitivement en 2018 et partageait son surnom Pallieters avec les habitants de la ville. Ce terme flamand, qui n’a pas de traduction en français, caractérise une personne qui prend la vie facilement, un bon vivant, quelqu’un qui profite du jour présent et provient du titre du roman de Felix Timmermans (paru en 1916). Né à Lier en 1886 et mort dans cette même ville en 1947, Timmermans était profondément attaché à cette cité et fut un grand défenseur de l’identité culturelle flamande. Considéré comme l’un des plus grands auteurs flamands, il connut le succès grâce au roman Pallieter traduit en quarante langues, et qui fut adapté au cinéma en 1976. Le livre à l’intrigue décousue décrit les aventures d’un adulte assez banal dans sa région de Netheland, près de Lier. Profitant des choses simples et parfois éphémères, le « héros » glorifie la nature et s’extasie naïvement de la vie en général. Timmermans imagine un Netheland comme un paysage paradisiaque dans lequel vit son héros simplement et au rythme des saisons, au sein d’une communauté joyeuse, solidaire et unie par la nature. Ainsi, l’écrivain mit en valeur le monde rural flamand et utilisa de nombreux mots et expressions du dialecte de Lier. La renommée du roman, qui célèbre la vie quotidienne et la culture de la région de Lier, conduisit à surnommer les habitants de la ville et les joueurs du club Pallieters.

#569 – KAS Eupen : les Germanophones

Eupen, ville de près de 20 000 habitants, se situe en Wallonie mais se trouve aussi être la capitale de la communauté germanophone de Belgique. Face aux wallons francophones et aux flamands néerlandophones, 9 communes regroupent les populations germanophones de Belgique, héritage du traité de Versailles. Lorsque la Belgique déclara son indépendance des Pays-Bas en 1830, le pays se coupait en deux communautés : wallons et flamands. Puis, la Première Guerre Mondiale éclata et la Belgique fut envahie par les allemands. En 1919, après la défaite allemande, la Belgique obtint réparation en récupérant une petite partie du territoire allemand (article 27 du Traité de Versailles). Ainsi, Eupen, qui était auparavant une ville allemande rattachée à Aix-la-chapelle, se retrouva en Belgique avec les 8 autres communes. En 1970, la communauté germanophone, qui compte aujourd’hui près de 78 000 personnes, fut dotée d’un parlement et au début des années 1980 d’un gouvernement.

En 1945, le AS Eupen vit le jour avec la fusion de deux clubs, Jeunesse Eupen et FC Eupen 1920. A la sortie de la guerre, l’allemand n’était pas vraiment à l’honneur et les membres fondateurs préfèrent doter le club d’un nom français : Alliance Sportive Eupen. Si le club réussit à se hisser en seconde division belge dans les années 1970 (voire même fleurter avec l’accession en première division en 1974), l’AS Eupen n’attirait pas les foules et voyaient de nombreuses personnes traverser la frontière pour aller supporter les équipes de Bundesliga allemande. Pire, le FC Eupen 1963, club de niveau régional, était considéré comme plus germanophone et donc réunissait parfois plus de spectateurs. L’AS Eupen comprit donc que son nom français l’empêchait d’être adopté par sa communauté locale. En 1981, la direction décida de changer le nom du club en un nom allemand et enfin apparaître comme un club germanophone. Pour conserver l’abréviation AS, le nouveau nom fut Allgemeine Sportvereinigung Eupen (Association générale des sports d’Eupen). En 1995, lorsque le club fêta ses 50 ans, il obtient le titre de Société Royale et le nom devint KAS Eupen : Königliche Allgemeine Sportvereinigung Eupen (Association Royale Générale des Sports d’Eupen). Lors de la saison 2002-2003, le KAS se bâtit pour le titre et la montée avant de finalement s’incliner lors du tour final pour la montée en D1. Avec cette épopée et l’absence de concurrence sportive dans la région germanophone, KAS Eupen devint clairement l’équipe germanophone n°1 en Belgique. En 2010, pour la première fois de son histoire, il accéda en D1, une première également pour un club germanophone.

#543 – UR La Louvière Centre : les Loups

L’animal apparaît sur le blason du club et provient directement des armes de la ville, et surtout du nom de la ville. Les armoiries de la ville, qui furent autorisées par un arrêté royal datant du 5 mars 1954, reprend le blason de la célèbre abbaye d’Aulne, sur lequel a été rajouté une louve. Justement l’abbaye d’Aulne possédait des terres importantes qui correspondaient au territoire actuel de la ville et qui était dénommées, dans les chartes du XIIème siècle, en roman, menaulu ou meneilut (ce qui signifie le repère du loup). Ceci paraît logique car ce territoire était constituée de bois, où des loups devaient vivre. Le nom se transforma en latin en luperia en 1157 puis lovaria en 1168, gardant toujours le lien avec le loup. Puis, en 1217, le nom fut retraduit en lovière, puis le lovière en 1284. Enfin, le nom définitif de La Louvière apparût, pour nommer une ferme (La Grande Louvière, dont la Chapelle est encore visible).

Au centre de la ville, sur la place de la louve, se dresse depuis 1953 une statue, réalisée par l’artiste Alphonse Darville, d’une louve, ressemblant à la louve capitoline, avec ses mamelles. Elle rappelle la légende des loups. Selon cette histoire, une louve aurait allaité un enfant dans la région.

#503 – RFC Liège : les Sang et Marine

Le surnom reprend les couleurs du club, rouge et bleu foncés. En 1892, comme dans beaucoup d’autres villes, les expatriés anglais à Liège importèrent le football et furent partie prenante à la création du premier club de la ville. Pour l’anecdote, le RFC Liège fut créé par les membres du club cycliste de Liège Cyclist’s Union, qui la même année, lança la Doyenne des Classiques, Liège-Bastogne-Liège. Lors du premier match officiel face au Bruxelles FA, les joueurs arboraient un maillot rayé jaune et noire. A l’automne suivant, une revanche contre le Bruxelles FA fut organisée. Cette fois, l’équipement des joueurs se composa d’un maillot aux couleurs rouge et bleu. Plusieurs joueurs de Liège étaient anglais et rapportèrent dans leur valises les couleurs de leur club de cœur, le rouge et le bleu de Dulwich Hamlet, une équipe du sud de Londres. Ce fut un succès avec une victoire 3 buts à 1. Aujourd’hui, le club de Dulwich, qui évolue entre la 6ème et 7ème division anglaise, porte un maillot bleu et rose.

#473 – Saint-Trond VV : de Kanaries

Les canaris. Comme beaucoup de club évoluant en jaune, l’oiseau s’imposa comme surnom. Le club fut fondé le 23 février 1924 et officiellement rejoignit l’Association belge de football le 13 juin de la même année sous le nom de Sint-Truidensche Voetbalvereeniging. Le club émergea après la disparition de deux équipes locales à Saint-Trond : Gold Star Sint-Truiden et Union Sint-Truiden. Pour les couleurs, les fondateurs reprirent celle de la ville. En effet, le drapeau de la cité représente un lion rampant de gueules (rouge), avec un fond biseauté d’or (jaune) et d’azur (bleu). Le lion provient du blason du Duché de Limbourg. En revanche, l’origine des couleurs jaune et bleu en arrière-plan est inconnue, mais elles sont associées à la ville de Saint-Trond depuis des décennies.

#442 – Royale Union Saint-Gilloise : les Apaches

La tournée de Buffalo Bill en Europe et en Belgique qui donna le surnom au club de Gent (cf article #69) et qui illustrait les luttes avec les indiens au Far West n’est pas directement à l’origine de ce sobriquet donné aux joueurs de l’Union. S’il fait bien référence au peuple indien, il est surtout lié aux bandes criminelles du Paris de la Belle Époque qui étaient surnommées les Apaches. Au début du XXème siècle, dans les classes populaires habitant l’Est parisien naquirent des bandes de délinquants qui se différenciaient du grand banditisme par leurs actes de violence gratuite et leurs habits distinctifs (pull rayé, foulard rouge, casquette à visière). Ce surnom, écrivait un juge au tribunal de la Seine en 1907, « est depuis quelques années une façon de désigner tous les individus dangereux, ennemis de la société, sans nation ni famille, déserteurs de tous les devoirs, prêts aux affrontements les plus audacieux, et à toutes sortes d’atteintes aux personnes et aux biens ». Ces bandes, qui faisaient face à une police dépassée en nombre et en moyen, firent trembler la bourgeoisie parisienne. Ce surnom fut attribué par la presse à ces bandes à partir de 1900 afin d’assimiler les mœurs de ces voyous à celles supposées des apaches du Far West. En effet, à l’époque, les récits erronés, empreints de brutalités et de faits sanglants, sur le Far West et les terrifiants Peaux-Rouges circulaient en Europe, la tournée de Buffalo Bill véhiculant ces fantasmes.

Comment le surnom arriva à Bruxelles ? Il semble que dans les mêmes années, l’Union développait un jeu brutal où il arrivait fréquemment que l’équipe adverse se retrouvait avec des joueurs blessés à l’issue du match. Le lien fut donc établi avec les délinquants violents parisiens et les joueurs de l’Union. Toutefois, d’autres avances que le lien serait les origines modestes communes aux malfrats parisiens et aux joueurs de l’Union.

#415 – KV Mechelen : de Kakkers

Les cacas. Le surnom n’est évidemment pas flatteurs et fut donné aux supporteurs du club de Malines. En 1904, des étudiants de 3 écoles catholiques différentes (l’internat Saint-Victor d’Alsemberg, l’Université de Louvain et le collège Saint-Rombout) se réunirent pour créer un club afin de pratiquer leur sport favori, le football. Puis, le 28 janvier 1906, le club s’affilia à la fédération belge de l’URBSFA et le club élit à la tête de son conseil d’administration le chanoine, Francis Dessain. Le club était alors définitivement associé au mouvement catholique. A l’inverse, l’autre club de la ville, le Racing Mechelen, représentait plutôt celui de la classe moyenne de gauche. Dans les années 20, lors des derbys, les supporteurs du Racing surnommèrent péjorativement ceux du KV les kakkers, en faisant un « jeu de mot » entre katholieke (catholique) et kakker (caca). Cette version paraît la plus probable mais ce n’est pas la seule. Les autres histoires sont en revanche bien plus drôles. Dans l’une, un ancien président du KV Mechelen portait un chapeau haut de forme quand il venait assister au match. Puis, il s’asseyait sur son chapeau en guise de chaise, le long du terrain. La scène fut immortalisée par un photographe qui publia l’image dans les journaux le lendemain. Evidemment, les lecteurs imaginèrent tous la même chose : le président du KV faisait caca. Dans l’autre histoire, nous sommes plus proche de la blague que de la légende mais elle mérite d’être raconté. Les deux clubs furent fondés en 1904 et s’affilièrent à la fédération en 1906. Lors de l’affiliation, un numéro unique d’identification était attribué au club et ceux-ci étaient simplement donnés dans l’ordre de la date d’affiliation. Le représentant du KV Mechelen se présenta à la fédération mais s’en alla aux toilettes faire la grosse commission. Pendant ce temps, celui du Racing arriva et affilia le club. Aujourd’hui, le Racing a le numéro matricule 24 tandis que le KV a le matricule 25. Quelque soit la véritable raison de ce surnom, comme souvent, les supporteurs, dont il était censé se moquer, se l’approprièrent et en sont aujourd’hui fiers, au point d’organiser une campagne dénommée « kakken for life » (caca pour la vie) où étaient vendus des rouleaux de papier toilette aux couleurs du club.

#394 – KV Courtrai : de Kerels

Les gars, les hommes. Au Moyen-Age, dans les pays germaniques et anglo-saxons, il existait une classe sociale qui regroupait des hommes libres de basse naissance, généralement un paysan. S’ils devaient rester fidèle à leur seigneur et au roi, ils jouissaient d’une assez grande liberté par rapport aux serfs. En Angleterre, cette classe sociale portait le nom de churl et kerel pour les contrées néerlandophones. Ces termes dérivent des mots d’ancienne langue germanique, karilaz, karl, karal, dont le sens était « homme ». Au XIVème siècle, la Flandres était occupé par des vassaux du Roi de France et les conflits entre les deux se multiplièrent. La ville de Courtrai était alors devenue le symbole de l’esprit d’indépendance des Flandres. En 1323, plusieurs rebellions paysannes éclatèrent dans les Flandres maritimes suite à la mauvaise récolte, le refus de payer la dîme et les impôts ainsi qu’une haine de la noblesse et de l’autorité. En particulier, le Comte de Flandres, Louis II de Nevers, tenta de lever un nouvel impôt pour payer les amendes dues aux français suite à la paix d’Athis. Les villes dont principalement Bruges et Courtrai prirent le relais de ces révoltes. En 1324, Louis II arriva à Courtrai mais sans armée pour contenir la révolte et dut négocier. Une première paix fut trouvée alors. Mais, en 1325, l’agitation reprit après le meurtre d’un artisan par un chevalier et l’arrestation de six Brugeois par le Comte de Courtrai. Bruges prit les armes et le comte fut fait prisonnier par les habitants de Courtrai. Après la mort du roi Charles IV de France, le Comte Louis II demanda de l’aide au nouveau roi, Philippe VI. Ce dernier accepta et l’armée royale écrasa la rebellion flamande à la bataille de Kassel le 23 août 1328. Cette révolte paysanne est connue comme la révolte des Karls (kerel) ou soulèvement de la Flandre maritime.

#335 – Royal Excel Mouscron : les Hurlus

Les hurlus étaient le nom donnés à certaines populations protestantes (calviniste) qui vécurent principalement à Lille, Tournai et Mouscron. Leur origine remonte au XVIème siècle, quand les luthériens tentèrent de propager leur religion dans les Flandres. Au XVIème, la France comme l’Europe étaient terrassés par les guerres de Religion qui opposaient les catholiques aux protestants. La Réforme naquit au sein du Saint-Empire romain germanique quelques années auparavant (1517) avec le moine Martin Luther et se répandît rapidement en Europe du Nord. Mais ce nouveau schisme, qui remettait en cause directement les orientations prises par et finalement le pouvoir de Rome, souleva les protestation de ceux restés fidèles au Pape. Ceci amena malheureusement à des affrontements entre les deux camps dans toute l’Europe. Ainsi, en août 1572, se produisit le massacre de la Saint-Barthélemy en France. Dans les Pays-Bas espagnoles (comprenant à l’époque principalement le Benelux), l’affrontement confessionnel se traduisit par une guerre d’indépendance vis-à-vis de l’Espagne, état catholique. Dans ce contexte, les hurlus furent persécutaient par les catholiques espagnoles et belges et se réfugièrent pendant quelques années au Mont-à-Leux, à Mouscron, avant de s’y emparer du château des Comtes. Le nom d’hurlu dériverait du mot « hurleur » car ils hurlaient au moment de leur persécution (aussi bien par douleur que pour prévenir les autres membres). Bien que certains avancent que les lillois les surnommaient ainsi car ils hurlaient lors de leurs attaques. Cette hypothèse rejoint l’autre possible étymologie du mot qui pourrait provenir du néerlandais huurlingen (se vendre/mercenaires). Car persécutés mais aussi persécuteurs. En effet, leurs chefs ayant été arrêtés ou ayant pris le chemin de l’exil, les hurlus furent rapidement livrés à eux-mêmes. Ils se transformèrent alors en bandes ou recrutèrent des mercenaires qui malmenèrent les populations catholiques et les églises locales. Hurlu aurait alors désigné ces bandes de mercenaires. Suite à leur reddition à Mouscron le 24 juillet 1578, Courtrai fut également libéré des hurlus quelques temps plus tard. En 1582, ils furent battus à Tournai et le 22 juillet, ils se replièrent et attaquèrent Lille. Mais, les archers lillois et la population locale menée par Jeanne Maillotte repoussèrent les hurlus. Ce fut alors la fin de ces bandes protestantes. Aujourd’hui, il reste assez peu de trace de cette épisode. Toutefois, depuis les années 1970, à des fins commerciales, Mouscron organise des festivités sur le thème des Hurlus, chaque premier week-end d’Octobre. Le hurlu, qui symbolise la rebellion et la résistance face à l’autorité et les puissants, semble bien représenter l’esprit de Mouscron. Il est devenu le surnom des habitants de la ville comme du club et de ses supporteurs. En 2007, la ville fit ériger une statut représentant un hurlu sur la Grand-Place.

#314 – Cercle Bruges KSV : de Vereniging

L’association. Le Cercle Sportif Brugeois fut fondé le 9 avril 1899, dans un contexte de tension politique encore vive. Au milieu du XIXème siècle, l’éducation en Belgique était assurée par les autorités catholiques, chaque commune comptant une école catholique. L’Église palliait les insuffisances de l’Etat et assurait une fonction de service public. Mais elle avait aussi une main mise dangereuse et partiale sur l’esprit des générations futures de la Belgique. Face à cette situation de dépendance, les nouveaux gouvernements libéraux entamèrent un processus de laïcisation de l’école. Bien entendu, le mouvement religieux y résista. La création des établissements, le choix des matières enseignées, le contrôle des manuels scolaires et la désignation des enseignants constituèrent des sujets de bataille entre les deux camps. Entre 1879 et 1884, cette affrontement atteignit son paroxysme dans ce qui s’appela la première guerre scolaire. Dorénavant, chaque village possédait son école catholique et son école laïque. En 1899, les anciens élèves de l’Institut Saint-François-Xavier de Bruges (Sint-Franciscus-Xaveriusinstituut) affrontaient au football ceux de l’Athénée royal, école d’Etat. L’établissement catholique décida d’organiser cette jeune équipe de football naissante. Le CS Brugeois fut donc créé au sein de l’association sportive de l’Institut, Vereeniging der Oud Leerlingen Broeders Xaverianen (Association des Anciens Elèves des Frères Xavériens). Cette association comptait déjà d’autres sections sportives comme le tennis, le cyclisme, la course à pied et le cricket et laissa son empreinte sur le surnom de l’équipe de football.