L’ouragan. Le club de l’Etat du Paraná, basé dans la ville de Curitiba, naquit le 26 Mars 1924 par la fusion de l’International Football Club et de l’América Futebol Clube. Il gagna ce surnom avec sa formidable équipe de la saison 1949. Sous le commandement de l’entraineur Rui Santos, également connu sous le nom de Motorzinho, elle était composée en partie de joueurs formés au club. Les gardiens Caju (international brésilien qui fut le joueur qui disputa le plus de match sous le maillot Paranaense) et Laio, les défenseurs Délcio et Waldomiro et les milieux Waldir, Wilson et Sanguinetti constituaient son épine dorsale. Surtout son jeu offensif innovant et explosif reposa sur les 5 milieux offensifs et attaquants Viana, Rui, Neno, Jackson (le numéro 10 qui marqua 143 buts pour le club) et Cireno (le goléador au 114 buts pour le club).
La saison débuta notamment par un match amical face à Fluminense, une des équipes fortes au Brésil à cette époque, que l’équipe de Curitiba remporta sur le score fleuve de 5-2. Match prémonitoire puisque le Paranaense allait imposé, lors de cette saison, son rythme et sa domination sur le championnat d’Etat. Sur les 12 matchs de la compétition, Paranaense en gagna 11 d’affilé avant de perdre l’ultime rencontre. Il fut donc champion d’Etat (son 9ème titre de l’Etat à l’époque). L’attaque de feu parla en marquant 49 buts au total (soit un moyenne de 4 buts par match), Neno terminant meilleur buteur de l’équipe avec 18 buts marqués en 12 matchs. Dans cette avalanche de buts, Paranaense en passa 8 à son grand rival de Coritiba (sur l’aller-retour) et 7 en un seul match à Água Verde. La défense n’encaissa que 17 buts, contribuant au surnom Fortaleza Voadora (la forteresse volante) attribué au gardien Laio.
La presse locale était impressionnée par les performances de l’équipe qui balayait ses adversaires à coups de grosses raclées. Au bout du 5ème match, suite à une nouvelle large victoire (5-1 face à Britânia), le 20 juin 1949, le journal « Desportos Ilustrados » titra en une et en caractères gras « O Furacão Levou o Tigre » (la fureur prend le tigre – surnom du Britânia). Ce surnom reflétait bien la manière impitoyable avec laquelle l’équipe battait ses adversaires. Selon les chroniqueurs sportifs, ce fut l’une des meilleures formations du club à travers son histoire.
