#763 – Mamelodi Sundowns FC : Bafana Ba Style

Les garçons avec du style. A chaque présentation officielle de la nouvelle tenue de l’équipe, l’équipementier du club n’oublie pas de rappeller ce surnom et d’indiquer que le nouveau maillot, de par son style, sa beauté, entretient cette légende. Mais, les joueurs ont du style, non pas par la tenue qu’il porte mais par le jeu qu’ils développèrent dans les années 1980. Modeste club face aux géants qu’étaient au début des années 1980 les Pirates et les Chiefs, Mamelodi fit un bon avant après son rachat par Zola Mahobe en 1985. Il donna les moyens financiers au club pour acheter de très bons joueurs mais aussi de nommer comme entraineur Stanley « Screamer » Tshabalala. Parti dans des camps d’entrainement en Italie et au Brésil, Stanley proposa à ses joueurs un football ryhtmé fait de passes courtes et rapides, à l’image du tiki-taka espagnol. Les supporteurs comparèrent ce style aux mouvements rapides des cireurs de chaussure ou des pianistes, qui le fit surnommer shoeshine and piano (cirage de chaussure et piano). Or, ce style de jeu chatoyant comme le surnom qui faisait référence à des choses élégantes conduit à surnommer l’équipe les garçons avec du style.

#229 – Mamelodi Sundowns FC : the Brazilians

Les brésiliens. Ce surnom est dû à la tenue du club sud-africain puisque ce dernier arbore un maillot jaune avec des parements verts ainsi qu’un short bleu, exactement la tenue portée par l’équipe nationale brésilienne. Ce kit fut mis en place à la reprise du club par Zola Mahobe en 1985. Homme d’affaires, il révait depuis son enfance de posséder un club de football. Au début des années 1980, Mamelodi était une modeste équipe de la ligue sud-africaine et, avant son rachat, frolait avec la relégation. Mahobe réalisa un certain nombre d’innovations, jusqu’alors inédites dans le football sud-africain. D’abord, il donna des moyens financiers au club pour recruter de bons joueurs, en leur faisant signer des contrats (choses rares à l’époque) et des salaires importants, ainsi qu’un entraineur qui allait mettre en place un style de jeu particulier. Les joueurs partaient en camp d’entrainement au Brésil et en Italie. Mahobe avait conscience aussi que l’image était importante pour créer un grand club. Il se fixa de transformer ses joueurs en vedettes médiatique, notamment en leur donnant des surnoms comme Harold “Jazzy Queen” Legodi, Harris “TV4” Tshoeu, Sam “Eewie” Kambule et Jan “Malombo” Lechaba. Il prit aussi la décision d’inspirer les joueurs et de séduire les supporteurs en leur faisant porter une tenue identique à l’une des équipes les plus reconnues, qui faisait rêver (déjà détentrice de 3 titres de champion du monde et qui comptait à l’époque Zico et Socrates) : le Brésil.