Les tournesols. La grande plante, qui suit la courbe du soleil, présente une fleur (qui n’en est pas une en réalité) aux pétales jaunes et aux graines noires. Or, ces deux couleurs sont celles du club de Montevideo depuis sa création. Le club naquit le 28 septembre 1891 sous le nom de Central Uruguay Railway Cricket Club, sous l’impulsion de 118 salariés de la compagnie ferroviaire anglaise, Central Uruguay Railway Company. Cette dernière, fondée en 1872 à Londres, était l’une des 4 sociétés de chemin de fer de l’Uruguay. Naturellement, les fondateurs du club puisèrent dans leur quotidien les symboles du nouveau club. Ainsi, le premier maillot du club était composé d’un damier (de quatre cases) jaune et noir. Ces deux couleurs rendaient hommage à l’une des premières locomotives à vapeur, the Rocket (la fusée). Construite en 1829, elle fut conçue par l’ingénieur anglais George Stephenson, considéré comme l’un des « pères fondateurs » du chemin de fer à vapeur. Elle combinait plusieurs innovations de précédentes locomotives pour donner la machine la plus avancée de son époque et qui demeura la base de la plupart des moteurs à vapeur au cours des 150 années suivantes. Remportant le concours du Rainhill Trials, cette locomotive traînait treize tonnes à presque 25 km/h et pouvait atteindre la vitesse record de 56 km/h (sans charge). Elle fut exploitée sur la nouvelle ligne Liverpool-Manchester et sa fiabilité et ses performances aidèrent à l’expansion du chemin de fer. Stephenson choisit de peindre sa locomotive en jaune et noir. Il se serait inspiré des diligences les plus rapides de l’époque qui affichaient ces couleurs et ainsi il pensait suggérer vitesse et fiabilité.
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#952 – Danubio FC : la Universidad del Fútbol Uruguayo
L’académie du football uruguayen. Un autre surnom équivalent est également utilisé, la cuna de crácks (le créateur de cracks). Ce slogan apparaît clairement en sous-titre du nom du club sur son site internet. Derrière les deux clubs dominants du football uruguayen, Peñarol et Nacional, Danubio est parvenu à se faire une petite place. D’une part par son palmarès. Depuis son apparition dans l’élite en 1948, le club ne connut que 3 saisons en seconde division. Il remporta également 4 titres de champion lors des saisons 1988, 2004, 2006-2007 et 2013-2014. D’ailleurs, il fut le dernier champion uruguayen autre que le Peñarol et le Nacional. D’autre part, Danubio est une véritable usine à champion. En effet, de ces rangs sortirent de nombreux grands joueurs et sa formation est reconnue dans tout le pays. Tout commença avec l’attaquant Carlos Romero qui fut formé à Danubio et y joua toute sa carrière (1947-1962). Il fit parti de l’équipe nationale championne du monde en 1950. Avec lui, Danubio pouvait également compter sur Raúl Bentancor. Il faut aussi citer Héctor « Lito » Silva, Lorenzo Carrabs, Sergio Santín, Eliseo Rivero, Javier Zeoli, Gustavo Dalto, Jadson Viera, Juan Pedro Ascery (qui réalisa une grande partie de sa carrière en France), Ignacio María González, Eber Moas et Pablo Lima Olid. Parmi les footballeurs plus récents, multiples capés de la sélection nationale, il y a les attaquants Marcelo Zalayeta, Ernesto Chevantón, Diego Perrone, Edgar Borges et Cristhian Stuani ainsi que le gardien Fabián Carini et les milieux Walter Gargano et Rubén Pereira. Des joueurs actuels ont également été formé par Danubio comme Cristian Marcelo González, Marcelo Saracchi, Camilo Mayada et José María Giménez. Tous sont des membres réguliers de la sélection nationale. Mais, surtout, 4 grandes stars récentes sont des pures produits de la formation danubienne : les attaquants Edinson Cavani, Diego Forlán (qui passa 3 saisons dans les équipes junior du club même s’il ne débuta pas dans l’équipe professionnelle), Rubén Sosa et Álvaro Recoba.
#933 – IA Sud América : los Buzones
Les boîtes aux lettres. Si vous lisez régulièrement les articles de ce blog, voire même si vous avez été passionné par la taxonomie présentée, vous savez qu’il existe quelques règles en matière de surnom. Notamment si ce dernier se rattache à un métier, cela signifie que le club ou sa ville/région résidente possède un lien avec cette activité économique. D’où vous penserez que le club uruguayen de l’IA Sud América fut fondé par la corporation des postiers. J’étais moi-même arrivé à cette conclusion. Sauf que toute règle à ses exceptions et los buzones en est une.
Des employés d’un magasin de quincaillerie et de peinture du centre-ville de Montevideo, dans le quartier Villa Muñoz, se réunissaient pour jouer au football au début du XXème siècle. Sous l’impulsion d’un géomètre, Fermín Linera, qui habitait dans la rue où ses employés pratiquaient le football, ils fondèrent le 15 juillet 1914 le club de FC Sud América (qui deviendra Institución Atlética Sud América en 1922). Fermín Linera suggéra le nom de Sud América pour rendre hommage au continent qui accueillait de nombreux immigrants à cette époque. Puis, les fondateurs optèrent pour un maillot rouge. Néanmoins, quand ils se rendirent dans un magasin pour se fournir en chemise rouge, ils s’aperçurent que la seule couleur disponible était l’orange. En conséquence, l’équipe évolua définitivement dans des maillots orange (avec une poche noire qui deviendra des rayures puis des parements). Seulement, au début du siècle, les boîtes aux lettres de Montevideo se peignaient en orange, comme les maillots de la formation. Ainsi, les joueurs héritèrent du titre de boîte aux lettres. Si ces dernières sont désormais jaunes, le club en a conserve une de couleur orange dans son enceinte sportive.
#883 – Rampla Juniors FC : Ramplenses
Tiré directement de son nom, ce sobriquet sent bon le parfum barcelonais. En effet, les célèbres avenues touristiques du centre de Barcelone se nomment las ramblas. Dérivant d’un mot arabe signifiant « sable, terrain sablonneux », il était utilisé pour désigner un cours d’eau irrégulier. Or, l’avenue barcelonaise fut construite sur un lit de rivière asséché, ce qui donna le nom de rambla. Mais, revenons en au sujet de cet article qui est de découvrir les origines du nom de ce club de Montevideo, qui donna naissance à son surnom.
Le Rampla Juniors débuta son histoire au début du XXème siècle. Sa fondation eut lieu le 7 janvier 1914, dans la ville de Montevideo, dans le quartier des services douaniers du port. Précisément, l’assemblée fondatrice se tint, sur le front portuaire, dans un bar à l’intersection des rues Solís et La Marseillaise. Cette dernière était populairement connu sous le nom de « Rampla », au moins jusqu’en 1909. Au moment de nommer le club, les fondateurs hésitèrent. Leur club devant participer aux championnats de quartiers de la ville, ils prirent le nom de la rue Rampla pour facilement s’identifier par rapport aux autres participants. En outre, ils ajoutèrent le terme anglais « Juniors » (phénomène de mode à l’époque d’avoir un nom anglais, pays d’origine du football). L’idée était d’avoir un nom dont la traduction serait « les jeunes de la Rampla ». Attention, dans le quartier sera construit dans les années 1920 des avenues bordant la côte et qui s’appelleront toutes rambla. La rambla de Montevideo qui s’étire sur plus de 22 km n’a rien à voir avec l’ancienne rampla.
Le club va connaître une croissance rapide puisqu’il attint la première division dès 1922. La saison suivante, il devint vice-champion et en 1927, ce fut la consécration en remportant le titre de champion d’Uruguay (dans un championnat à 20 équipes, qui fut le plus « fréquenté » de l’histoire du football uruguayen). Quelques années auparavant, se sentant à l’étroit dans la vieille ville, près du port, il émigra dans les nouveaux quartiers de l’ouest de Montevideo, à Cerro. Mais, ce déménagement n’effaça pas les origines du club qui conserva son nom.
#821 – CS Uruguay de Coronado : los Uruguayos
Les uruguayens. Le surnom est directement tiré du nom du club résidant de la ville de Vásquez de Coronado et se réfère au pays sudaméricain. Au Costa-Rica et en particulier à Vásquez de Coronado, la population uruguayenne ne constitue pas une communauté puissante ou organisée (d’ailleurs pas certain qu’il y ait beaucoup d’uruguayens vivant là-bas). Parmi les fondateurs du club, la présence d’uruguayens n’était pas plus attestée. En réalité, le club fut établi le 3 janvier 1936 et les fondateurs souhaitèrent rendre hommage à l’Uruguay, grande nation du football sudaméricain. En effet, en 1936, l’Uruguay comptait déjà 7 Copa America à son palmarès (record à l’époque) et avait remporté la dernière édition en 1935. Surtout, l’Uruguay avait rendu fier le continent américain en organisant la première édition de la Coupe du monde de football en 1930 et l’avait en outre remporté. Pour le choix des couleurs du maillot, ils ne prirent d’abord pas leur inspiration en Uruguay en retenant le noir et le rouge, qui étaient alors partagé avec le grand club du LD Alajuelense. Résultat, la direction décida d’en changer et se tourna une nouvelle fois vers l’Uruguay. Le choix se porta sur le jaune et le noir, couleurs du club de Peñarol, qui était déjà une des grandes équipes du continent.
#819 – CA River Plate Montevideo : Dársena, los Darseneros
Le dock, les dockers. La naissance du club accompagna l’avènement du professionnalisme dans le football uruguayen. Face au refus de leur participation distincte à la nouvelle ligue professionnelle, deux clubs du quartier de Ciudad Vieja mirent leur vieille rivalité de côté et unirent leurs forces en 1932 pour créer une nouvelle association. CA Capurro (fondé en 1914) et Olimpia FC (fondé en 1922) partageaient les mêmes couleurs, rouge et blanc et il fut donc aisé de les donner au nouveau club. Le choix du nom se porta en revanche sur River Plate, afin de bénéficier de la réputation de l’ancien club du River Plate FC, originaire également du quartier de Ciudad Vieja. Né à la fin du XIXème siècle, le River Plate FC connut une carrière rapide, atteignit les sommets du football uruguayen avant de disparaître après simplement 27 ans d’existence. Son patrimoine était si important que, outre avoir inspiré les deux clubs pour leur nom, il est aussi à l’origine de la couleur bleu ciel du maillot de l’équipe nationale uruguayenne. En s’appropriant son nom, le CA River Plate hérita également de son surnom los darseneros (les dockers).
Le River Plate FC naquit en 1898 de la volonté d’étudiants du colegio Seminario, renforcé par les joueurs des équipes de London, Júpiter et Cagancha. Cagancha fut fondé une année auparavant par les dockers du port de Montevideo qui jouxte le quartier de Ciudad Vieja. Cette union provenait déjà du refus de la fédération uruguayenne d’enregistrer des clubs qui ne possédait pas un nom britannique. Ce fut la raison de retenir le nom River Plate qui est la traduction anglaise de Río de la Plata, fleuve qui berce Montevideo (comme Buenos Aires et qui inspira aussi le nom du célèbre club argentin). À la fin du XIXème siècle, la marine marchande britannique dominait les mers et abreuvaient les différents pays de produits manufacturés. Or, les colis expédiés à Montevideo (ou à Buenos Aires) portaient une inscription comme destination, River Plate. Mention anglaise que les dockers connaissaient bien. Ce club populaire soutenu par les dockers accéda à la première division uruguayenne en 1907. Dès sa première année au sein de l’élite, le club termina à la 3ème place. L’année suivante, les joueurs parvenaient déjà à remporter le titre de champion. Succès qu’ils répétèrent en 1910, 1913 et 1914. Mais, à partir de 1915, le club déclina car les joueurs des origines prenaient leur retraite sportive et les nouveaux étaient souvent recrutés par les autres clubs plus puissants financièrement (comme Peñarol et Nacional). En manque de moyens financiers et de talents, le club rétrograda en seconde division en 1920. Le club se délita petit à petit pour disparaître des radars dans l’anonymat vers 1925.
#776 – Montevideo City Torque : el City Uruguayo
Le City uruguayen. Dénommé initialement CA Torque et attaché au quartier de Punta Carretas à Montevideo, le club naquit de l’ambition d’un groupe d’hommes d’affaires, emmené par Raúl Aquino Reynoso, qui se lancèrent le défi de créer un club de football renommé en partant de zéro. La progression fut rapide et 5 ans après sa création en 2007, il aquit le statut professionnel en accédant à la seconde division nationale. Dès sa première année en seconde division, l’équipe faillit réaliser l’exploit d’être promue à l’étage supérieure. Malheureusement, cet échec marqua une période de stagnation du club dans l’antichambre de l’élite. En 2017, le City Football Group envisageait d’élargir ses bases en s’ancrant dans le football sud-américain. Société holding majoritairement détenu par le fonds Abu Dhabi United, elle a constitué un portefeuille de clubs de football à travers le monde dont la tête de pont est Manchester City. Cette politique de « conglomérat » est également poursuivi par d’autres investisseurs ou « mécènes » (tels que Red Bull) mais City l’a hérigé à une grande échelle. City a ainsi intégré les américains du New York City FC, les australiens du Melbourne City, les japonais de Yokohama F. Marinos, les espagnols de Girona FC, les chinois de Sichuan Jiuniu FC, les indiens du Mumbai City FC et les belges du Lommel SK. La dernière acquisition fut le club français de l’ESTAC. Pour le marché sud-américain, le groupe d’investissement évalua différentes cibles ayant une capacité de développement sur ce continent et le choix final se porta sur Torque. L’acquisition du club devint effective le 6 avril 2017. Dans cette stratégie, pour les clubs qui ne possèdent pas une histoire et une marque forte, la volonté marketing du groupe est de s’appuyer sur l’image du club anglais de City. Ainsi, les couleurs, le blason et le nom du club acheté s’aligne sur celui de Manchester. Ce fut le cas pour Torque qui finit alors par être nommé le City uruguayen.
#742 – Landskrona BoIS : Skånes Uruguayare
Les uruguayens de Scanie. La ville de Landskrona se trouve dans la région de la Scanie mais cette dernière n’a aucun lien avec l’Uruguay. En revanche, le club se tissa une connexion avec le pays sud-américain dans les années 1930. En 1932, le meilleur joueur et buteur du club, Harry Dahl, quitta Landskrona après avoir marqué 334 buts en 410 matches (record inégalé à ce jour). Dans la foulée, le club descendit en seconde division. Pour redonner du souffle, la direction engagea Nisse Svensson comme entraineur. Il révolutionna le style de jeu du club en étant tourné vers l’offensive et le porta au sommet de la ligue. En 1938, le club atteignit la 3ème place du championnat tandis que l’année suivante le club accrocha la 4ème place. Suite à victoire de Landskrona 8 buts à 2, un journaliste compara alors l’équipe à celle qui était l’une des meilleures du monde à l’époque, l’Uruguay. En 1930, double championne olympique en titre, l’Uruguay remporta la première Coupe du Monde. Dans les années suivantes, sans les rancoeurs à l’égard des pays européens et l’animosité avec sa rivale argentine qui la détourna de nombreuses compétitions, la Celeste aurait certainement pu enrichir son palmarès et marqué encore plus l’histoire du football dans ces années-là. Néanmoins, elle resta comme l’une meilleures équipes et une des plus belles à voir jouer dans les années 1930.
Pour rendre hommage à ce surnom, le club décida cette année d’adopter en deuxième maillot un équipement bleu ciel, au couleur de l’équipe d’Uruguay. Malheureusement, après quelques matchs, la Ligue demanda de retirer ce maillot qui était trop proche de la version domicile (de couleur blanche). Ce qui fut fait au regret des supporteurs.
#719 – CS Cerrito : los Auriverdes
Les jaunes et verts. Comme beaucoup de clubs uruguayens, le CS Cerrito naquit à Montevideo, dans le quartier de Cerrito de la Victoria (Colline de la Victoire) le 28 octobre 1929. Si certains clubs choisirent leurs couleurs en référence à celles de leurs villes ou pour rappeller leur attachement à des causes nationalistes (et pour bien d’autres raisons réfléchies), le choix de Cerrito fut plus pragmatique. L’un des fondateurs, Esteban Marino, possédait un magasin où il vendait notamment du linge de maison. Parmi ses invendus figuraient des taies d’oreiller et des draps aux couleurs jaunes et vertes. Il piochat dans ces stocks pour fournir la matière première nécessaire à la confection des premiers maillots du club. Le hasard fut plutôt bon avec un mariage de couleurs plutôt heureux.
#705 – Plaza Colonia : el Leicester Uruguayo
Le Leicester uruguayen. Le lien avec le club anglais ne remonte pas aux origines du club qui ne fut pas fondé par ou avec le soutien d’immigrés anglais provenant des Midlands. Plaza Colonia connut simplement son heure de gloire au même moment où Leicester conquit pour la première fois et à la barbe des cadors anglais, la Premier League, en 2016. Et les commentateurs trouvèrent quelques similarités dans les épopées des deux clubs. Lors des saisons 2012-2013 et 2013-2014, le club de la ville de Colonia del Sacramento luttait en seconde division pour ne pas être rétrogradé. Puis, lors de la saison 2014-2015, après un départ loupé, l’équipe entrainée par Eduardo Espinel, finit par terminer à la seconde place et gagner son accession en première division. A l’aube de leur retour dans l’élite uruguayenne, le club ne visait que le maintien et le tournoi d’ouverture confirma leur inquiétude. L’équipe finit à la 13ème place (sur 16). Puis, la situation s’inversa totalement pour le tournoi de clôture. Luttant avec les deux clubs historiques et prestigieux de Peñarol et Nacional, Plaza Colonia leur ravit le titre à l’avant-dernière journée du championnat, en remportant une victoire au stade Campeón del Siglo, domicile de Peñarol. C’était la première ligne significative du club et surtout il s’agissait de la première fois qu’une équipe ne résidant pas à Montevideo gagnait le championnat uruguayen. Jusqu’à ce tournoi de clôture 2016, seuls les clubs de Nacional, Peñarol, Defensor Sporting, Progreso, Danubio, Central Español et Montevideo Wanderers avaient remporté le titre suprême. Cette magnifique histoire se solda malheureusement par une défaite en demi-finale face à Peñarol, vainqueur du tournoi d’ouverture la même année, et qui fut officiellement déclaré champion. Au classement cumulé, le club de Colonia termina à la 4ème place, ce qui le qualifiât tout de même pour la Copa Sudamericana. L’exploit du petit club de province ne parvint pas jusqu’en Europe où l’épopée de Leicester monopolisa l’attention de la presse. Mais, en Amérique du Sud, cette réussite fut saluée. L’un des principaux journaux sportifs argentin, Canchallena, titra Otra historia de David y Goliat (une autre histoire de David et Goliath), soulignant qu’un seul joueur de Peñarol gagnait plus que le budget mensuel total de Plaza. Pour sa part, le journal chilien, El Gráfico Chile, qualifiât le couronnement de l’équipe comme une sorpresa mayúscula en el fútbol de Uruguay (surprise majeure du football uruguayen). En Colombie, le portail Fútbol Red salua le triomphe de humilde equipo ante el todopoderoso (l’humble équipe contre le tout-puissant) Peñarol. ESPN remarqua également le triomphe de Colonia (Plaza Colonia hizo historia / Plaza Colonia est entré dans l’Histoire). Même en Indonésie, via le portail CNN, la consécration de Plaza fut notée et le club fut nommé el Leicester Uruguayo, surnom que d’autres journaux sud-américains utilisèrent aussi.
