#140 – SK Rapid Vienne : Rapidler

Ce surnom est dérivé directement du nom du club « Rapid ». Le club fut fondé en le 22 juillet 1897 par les ouvriers viennois qui étaient exclus des clubs sportifs de la bourgeoisie. Son nom était alors Arbeiter Fußball-Club (Travailleurs Football Club). Le 8 janvier 1899, l’assemblée générale, sous l’impulsion du secrétaire du club Wilhelm Goldschmidt, décida de changer de nom en devenant le Sportclub Rapid, son nom actuel. Deux versions existent pour expliquer ce changement de nom. Les premières années du Arbeiter Fußball-Club furent difficiles, les échecs sportifs se multipliant. En effet, le club enregistra seulement une victoire en dix-neuf matchs dont une déculottée contre le Wiener AC (0-20). Il fallait donc donner un nouveau départ symbolique, en optant pour un nom de club dynamique. Les instances s’inspirèrent du nom du club berlinois du Berliner FC Rapide Niderschönhausen. Une autre variante suppose que les dirigeants du club voulait éviter la persécution des autorités impériales. Ces dernières se méfiaient des mouvements ouvriers et considéraient toutes les associations qui avaient le mot « travailleur » en leur nom comme suspectes et potentiellement dangereuses. Elles étaient donc particulièrement surveillées. En changeant de nom, le club espérait mettre fin à ce « harcèlement » officiel.

#139 – Royal Antwerp FC : the Great Old

Le grand ancien. Le Royal Antwerp est reconnu comme le doyen des clubs de football belge, sa création remontant à 1880. Les expatriés anglais des installations portuaires et des sociétés alentours importèrent différents sports dont le cricket, le tennis, l’athlétisme, le football et le rugby. En 1880, l’Antwerp Athletic Club fut créé, les membres pratiquant indifféremment ces sports. Généralement, le cricket et le tennis étaient des sports d’été, tandis que le rugby et le football étaient principalement pratiqués en hiver. Le football ne prit vraiment pied qu’en 1887 au sein de cette structure. En effet, il semble que les membres aient d’abord joué au football-rugby avant d’adopter le football-association (ie le football actuel) à la fin des années 1880 pour affronter des équipes néerlandaises et les nouvelles formations qui apparaissent à Bruxelles et à Liège. Si certains sports (le cricket) disparurent, faute d’intérêt, d’autres (comme le football) se structurent et s’émancipèrent. Ainsi, en 1892, l’Antwerp Athletic Club disparut mais sa section football, déjà connue comme Antwerp FC et disposant de ses propres ressources, vola de ses propres ailes.

En 1895, le club participa à la création de la fédération de football belge (URBSFA) avec 9 autres clubs (Brugsche FC (fondé en 1891), Racing FC (1891), FC Liégeois (1892), Union FC (1892), Brussels FA Club (1892), Léopold FC (1893), Ixelles FC (1894), Verviers FC (1894) et Athletic & Running Club de Bruxelles (1895)) ainsi que la même année, au premier championnat de Belgique. En 1926, la fédération belge, qui était en concurrence avec d’autres ligues, décida d’attribuer des matricules à ses membres, afin honorer leurs histoires et institutionnaliser/organiser leur appartenance à cette fédération. Le 21 décembre 1926 fut donc publié dans le journal « La Vie Sportive » la première liste des clubs immatriculés à l’URBSFA et le Royal Antwerp se vit attribuer le matricule « 1 », car plus ancien membre et doyen des clubs. Ceci donna un prestige supplémentaire au club anversois. Pour autant, d’autres clubs avait vu le jour avant 1880, notamment à Bruxelles, mais il avait disparu avant 1926. En outre, la création du système de matricule émana certainement de la tête d’Alfred Verdyck, qui fut entraîneur et dirigeant de l’Antwerp. Il ne serait pas étonnant que son idée le séduit car elle procurait une certaine aura à son club de cœur. Et ce symbole est si fort que le club affiche le chiffre « 1 » sur son écusson.

#138 – FCSB : Roș-albaștrii

Les rouges et bleus. L’un des surnoms principal du Steaua Bucarest correspond aux couleurs du club. Il fut fondé le 7 juin 1947 à l’initiative de plusieurs officiers de la Maison royale roumaine, par un décret signé par le général Mihail Lascăr, ancien commandant suprême de l’armée royale roumaine. Il avait pour but de poursuivre dans un cadre institutionnalisé la vieille tradition de la pratique du sport dans les forces armées roumaine. Les joueurs portaient alors un maillot rouge et jaune accompagné d’un short bleu, ces 3 couleurs étant celles de la Roumanie.

Le tricolore bleu, jaune et rouge comme drapeau de la nation roumaine apparaît au début du XIXème siècle, lors de la période appelée « Renaissance culturelle roumaine ». Ce mouvement culturel et philosophique, qui se développa en Transylvanie, en Moldavie et en Valachie, fut le terreau de l’identité et du nationalisme roumain pour parvenir à l’indépendance du pays en 1859. Le drapeau tricolore se basa sur les couleurs que partageaient les 3 régions historiques. Entre le XVIIIème et le XIXème siècle, leurs drapeaux évoluèrent régulièrement mais ces 3 couleurs y étaient souvent présentes (soit une, soit une paire, voire les 3). En 1821, le drapeau utilisait par les insurgés roumains en Valachie et en Moldavie affichait déjà ces 3 couleurs, auxquelles on leur attribua un sens : Liberté (le bleu du ciel), Justice (le jaune des champs), Fraternité (le rouge du sang). En 1859, le tricolore s’imposa comme le drapeau nationale suite à l’union de la Moldavie et de la Valachie.

Seulement, lorsque le pays sombra dans le communisme à la fin de l’année 1947, la structure fut évidemment poursuivie par la nouvelle armée roumaine. Le Ministre de la Défense roumain décida de s’aligner sur le grand frère soviétique et son club de l’armée, le CSKA Moscou. L’écusson du Steaua devint une copie de celui du CSKA. De même, dans les années qui suivent, le jaune fut supprimé pour ne retenir, comme couleurs du club, que le rouge et bleu, teintes de l’armée roumaine et du CSKA. Le rouge est la couleur des forces terrestres tandis que le bleu représente les forces navales et aériennes. Finalement, en 1961, le jaune revint dans l’ensemble chromatique du club.

#137 – OGC Nice : les Aiglons

Le club niçois tire son surnom des armoiries de la ville où figure un aigle dominant trois collines et la mer. On retrouve la trace de ces armoiries dès 1431 dans des parchemins contenant les statuts de la commune de Nice délivrées par le Duc de Savoie, Amédée VIII. A cette époque, Nice était rattaché au Duché de Savoie depuis seulement quelques années. Suite à un problème de succession, entre 1380 et 1388, deux maisons (la maison d’Anjou-Sicile et la maison de Duras) s’affrontèrent pour la domination du Comté de Nice. Le Pays Niçois était rallié à la Maison de Duras mais faisait face aux Provençaux et leurs alliées de l’armée d’Anjou. Incapable d’être secouru par les Duras, les niçois se tournèrent vers Amédée VIII et la Maison de Savoie pour les défendre. Le 28 Septembre 1388, une carte connue sous le nom d’acte de dédition de Nice à la Savoie donna des premiers droits à Amédée VIII sur le Comté de Nice. Ces derniers furent réaffirmés face à la Maison Duras en 1391. Puis en 1419, la Maison d’Anjou-Sicile, par la régente de Naples Yolande d’Aragon, abandonna ses prétentions sur la région, marquant le rattachement définitif de Nice aux possessions de la Maison de Savoie. Cette incorporation étant nouvelle, le Duc souhaita marquer de son seau la ville. Or, Amédée VIII n’était pas uniquement Duc et avait également le titre de vicaire impérial, ce qui lui donnait une autorité et un prestige complémentaire. État indépendant rattaché au Saint-Empire romain germanique, la Maison de Savoie avait obtenu ce titre au XIIIème. Ainsi, pour affirmer leur domination sur la ville, les Ducs de Savoie imprimèrent, sur les armoiries de la cité, l’aigle, emblème impérial, qui dominait 3 collines et la mer, représentant le pays niçois.

Cette tradition de l’aigle sur les armes d’une ville impériale était largement diffusée au sein du Saint-Empire romain germanique, particulièrement pour les villes dites libres ou impériales. Aujourd’hui, les villes d’Aix-la-Chapelle (Allemagne – ville impériale en 1166), de Besançon (France – ville impériale en 1290), Dortmund (Allemagne – ville impériale en 1236), Essen (Allemagne – ville impériale en 1377), Lübeck (Allemagne – ville impériale en 1226), Nimègue (Pays-Bas – ville impériale en 1230), Nördlingen (Allemagne – ville impériale en 1215) ou Reutlingen (Allemagne – ville impériale vers 1240) affichent sur leurs armoiries, généralement un aigle noir sur fond jaune. Ce symbolisme était directement tiré des armes du Saint-Empire romain germanique (d’or, à l’aigle déployé à bec de sable et membré de gueules). Le Saint-Empire était une sorte de confédération de plusieurs Etats et principautés mais n’a jamais constituait un Etat-Nation au sens moderne. Issu de la décomposition de l’Empire de Charlemagne après le traité de Verdun (843), cet ensemble débuta par la réunion de deux divisions de l’Empire carolingien au Xème siècle et s’étendait principalement sur une partie de l’Allemagne et de l’Italie actuelle (jusqu’au XIVème siècle). Ainsi, les dynasties qui régnèrent qualifièrent l’Etat de « Saint » (à compter de 1157) pour exprimer que son monarque était établi par la volonté de dieu et régnait par droit divin. Ensuite, le terme « Romain » apparu vers 1184 (et de façon constante à partir de 1254) établissait un lien direct entre l’ancien Empire Romain (disparu en 476) et le nouvel Etat (qui occupait des régions historiques de l’Empire Romain). D’ailleurs, le monarque du Saint-Empire était titré « Empereur des Romains ». Pour renforcer l’héritage, les armes du Saint-Empire reprit les attributs de Rome dont l’Aigle. L’oiseau à l’époque de l’Empire romain était le protecteur des légions sur le champ de bataille et, selon leur croyance, favorisait les victoires des Romains au combat. Il apparaissait sur l’étendard des légions (aquila). Dès l’antiquité grec, l’aigle, animal favori de Zeus, le Dieu de tous les Dieux, symbolisait la puissance, la victoire et la prospérité. Dans la mythologie romaine, il demeurait attaché au Dieu des Dieux, Jupiter, en étant son messager. Pour le Saint-Empire, les armes d’un aigle noir sur fond jaune devint attestées vers 1250, la « Chronica maiora », un livre historique du moine bénédictin anglais, Matthieu Paris, attribuant un Reichsadler (l’aigle impérial) à deux têtes à l’Empereur Otto IV. Ce symbole, le Reichsadler, a traversé les âges, en étant représenté sur les armes du Saint-Empire, l’Empire Allemand, la République de Weimar, le 3ème Reich et jusqu’à aujourd’hui, la République Fédérale Allemande.

L’aigle se retrouve aujourd’hui sur l’écusson du club.

#136 – Lokomotiv Moscou : паровозы

Les locomotives à vapeur. Lors des premières années de développement du football en Russie et surtout en Union Soviétique, les clubs se créèrent alors principalement autour des sites industriels ou fortement cornaqués par les entreprises. Ce fut le cas pour le Lokomotiv Moscou dont l’ancêtre le plus communément admis est le club de Kazanka qui était l’abrégé de Кружок футболистов Казанской дороги (Cercle des joueurs de football de la route de Kazan). Les fondateurs et les joueurs du club provenaient en effet du dépôt ferroviaire de la ligne de chemin de fer Moscou-Kazan, l’une des principales à l’époque. Puis, en 1935, le commissaire du peuple des chemins de fer Lazar Kaganovitch et le comité central des syndicats des cheminots approuvèrent la charte de la société sportive nationale des cheminots « Lokomotiv » dont le but était d’améliorer la santé des cheminots et de leurs familles. En 1936, le Lokomotiv Moscou fut créé sous l’égide de l’association nationale et, favorisé par les instances, reprit les joueurs et les actifs du club de Kazanka. Le club appartenait alors au ministère soviétique des Transports via les chemins de fer russes (Российские железные дороги). L’écusson du club arbora alors une locomotive à vapeur. Depuis, la locomotive demeure sur le blason mais, l’évolution technologique aidant, la machine à vapeur fut remplacée par une locomotive diesel verte TE3. Toutefois, les mauvaises langues adverses comparaient l’équipe à une locomotive à vapeur car le jeu que développait le Lokomotiv était lent.

#135 – Grasshopper Club Zurich : Hoppers

Hoppers est évidemment le diminutif de Grasshopper, qui est le mot anglais pour sauterelle. L’animal est l’emblème du club depuis sa création. Mais pourquoi s’appeler ainsi ? Le 1er septembre 1886, le Grasshopper Club Zurich fut fondé, comme beaucoup d’autres clubs à travers le monde à cette époque, par un anglais, l’étudiant Tom E. Griffith. Il opta pour les couleurs bleue et blanche car c’étaient à la fois les couleurs de la ville de Zurich mais également celles de son club de football préféré, les Blackburn Rovers, en Angleterre. L’origine de Grasshopper est inconnue. Mais, les clubs nouvellement créés, souvent donc par des expatriés anglais, optaient pour des noms à consonance anglaise, rappelant ainsi la mère patrie des fondateurs comme du sport. En outre, dans la province du Lancashire où se situe Blackburn, il existait un club de rugby dénommé Preston Grasshoppers RFC. Ceci inspira donc les créateurs à donner ce nom pour le club. Toutefois, il existe une autre version qui demeure la plus communément admise. Les premiers joueurs du club étaient convaincus qu’ils évoluaient aussi agilement et habilement que les sauterelles.

#134 – AC Sparta Prague : Rudí

Les rouges. Initialement, les joueurs du Sparta portaient des maillots noirs avec la lettre « S » brodée sur leur poitrine. Puis, pendant 2 ans, ils utilisaient un maillot à rayures noires et blanches. Finalement, en 1906 , un des membres du club, M. Petřík, revint d’un voyage en Angleterre. Outre-manche, il fut impressionné par le jeu d’Arsenal et décida de ramener un jeu de maillots du club. A l’époque, Arsenal évoluait dans ses couleurs originelles, ie avec des maillots de couleur groseille, une nuance sombre de rouge, avec un short blanc et des chaussettes rayées bleus et blancs. Le Sparta adopta alors ce nouveau maillot au rouge sombre. Mais, cette couleur n’était pas inconnue pour le club puisque, selon ses statuts de 1894, les dirigeants choisirent un drapeau pour le club de couleur bleu, jaune et rouge. Selon la tradition, le bleu, symbole de la vitesse, de l’athlétisme et des sports en général, fut associé au jaune et au rouge, couleurs de Prague, capitale royale. Selon une autre version, le choix du bleu aurait voulu symboliser l’Europe.

#133 – Sporting Portugal : Verdes e Brancos

Les verts et blancs. Au départ, le Sporting Portugal évoluait dans un maillot blanc, héritage des clubs prédécesseurs. Le 25 octobre 1908, à Feiteira, le Sporting Clube de Portugal présenta son nouveau maillot. Eduardo Quintela de Mendonça, l’un des fondateurs, fit fabriquer en Angleterre un nouveau maillot. Il était divisé en deux parties verticales : une blanche qui reprenait la couleur originelle, et une verte, couleur choisi à la fondation du club et exprimant l’espoir du succès du club. Le short était blanc puis noir à partir de 1915. Ce maillot fut dénommé « Stromp » en l’honneur d’un des autres fondateurs, Francisco Stromp. Même s’il fut utilisé de nombreuses années, ce maillot présentait de nombreux inconvénients (trop lourd en cas de pluie, trop large offrant des prises aux adversaires …). Fin 1926, en regardant un match de rugby dans lequel le Racing Club de France jouait, José Salazar Carreira, président, fut impressionné par les maillots portés par cette équipe, car plus léger et plus près du corps. Hors le Racing évoluait dans un maillot affichant des rayures verticales. José Salazar Carreira fit fabriquer des copies, le club passant alors d’un maillot scindé en deux à un maillot à rayures verticales, mais toujours en vert et blanc.

#132 – Deportivo Cali : los Azucareros

Les sucriers. Si la ville de Cali est connu pour le trafic de la cocaïne, ce n’est pas la seule poudre blanche à faire sa richesse. En effet, depuis les années, la culture de la canne à sucre et la production de sucre est devenu un des pans importants de l’économie colombienne et en particulier de la vallée de Cauca où se situe Cali. Importé par Sebastián de Belalcázar, conquistador espagnol du XVIème siècle, le secteur du sucre colombien se concentre dans la vallée du Cauca et compte, dans cette région, 225.560 hectares de plantation, qui approvisionnent 13 usines dans la région. La ville de Cali concentre un certain nombre d’usines de confiserie notamment. Ce développement dans la région de Valle de Cauca a été favorisé par le climat local qui permet de planter et récolter de la canne à sucre toute l’année, contrairement aux autres zones de production dans le monde (à l’exception d’Hawaï et du nord du Pérou). Résultat, le rendement est l’un des plus élevé au monde en atteignant 14 tonnes de sucre par hectare et par an. En Colombie, en 2013, 2,12 millions de tonnes de sucre ont été produites à partir de 21,56 millions de tonnes de canne. La production est destinée à 50% pour le marché local et 25% pour l’export (principalement vers le Chili, les îles des Caraïbes, le Pérou, les États-Unis, Haïti, le Mexique et la Bolivie). L’importance de cette culture ne devrait pas disparaître car un nouveau relais a été promu par le Gouvernement avec la production d’éthanol. 387 millions de litres d’éthanol ont été produits en 2013.

#131 – Fenerbahçe SK : Sarı Lacivertliler

Les jaune et bleu marine. Si aujourd’hui, le club stambouliote évolue dans ces couleurs, ce ne fut pas le cas à la création du club en 1907. Les fondateurs retinrent le jaune et le blanc, comme couleurs du club et du maillot, car elles rappelaient les camomilles qui fleurissaient dans les prés de Fenerbahçe, le club ayant été fondé en Mai 1907. Mais, le premier maillot fut réalisé dans un tissu épais avec des manches longues. Pendant l’hiver 1907, ce fut un avantage. Seulement à l’arrivée de l’été 1908, ces chemises représentaient un handicap pour les joueurs. Le président du club, Ziya Songülen, avança les fonds pour acheter un nouveau maillot à manche courte et se rendit au magasin britannique Baker. Seulement, ces maillots devaient être commandés et fabriqués en Angleterre et leur livraison n’aurait pu être faite qu’après l’été. Le magasin proposa alors un autre maillot qu’il avait en réserve et qui était jaune et bleu foncé. Ziya Songülen les acheta tous, décidant alors de changer les couleurs du club. Aujourd’hui, dans les statuts du Fenerbahçe, il est indiqué que la couleur bleu foncé signifie la « noblesse » et la couleur jaune est l’expression de « l’envie ».