Le surnom peut facilement dérivé du nom du club. C’est le cas du Standard de Liège dont les joueurs sont simplement surnommé les Standardmen. Comment le club belge a-t-il trouvé ce nom de Standard ? En 1898, lors de la fondation du club, les étudiants organisèrent un vote pour déterminer le nom du nouveau club. Le football venant d’Angleterre, la plupart des clubs fondée à cette époque, quelque soit le pays, optèrent pour des noms à consonnance anglaise. Ainsi, le terme « Standard » l’emporta d’une voix face à « Skill« . En prenant le nom de Standard, les membres voulaient s’inspirer du club français du Standard Athletic Club. Le Standard Athletic Club était un club sportif et social rassemblant la communauté anglaise de Paris. Entre 1894 et 1904, le club du Standard AC domina les tournois français, remportant 5 fois le Championnat de France USFSA et 4 la Coupe Dewar. Son aura dépassa donc les frontières et arriva jusqu’au outre-quiévrain. Mais, si le Standard AC existe encore aujourd’hui, il demeure un club régional tandis que le Standard de Liège est un des 3 clubs majeurs du Championnat de Belgique.
Mois : octobre 2020
#300 – Atlético de Madrid : el Pupas
Les maudits. L’acte fondateur de ce surnom remonte à la finale de la Coupe des Clubs Champions de 1974. Après un parcours parfait, l’Atlético affrontait le Bayern Munich au Heysel. Les deux équipes se neutralisèrent jusqu’à la 114ème minute. Sur coup franc, Luis Aragonés trompait Sepp Maier et la coupe tendait alors les bras au club madrilène. Sauf qu’à une poignée de secondes de la fin du match, Schwarzenbeck décrocha une frappe de 30 mètres et le Bayern revint à un partout. Un match d’appuie fut organisé. L’Atlético s’écroula et perdit 4 à 0. Les supporteurs madrilène surnommait ce match « el casi » (le match où l’Atlético fut quasiment champion d’Europe). Le président du club, Vicente Calderón, déclara, lui, après le but de Schwarzenbeck, « somos El Pupas F.C. » (nous sommes le Maudits FC). Cette terminologie négative colle depuis à la peau du club et les supporteurs l’ont adopté à défaut.
Il faut dire que la malchance de 1974 ne fut pas isolé. 40 ans plus tard, l’Atlético arriva une nouvelle fois en finale de la Ligue des Champions. Depuis la 36ème minutes, l’Atlético menait au score grace à un but du défenseur uruguayen Diego Godín. Une fois de plus, la coupe aux grandes oreilles tendaient les bras au club madrilène. Mais, dans les arrêts de jeu (93ème), son adversaire et grand rival, le Real Madrid, obtint un corner et Sergio Ramos parvint à placer sa tête pour égaliser. Lors du temps additionnel, l’Atlético s’écroula une nouvelle fois et le match se termina sur un 4 à 1 en faveur du Real. Deux ans plus tard, les deux clubs se retrouvèrent une nouvelle fois en finale de la Ligue des Champions. Le scénario fut moins cruel mais le résultat fut le même. Une nouvelle défaite de l’Atlético aux tirs au but.
La malédiction s’exprima aussi dans d’autres domaines. Par exemple, Jesus Gil, l’omnipotent président pendant 16 ans, considéra que son centre de formation coûtait trop cher et le supprima. Les jeunes en formation durent trouver de nouveaux clubs et l’un d’eux, qui était le meilleur buteur de l’Atlético au niveau junior, décida de rejoindre le Real Madrid. Ce jeune joueur était Raul Gonzalez, qui porta haut les couleurs de la Casa Blanca pendant 16 ans.
Ce fatalisme est traduit différemment par les adversaires. El Pupas devint les pleurnichards, les adversaires considérant que les supporteurs de l’Atlético se plaignent trop souvent de ce manque de chance.
#299 – Newcastle United : the Toon Army
Ce surnom caractérise plus les supporteurs du club que le club lui-même. Et, quand les supporteurs arrivent au stade en masse en provenance de toute la ville, on les compare à une armée. Le stade de Newcastle, St James’ Park, est la maison de Newcastle United depuis 1892 et le premier match de football s’y est déroulé en 1880. Avec une capacité de 52 350 places, c’est le 8ème plus grand stade de football d’Angleterre. A noter que la capacité de l’enceinte était déjà de 30 000 personnes en 1899 et le record d’affluence fut atteint le 3 février 1930 avec 68 386 spectateurs pour un match entre Newcastle United et Chelsea. Il se situe à proximité du centre-ville, à 500 m environ au nord de la gare centrale, la principale de la ville. Tout au long de son histoire, le désir d’expansion a provoqué des conflits avec les résidents locaux et le conseil municipal. Plusieurs propositions furent faîtes pour le déplacer mais sa situation centrale et l’attachement des supporteurs lui ont permis de résister. Le centre ville se nomme town en anglais et, comme dans beaucoup de région anglaise, les habitants de Newcastle ont leur propre accent et jargon, le Geordie. Ainsi, le mot town se prononce alors toon. Et voici donc les supporteurs se rendant au stade surnommés la toon army.
#298 – Olympique de Marseille : les Minots
Il s’agit d’un terme utilisé en Provence et qui signifie les enfants. Ce surnom demeure souvent attaché à l’équipe de jeunes joueurs de l’Olympique de Marseille. Mais il rappelle aussi les heures sombres du club et les belles heures de son centre de formation. Les années 70, pour le club marseillais, se composèrent de hauts et de bas, mais avec les signatures des brésiliens champions du monde, Paulo César et Jairzinho, le duo d’attaquants, Josip Skoblar et Roger Magnusson, et le premier doublé coupe-championnat de 1972, les supporteurs marseillais en gardent de bons souvenirs. A partir de 1986, le rachat du club par Bernard Tapie va donner encore une autre dimension avec l’OM, avec comme apothéose, le titre européen de 1993.
Entre ces deux périodes, le trou noir. A l’issue de la saison 1979-1980, malgré la présence de joueurs confirmés comme Marius Trésor et Didier Six, l’OM descendit en seconde division. La nouvelle saison se déroula mal : les finances était dans le rouge et le club flirtait avec la relégation. L’OM risquait de disparaître. Au vu de la situation, le président, Christian Carlini, n’eut pas d’autres choix que de mettre au chômage technique la plupart de ses joueurs professionnels, et l’entraîneur, Roland Gransart, puisât alors dans le centre de formation des jeunes, tels que José Anigo, Éric di Meco, Marcel de Falco ou Jean-Charles de Bono, pour compléter son effectifs. Il restait alors 6 matchs pour sauver le club.
Malgré l’inexpérience des joueurs, leur fougue suffit à ne perdre aucun des six derniers matchs et terminer 6ème du championnat de Division 2A (1-0 contre Grenoble pour le premier match, match nul contre la difficile équipe de Toulouse et victoire 3-1 contre le futur champion de D2, Montpellier). Au fil des matchs, le Vélodrome vit son bouillonnant public revenir (respectivement 7 000 pour le premier, puis 12 000 et enfin 20 000) et se prit de passion pour ces jeunes joueurs venant de la région (Anigo et de Falco sont de Marseille, di Meco d’Avignon). Certes, le club continua encore deux saisons dans l’anti-chambre mais, sans ces minots, l’OM aurait-il été champion d’Europe en 1993 ?
#297 – PSV Eindhoven : de Boeren
Les fermiers. Aux Pays-Bas, généralement, les personnes, ne vivant pas dans la zone triangulaire Amsterdam – Utrecht– La Haye, sont surnommés boeren de façon péjorative (quasiment dans le sens de bouseux ou péquenaud). Mais, ce surnom est-il encore adapté à une ville qui compte plus de 230.000 habitants et 750.000 dans son agglomération ? En outre, avec son tissu industriel qui intègre notamment le siège de Philips et les constructeurs DAF et VDL, ou son développement dans les technologies (Eindhoven concentre le tiers des investissements du pays dans ce secteur) porté par les constructeurs de semi-conducteurs NXP et ASML, la ville est habitée par des ouvriers, des cadres et des ingénieurs. Résultat, pour trouver des fermes et des champs, il faut se lever tôt. Ce constat établi, les supporteurs du club recherche depuis l’été 2020 un nouveau surnom qui serait plus représentatif de leur ville et de leur club. La consultation doit se terminer en Décembre de cette année.
Pourtant, ce surnom ne résulte pas seulement d’une généralité pour Eindhoven. Si la toponymie exacte n’est pas connue, les différentes hypothèses ramènent au monde paysan. Au XIème ou XIIème siècle, le nom Eindhoven pouvait signifier la laatste hoeve (dernière ferme) de Woensel (un ancien village qui fut absorbé par la ville actuelle). A l’époque batave (antiquité romaine), le nom romanisé était anteeimansus (ie le domaine (mansus) placé en avant (ante) des autres (domaines)). La germanisation du nom en anteedinghof ou antehoffen conduit à la conclusion que le village était devenu une cour colongère (dinghof) qui était une organisation plus ou moins importante d’agriculteurs, régis par une loi commune et dépendant d’un même seigneur. Dans le dialecte du sud des Pays-Bas, la deuxième partie du nom de la ville peut faire référence aux termes Hof (lopin de terre clôturé, jardin) et hoeve (ferme) qui au final signifiait un bâtiment entouré de fermes. En conclusion, jusqu’au XIXème siècle, le Eindhoven actuel (qui ne fut officiellement créé qu’en 1920) était une collection de petits villages, reposant sur des exploitations agricoles. Mais la région du Brabant-Septentrional, où se situe Eindhoven, demeure encore très agricole. En 2018, environ 50% du cheptel porcin néerlandais était concentré dans la région, tandis que, pour les poulets, ce pourcentage était de 40%.
#296 – 1. FSV Mayence 05 : der Karnevalsverein
Le club du carnaval. Dans le Nord de l’Europe (Belgique, Allemagne, Nord de la France), la tradition des carnaval est profondément ancrée et donne lieu à des fêtes populaires et incroyables encore aujourd’hui. La ville de Mayence accueille un important carnaval qui en fait la réputation dans toute l’Europe. Si la tradition remonte au XVème siècle, la version actuelle a été relancée en 1837-1838, grâce aux échanges économiques avec Cologne, qui avait déjà réformé son carnaval en 1823. Nikolaus Krieger, un artisan de Mayence, constitua pour la première fois en 1837 le premier défilé du carnaval de Mayence, dénommé le Krähwinkler Landsturm. Encouragé par ce succès, plusieurs habitants supportés par Johann Maria Kertell, un grossiste mayençais membre du conseil municipal et du parlement, fondèrent l’association pour le carnaval et organisèrent un cortège masqué le lundi du Carnaval (26 février 1838).
Chaque année, le 11 novembre à 11 heures 11, le carnaval débute avec la lecture des 11 lois par le Maire de la ville depuis le grand balcon du Palais Ostein. Mais le carnaval débute vraiment qu’au Nouvel An et dure ensuite jusqu’au début du carême (soit près de 3 mois). Il se tient principalement les week-ends et l’apogée a lieu pendant les 4 jours gras précédant le mercredi des Cendres. Le plus important défilé est celui du Lundi des Roses ou Rosenmontag, qui rassemble près de 500 000 personnes dans les rues. Il demeure l’un des 3 principaux en Allemagne et le cortège réunit 8 800 personnes et 139 chariots (d’une longueur d’environ 8,5 kilomètres). D’autres défilés se déroulent en plus du Rosenmontag dans les quartiers de la ville. Tout commence le 1er janvier avec le défilé du nouvel an de la Garde dans la vieille ville de Mayence. Le samedi précédent le Lundi des Roses, le deuxième plus grand défilé du carnaval, le défilé des jeunes masqués, se tint. Le dimanche, le « défilé de la joie de vivre de Finther » et celui de Bretzenheim réunissent près de 50 000 spectateurs. Enfin, la saison des défilés se clôturent à Mardi Gras avec le Kappenfahrt de la vieille ville de Mayence.
La couverture médiatique du carnaval est importante. Dès 1854, des journaux d’autres villes allemandes (tel que Leipzig) faisait un reportage sur le carnaval. En 1910, le premier film du défilé fut réalisé. La première retransmission en direct à la radio eut lieu dans les années 1920. Depuis 1954, le carnaval est retransmis à la télévision et rassemblait plus de 3 millions de téléspectateurs dans les années 2000.
#295 – Sporting Portugal : os Leões
Les lions. L’animal apparaît rampant sur le blason du club et ce, dès sa création en 1907. La création de l’emblème remonte aux premiers jours du club et résulta d’échanges entre les cousins José Alvalade (fondateur du club), José Roquette, António Rebelo de Andrade et Dom Fernando de Castelo Branco, Marquis de Belas, à l’été 1905. Ce dernier portait une chevalière avec les armes de sa famille, un lion rampant sur fond bleu. Dom Fernando de Castelo Branco accepta en 1907 que le club reprisse les armes de la famille. Toutefois, il demanda que la couleur bleu ne figurasse pas sur le blason du club. Il fut alors décidé de mettre le lion rampant sur un fond vert, cette couleur exprimant l’espoir placé dans la nouvelle institution.
#294 – Dundalk FC : Lilywhites
Les « blancs comme le lys » qui en français se rapprocherait de l’expression « blanc comme neige ». Il s’agit d’un des surnoms les plus courants pour désigner les équipes jouant en blanc. Contrairement aux autres couleurs où seulement la couleur est donnée en surnom, les clubs anglo-saxons ont adopté ce surnom spécifique pour caractériser la pureté de la couleur blanche. Effectivement, le club irlandais évolue dans un maillot blanc depuis 1940. Mais entre sa fondation en 1903 et 1940, le club changea plusieurs fois de couleurs. Malgré des périodes rayées noires et ambres ou une autre à « damier » bleu ciel et grenat, le blanc resta une des couleurs principales du club, accompagné d’un short sombre (bleu marine ou noir). Le terme lillywhite était à l’origine un nom ou surnom utilisé pour une femme, désignant une demoiselle qui était « white as a lilly » (blanche comme un lys), mais il s’appliquait également à un homme dans le sens de « celui qui avait un teint clair ».
#293 – Budapest Honvéd FC : Honvéd
Le défenseur de la patrie. Reprendre le nom du club pour en faire son surnom ne révèle pas une grande imagination. En revanche, s’appeler le défenseur de la patrie, cela sent bon le parfum d’autrefois quand le football dépassait l’enclos du stade et s’imposait comme une arme politique. Le 10 août 1908, le club fut fondé sous le nom de Kispesti Atlétikai Club, Kispesti étant le nom du village d’origine du club. Puis il mua en Kispest FC. Au retour de la 2nde guerre mondiale, le communisme prit le pouvoir en Hongrie. Comme dans les autres pays du bloc de l’est, les associations sportives passèrent sous l’égide des grandes structures administratives ou des syndicats. Le club intégra alors le giron du ministère de la Défense le 18 décembre 1949. Le nom Kispest fut abandonné car le village fut absorbé dans le XIXème district de Budapest. Ensuite, le nom du club intégra le mot honvéd (défenseur de la patrie) en hommage à son nouvel « actionnaire », l’armée hongroise, dont le nom est Honvédség (défense de la patrie).
Gusztáv Sebes, le sélectionneur de l’équipe nationale, avait en mémoire les grandes équipes nationales d’Italie et d’Autriche qui, avant-guerre, dominèrent le football. Il remarqua que ces équipes nationales s’appuyaient sur un noyau de joueurs qui venaient de un ou deux clubs du pays. Les habitudes et automatismes des joueurs en club facilitaient leur intégration et le jeu de l’équipe nationale. Il profita de la nationalisation des clubs de football pour manœuvrer et faire du Kispest le club de l’armée. Pourquoi le Kispest ? Les deux autres grands clubs hongrois (Ferencváros et MTK Hungária) étaient respectivement pour l’un jugé comme un club de droite et pour l’autre déjà absorbé par la police politique, l’ÁVH. En 1950, Kispest comptait déjà dans ses rangs Ferenc Puskás et József Bozsik qui furent rejoints par le reste de l’armature de l’équipe nationale : Sándor Kocsis, Gyula Grosics et Gyula Lóránt. Puis, en 1951, par László Budai et en 1953 par Zoltán Czibor. L’annexion de ces joueurs fut aisée car, en rejoignant le club, les nouveaux gagnaient le grade d’officier, ce qui leur assuraient argent, statut et exemption de service militaire. Tandis que les récalcitrants devenaient de simples soldats et devaient faire leur service. Cette politique fut payante. Le club remporta le championnat de Hongrie dès 1950 puis en 1952, 1954 et 1955 et réalisa des matches de prestige contre les meilleurs équipes de l’époque (FC Barcelone, Wolverhampton Wanderers, ER Belgrade) pour promouvoir l’Etat communiste. L’équipe nationale y gagna également en devenant championne olympique en 1952, championne d’Europe centrale en 1953 et finaliste de la Coupe du monde 1954.
#292 – Real Sociedad : la Real
La royale. Autant dire que les supporteurs ne sont pas fatigués pour trouver ce surnom qui fait référence au titre royal du club. En basque, le surnom devient Reala ou Erreala. Le titre de « Real » pour les clubs de football n’est pas un phénomène purement espagnol mais un certain nombre de clubs espagnols se sont vus attribuer ce titre. Pour découvrir l’origine de ce titre, il faut remonter au début du XXème siècle, lorsque le Roi d’Espagne Alphonse XIII (l’arrière-grand-père de Felipe, le Roi actuel) était sur le trône. Pendant son règne, qui dura de 1886 à 1931, la grande majorité des clubs de football espagnols se fondèrent. Ce fut le cas de la Real Sociedad qui puisent ses racines en 1904 avec la fondation du club omnisports San Sebastián Recreation Club. Suite à des dissensions, la section football de ce club fit dissidence en 1907 ou en 1908 et créa un nouveau club dénommé San Sebastián Foot-Ball Club. Puis, pour participer à la Coupe du Roi en 1909, le San Sebastián FC dut s’appuyer sur la structure d’un autre club, Club Ciclista de San Sebastián, pour répondre aux exigences administrative de l’organisateur, la Federación Española de Clubs de Foot-ball. Cette entorse au règlement ne fut pas vaine car le club remporta son premier titre. En conséquence, ce succès incita les joueurs à constituer légalement une entité et le 7 Septembre de 1909 la Sociedad de Foot-Ball de San Sebastián vit le jour. Cinq mois plus tard, le 11 de Février de 1910 , le Roi Alphonse XIII, concéda le titre Real au club, ce qui lui permettait de rajouter à son blason, la couronne royale. L’attribution fut faciliter par le fait que San Sebastián était le lieu de villégiature du Roi (San Sebastián, comme sa fameuse plage de la Concha, sont baignés par le Soleil).
A cette époque, le Roi Alphonse XIII, grand amateur de ce nouveau sport qu’était le football, n’hésitait pas à donner le titre aux clubs de sports demandeurs. Les premiers titres furent donner en 1908 à deux clubs de La Corogne (Club Deportivo de la Sala Calvet et la Sociedad Deportiva Club Coruña). Puis, en 1910, donc la Real Sociedad mais également la Sociedad de Fútbol de Santander. En 1912, le Club Deportivo Español de Barcelona. En 1914, le Vigo Sporting Club. et le Real al Betis Foot-Ball Club. Enfin, le Real Unión de Irún (1915), la Real Sociedad Gimnástica Española (1916) et bien évidement le Real Madrid Club de Fútbol (1920).
