#872 – CSD Concepción : León de Collao

Le lion de Collao. Ce surnom a une histoire particulière car il fut d’abord attribué à un joueur. Puis, au fil du temps, il se rependit et se confondit alors avec le club. Dans les années 1960, le CSD Concepción recruta un défenseur nommé Haroldo Peña. Il évolua de longues années sous les couleurs lilas du club et avec qui il parvint à atteindre l’élite chilienne. Après un match contre l’Universidad Técnica del Estado, l’entraineur de ce dernier déclara « si perdimos fue porque ellos tenían un león y al medio » (Si nous avons perdu, c’est parce qu’ils avaient un lion au milieu) ou alors que Haroldo Peña défendait comme un lion. En effet, il se battait sur un terrain avec ferveur et détermination. Collao est le nom de l’avenue où se situe le stade du club, Municipal Alcaldesa Ester Roa Rebolledo, et c’est devenu le surnom de l’enceinte. Puis, le surnom fut popularisé par le journaliste de « El Sur » Luis García Díaz. En 1998, les dirigeants de Concepción décidèrent de changer le blason du club. Ne se sentant pas soutenu par la municipalité, ils supprimèrent de l’écusson les armoiries de la ville et rendirent hommage à l’une des grandes idoles de l’histoire des lilas, Haroldo Peña, le León de Collao. A partir de là, le maillot du club affichait la figure du roi des animaux (visage regardant droit devant) dans un cercle blanc. Depuis, le club a modifié son blason pour revenir aux armoires de la ville avec l’aigle impérial de Charles Quint.

#735 – CDU Concepción : los del Campanil

Ceux du campanile. Si le club omnisport (et sa section football) est assez jeune avec une création en 1994, il dépend de l’Université de Concepción, la troisième plus ancienne université du Chili, fondée le 14 mai 1919. L’université rassemble près de 30 000 étudiants et 1 300 professeurs sur 3 sites, dont le principal est celui situé dans la ville de Concepción. Construit en 1919, s’étendant sur 1 500 hectares, ce campus a été reconnu comme un site du patrimoine national en 2016 par le Conseil des monuments nationaux du Chili. En 2010, les autorités en charge de célébrer le Bicentenaire du Chili distinguait déjà le campus comme l’une des infrastructures les plus remarquables de la première moitié du XXème siècle. Les habitants de Concepción le considèrent comme une icône de la ville de Concepción et un lieu de promenade. Deux monuments demeurent emblématiques de ce campus : l’Arche et le Campanile. Inspiré par les campus américains, le fondateur de l’Université, Enrique Molina Garmendia, proposa la construction d’un campanile en 1941. Achevée en 1943, cette tour, haute de 42,5 mètres, fut influencée par le design de la célèbre Tour Sather de l’Université de Californie à Berkeley construite entre 1914 et 1917. Enrique Molina Garmendia avait présenté ce projet comme le symbole universitaire par excellence, un signe de droiture et d’élévation. C’est ce qu’est bien devenu le campanile, un patrimoine architectural et un symbole de l’Université et de la ville. Il est souvent repris sur des timbres, des fresques … . Il s’affiche également et logiquement sur le blason du club sportif de l’Université.

#697 – CD Santiago Wanderers : el Decano

Le doyen. Vous savez d’où vient ce surnom. Le club de Santiago Wanderers est le doyen du football chilien. Selon l’histoire du club, il fut fondé le 15 août 1892 par 27 jeunes garçons créoles de la ville (pour d’autres 30). Toutefois, cette date demeure débattue car, après le tremblement de terre, qui frappa Valparaiso en 1906, détruisit le siège du club et fit disparaître les documents officiels de sa création. Certains chercheurs avancent donc que le club fut créé plutôt autour de 1895 ou 1896. Santiago Wanderers n’est pas le premier club créé au Chili. Il semblerait que la première association s’établit également à Valparaiso mais au sein de la communauté britannique. Au début du XIXème siècle, Valparaiso était une simple crique mais avec l’indépendance qui gagna le continent sud-américain au milieu du XIXème siècle les marchands britanniques s’établirent au Chili. Ils industrialisèrent le jeune pays, notamment en développant Valparaiso, qui devint le premier port du pacifique. Dans leurs bagages, cette immigration britannique amena aussi ses coutumes et les sports qui émergèrent outre-manche, dont le football. Ainsi, au sein de l’école The Mackay and Sutherland School de Valparaiso naquit la première équipe de football du Chili, Mackay and Sutherland Football Club, en 1882. Dans la foulée, d’autres clubs portés à la communauté britannique apparurent en particulier à Valparaiso (Valparaíso FC, Valparaíso Wanderers, Chilian FC). Les créoles observèrent ces nouvelles pratiques et furent séduits. Santiago Wanderers émergea donc en 1892, en étant le premier club où les joueurs chiliens étaient majoritaires. De plus, il se démarqua pour être l’une des premières entités sportives à rédiger tous ses procès-verbaux et publications en espagnol, alors que les autres clubs de l’époque le faisaient en anglais (du fait de leur origine et direction britannique). Enfin, les fondateurs auraient opté pour le nom de Santiago (le nom de la capitale chilienne alors que le club réside à Valparaiso) pour lui donner une attache, une identité nationale. Aujourd’hui, les autres clubs fondé avant les Wanderers ont disparu, souvent dans les années 1910. Pour certains, comme leurs membres et joueurs étaient issus de la communauté britanniques, ces derniers partirent combattre avec l’armée de leur pays lors de la Première Guerre Mondiale. Malheureusement, les clubs ne se relevèrent pas de ces départs et surtout de leurs décès.

#668 – CD Cobresal : los Mineros

Les mineurs. Vainqueur de la Coupe du Chili en 1987 et du Championnat en 2015, le club réside dans la petite ville d’El Salvador, qui compte un peu plus de 8 000 habitants, et qui se situe dans la région minière d’Atacama. En effet, le Chili dispose d’importantes ressources de minerais, en particulier de cuivre. Le pays demeure le premier producteur de la planète (plus de 30% de la production mondiale) et plus de 5,6 millions de tonnes de cuivre ont été extraits en 2013. L’activité minière représente plus de 50% de ses exportations et près de 20% de son PIB. L’extraction du cuivre s’effectue surtout au nord du pays, dans le désert d’Atacama où se situe 4 grandes mines, dont celle d’El Savador. L’extraction de cuivre était déjà réalisée par le peuple précolombien des Atacamas mais ce fut en 1959 que la mine actuelle fut mise en service par la société américaine Andes Copper Mining. La découverte de ce filon permit de trouver du travail pour les mineurs de la ville de Potrerillos, dont la mine était épuisée. La ville d’El Salvador (le sauveur) fut alors créée de toutes pièces et organisées dans le seul but de servir les besoins de la nouvelle mine de cuivre. En 1971, l’industrie du cuivre fut intégralement nationalisée par Pinochet au sein de la compagnie publique, Codelco. En 1979, la Codelco soutint la fondation du club de football, qui reprit dans son blason (casque de mineur et la croix Ânkh, symbole utilisé par les alchimistes pour le cuivre et logo de la Codelco) et ses couleurs (orange, couleur du cuivre et de la Codelco) les représentations de cette activité économique. Codelco finança en partie la construction du stade du club, qui se nomme El Cobre (le cuivre). L’apogée de la mine fut atteint au début des années 1980. L’épuisement des réserves conduisit la Codelco à prendre la décision de fermer la mine au milieu des années 2000. La production commença alors à réduire mais en 2010, la présidente du pays décida la prolongation de l’activité de la mine au moins jusqu’en 2021. En 2020, 56 302 tonnes de cuivre était extrait de cette mine et 1 438 personnes y travaillaient.

#626 – Huachipato FC : los Acereros, los Siderúrgicos

Ceux de l’acier, les sidérurgistes. Basé dans la ville de Talcahuano, le club fut fondé le 7 juin 1947 par des salariés de la société Compañía Siderúrgica Huachipato qui détient l’usine sidérurgique de Talcahuano. En raison du coût élevé des produits provenant de l’aciérie vieillissante de Corral, la société chilienne de développement (CORFO) décida de soutenir la construction d’une nouvelle aciérie à Talcahuano. L’usine fut construite en 1947 et officiellement inaugurée en 1950. Principale usine sidérurgique du Chili, sa capacité de production a été multipliée par plus de huit, atteignant aujourd’hui 1 450 000 tonnes d’acier liquide par an. Huachipato est un terme qui vient de la langue mapuche et signifie « piège pour la chasse aux canards ». Grand employeur de la ville, la Compañía Siderúrgica Huachipato encouragea le développement auprès de ses salariés de domaines aussi variés que l’éducation, le sport, l’art et la culture. Ainsi, l’entreprise soutient le club de football mais également la Corporación Cultural Artistas del Acero, une association culturelle créée en 1958 par des ouvriers de l’usine.

Le lien avec le monde de l’acier étant important, l’écusson du club intégra le steelmark. Ce symbole, constitué d’un cercle blanc dans lequel se trouve 3 étoiles ayant la forme d’une astroïde, de couleur jaune, rouge et bleu, fut créé à l’initiative de la société US Steel puis reprit en janvier 1960 par l’American Iron and Steel Institute pour promouvoir les industries de l’acier américaine. Il devait rappeler aux consommateurs l’importance de l’acier dans leur vie quotidienne. Les 3 astroïdes signifient : l’acier allège votre travail, illumine vos loisirs et élargit votre monde. Ils représentent également les trois matériaux utilisés pour produire l’acier : le jaune pour le charbon, le rouge pour le minerai de fer et le bleu pour la ferraille. En 1962, le fabricant d’acier Republic Steel proposa à l’équipe de football américain, Pittsburgh Steelers, de porter sur leur casque le steelmark. Ceci était logique au vue du nom de l’équipe et constituait une bonne publicité pour les producteurs d’acier. CD Huachipato suivit le mouvement et rendit hommage ainsi à ses origines.

#590 – CD Magallanes : la Academia

L’Académie. Dénommé CD Magallanes depuis 1904, le club s’appela à sa fondation en 1897 Club Atlético Escuela Normal. En effet, par décret du gouvernement chilien, la Escuela Normal Superior, l’école normale supérieure, en charge de former les futurs enseignants, fut autorisé à fonder un club de sport. Ainsi, le jour de l’anniversaire du directeur de l’école, un groupe d’étudiants encouragés par le professeur Erasmo Arellano fonda une association à vocation culturelle et sportive ouverte à tous les membres de l’école mais également au-delà des murs de cette académie. Après des fusions avec d’autres entités (soit créées au sein de l’Ecole Normale, soit au sein d’autres écoles comme la Escuela de Artes y Oficios, l’Ecole des Arts et Métiers), le club changea de nom pour Magallanes. En effet, en 1904, le club fut admis au sein de la seconde division de Santiago. Pour poursuivre le développement du club, la direction estima qu’il fallait prendre ses distances avec la Escuela Normal Superior. Ceci passa notamment par le changement du nom du club. Il est généralement admis que le nom fut tiré du conflit frontalier entre le Chili et l’Argentine pour la possession du détroit de Magellan, qui conduit au traité de 1881 où l’Argentine reconnut la souveraineté chilienne sur ce détroit situé en Patagonie, dans la région de Magallanes et de l’Antarctique chilien. Mais, même après ce détachement de l’Ecole ainsi que la disparition de l’Ecole Normale chilienne en 1974, le club et ses supporteurs restent attachés à ses origines scolaires.

#556 – CD Coquimbo Unido : los Piratas

Les pirates. Avant le XIXème siècle, Coquimbo n’était qu’une magnifique baie aux eaux calmes, proche de la ville de La Serena. En 1680, des attaques de pirates étaient attendues dans les principaux ports du Chili. Le gouvernement colonial mobilisa ses troupes sur les deux principaux ports du pays, Concepción et Valparaíso au dépend des autres tels que La Serena. Cette désertion provoqua des conditions favorables pour le corsaire Bartholomew Sharp qui cacha son navire et ses 140 pirates dans la baie de Coquimbo. Ils pillèrent alors la ville de La Serena. Sharp se dirigea à Coquimbo car cette baie était connu depuis longtemps des pirates. Selon une légende racontée dans le livre « El tesoro de los piratas del Guayacán » (Le trésor des pirates de Guayacán) de l’archéologue et folkloriste Ricardo Cartwright, le légendaire corsaire Francis Drake, en fuyant, aurait trouvé la baie de Coquimbo et en aurait fait un refuge pour lui-même et ses compagnons pirates, corsaires et flibustiers. L’œuvre suggère que le corsaire anglais Francis Drake y enfouit un trésor dans la plage de La Herradura, qui attend toujours d’être retrouvé. Au delà de la légende, des historiens mirent en avant que Drake était l’un des 5 pirates qui débarquèrent dans la baie de Coquimbo. Les plus célèbres étaient donc Francis Drake (1579), Bartholomew Sharp (1680) et Edward Davis (1686), qui semèrent la terreur et la panique dans la population côtière. Aujourd’hui, ils sont célébrés par la population, faisant parti du patrimoine culturel de la ville de Coquimbo et une attraction touristique.

L’écusson du club affiche un pirate depuis 1962, soit 5 ans après la création du club. Francisco Balanda, un des membres fondateurs, expliqua que l’idée de mettre un pirate sur l’écusson naquit lors d’une réunion du Rotary Club International tenue à Coquimbo. De nombreux membres de la direction du club de l’époque appartenaient à cette organisation, et en observant l’un des tableaux qui ornaient l’une des salles où se réunit le Rotary, ils furent frappés par un blason espagnol, où un pirate apparaissait debout, le pied droit sur un coffre à trésor. Cette image resta dans la tête des dirigeants et ils firent la relation avec les histoires de pirates du port de Coquimbo. C’est ainsi qu’ils décidèrent de reprendre l’image du pirate à leur compte, dans l’écusson du club.

#470 – CSD Colo Colo : el Colo

Dans les premiers mois de 1925, le club Deportes Magallanes était dans une grave crise institutionnelle, en raison de problèmes persistants entre les dirigeants et certains des jeunes footballeurs. Menés par David Arellano, ils demandaient des réformes pour faire de Magallanes un club professionnel mais leur demandes furent rejetées par le conseil d’administration du club. Les joueurs en rebellion se réunirent alors au bar Quita Penas le 19 Avril 1925 et choisirent de former un nouveau club de football reposant sur des solides principes sportifs et moraux. 

Ils voulaient notamment revendiquer leur fierté d’être chilien et recherchèrent un nom pour le club dans ce sens. Une des modes étaient d’opter pour une consonnance britannique, patrie du football, comme Boca Junior, River Plate, Montevideo Wanderers, The Strongest, Santiago Wanderers ou Newell’s Old Boys. Mais, les fondateurs du Colo Colo voulaient un nom qui démontre leur fierté d’être chilien. Ainsi, « Independiente », « O’Higgins » (du nom de l’indépendantiste chilien Bernardo O’Higgins et de sa célèbre famille), « Arturo Prat » (héros militaire chilien considéré comme un symbole de ralliement pour les forces chiliennes), furent proposés mais finalement Luis Contreras, un des membres fondateurs, choisit le nom du chef indien Colo-Colo, issu d’un peuple indigène du Chili et véritable leader des indiens. Ce dernier, chef (lonco) d’une tribu Mapuches, vécut au XVIème siècle. Face à l’invasion espagnol, Colo-colo réussit à rassembler les clans Mapuches pour lutter face aux conquistadors. Il remporta d’importants triomphes parmi lesquels se détachent la bataille de Tucapel. Il parvint à signer une trêve avec les espagnols lors des dernières années de sa vie. Colo Colo est reconnu comme un vénérable lonco qui se distingue par sa sagesse et prudence en temps de paix et sa vaillance et ses qualités de stratège en temps de guerre.

#404 – CD O’Higgins : la Celeste

Les bleus ciels. Le club chilien de la ville de Rancagua évolue dans un maillot bleu ciel qui lui donna son surnom. Au début des années 50, Rancagua était une petite ville d’à peine 40 000 âmes mais qui comptait 3 équipes évoluant en seconde division : Braden qui représentait les ouvriers de la mine de cuivre de la société Braden Copper Co, l’Institut O’Higgins qui avait été fondé par les étudiants de l’Institut O’Higgins des Frères Maristes et le Club América qui était soutenu par les commerçants. En 1953, Braden et O’Higgins décidèrent d’unir leurs forces pour donner naissance à un nouveau club, O’Higgins Braden. Idée lumineuse car la saison suivante, O’Higgins Braden remporta le championnat de seconde division, invaincu avec 30 points (18 matchs joués, 12 victoires et 6 nuls). La première division leur tendait les bras. Seulement, leur dauphin était leur rivaux du Club América. La ligue chilienne (Asociación Nacional de Fútbol Profesional) ne voulait pas qu’une si petite ville éparpilla ses moyens entre plusieurs clubs professionnels et imposa alors aux deux clubs de fusionner. Après de longue discussion, les clubs étant peu emballés par l’idée, la fusion se réalisa avec la fondation du CD O’Higgins. O’Higgins Braden évoluait avec un maillot rayé vert et blanc tandis qu’América portait un maillot jaune. Les dirigeants décidèrent de changer totalement de couleurs et optèrent pour un maillot rouge, un shot bleu et des chaussettes blanches. Seulement, la ligue s’en mêla encore et refusa cette association de couleurs. En effet, elle jugea que ce kit au couleur du drapeau national était trop proche de celui de la sélection. Le club passa alors au maillot bleu ciel. Certains avancent que les dirigeants auraient choisi la couleur bleu clair car elle serait le résultat du mélange des trois couleurs des deux clubs (jaune, vert et blanc). D’autres soutiennent que le club aurait décidé de retenir le maillot d’une autre équipe nationale, celui de l’Uruguay, champion du monde en titre à l’époque (lors du fameux « Maracanazo » à la Coupe du monde 1950). Il semblerait aussi que le bleu ciel remporta l’adhésion car aucun autre club chilien évoluait dans cette couleur.

#318 – Unión Española : Hispanos

Les hispaniques. En s’appelant Unión Española, ce surnom était évident. En 1897, le Centro Español de Instrucción y Recreación (Centre Espagnol d’Instruction et de Récréation) fut fondé avec pour objectif d’offrir un espace où les immigrants espagnols pouvaient partager leurs traditions et pratiquer des sports. Dans une ancienne colonie espagnole devenue indépendante au début du XIXème siècle, la présence d’une importante communauté de descendants espagnols n’est pas une surprise. Celle-ci fut complété au XIXème siècle par une seconde vague d’immigration espagnol (environ 60 000 espagnols s’installèrent entre 1880 et 1940), attiré par le développement économique du pays, tiré par l’exploitation des ressources naturelles (nitrate principalement). Dans cette population où se mélangeaient chiliens et immigrants (italien, français, belge, allemand, anglaise, croate, grecque …), les communautés se regroupaient au sein d’association culturelle et sportive. Les italiens créèrent Audax Italiano (voir article #188) et ultérieurement la communauté palestinienne fonda Palestino. Aujourd’hui, encore, ces trois clubs s’affrontent au sein de ce qui est appelé Clásico de colonias (Classique des colonies). Aujourd’hui, la communauté hispanique, estimée à 400 000 personne, continue d’être une des principales du pays, avec son propre club de football, Unión Española, mais aussi plus de 80 autres institutions à travers le Chili telles que des organismes de bienfaisance, des services de pompiers, des clubs sportifs, philanthropiques ou sociaux.