L’Ajax d’Épire . Cela paraît naturel pour une équipe grec de faire appel à un héros de l’antiquité pour se constituer un mythe. Sauf que, pour ce club, il a fallu que des hollandais les inspirent. Fondé en 1966, à Ionnina, capital de la région d’Épire, le club se morfondait en seconde division, quand, au début des années 70, il connut son premier age d’or en recrutant un entraineur portugais, Gomez De Faria. Lorsqu’il tenta de faire venir des footballeurs grecs au club, il constata que leur valeur marchande était excessive, sans rapport avec leur qualité footballistique. Le problème, à l’époque, sous le régime dictatorial des colonels, les joueurs devaient être grecs ou d’origine grecque pour évoluer dans le championnat. Cette contrainte restreignait le marché des transferts et faisait prendre de la valeur à tous joueurs possédant un passeport grec. Gomez De Faria en conclut qu’avec l’argent demandé pour un footballeur grec, il pouvait acquérir une douzaine de joueurs argentins à potentiel. Il intégra donc plusieurs joueurs argentins dont les origines grecs était réelles ou phantasmées. Leurs noms étaient Edward Rigkani, Alfredo Gklasman, Jose Pasternak, Edward Lisa, Juan Montes et Oscar Alvarez. Les équipes grecques jouaient simplement : un grand ballon devant en espérant qu’il parvienne jusqu’à l’avant-centre. Les joueurs argentins modifièrent le jeu de l’équipe de Giannina, en apprenant à jouer dans les espaces, à temporiser pour trouver la faille. Certes, ce jeu n’était pas l’équivalent du football total de l’Ajax d’Amsterdam, mais comme les néerlandais au niveau européen, PAS révolutionna le jeu en Grèce et fut donc comparé au club hollandais. Les résultats ne furent pas également au niveau du triple champion d’Europe mais, tout de même, le club accéda à la première division pour la première fois en 1974 et atteignit plusieurs fois la 5ème place du championnat (1976 et 1978), son meilleur résultat.
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#302 – Panathinaïkos Athènes : οι Πράσινοι
Les verts. Dans l’article #86, vous appreniez que le surnom comme le symbole du Panathinaïkos est le trèfle. Logique alors de s’afficher en vert ? Pas si évident. La plupart des historiens comme le club affirme que le choix de la couleur verte fut faîte au même moment que le choix du trèfle comme symbole. Rappelez-vous que ce trèfle proviendrait du marathonien irlando-canadien Billy Sherring, qui portait un maillot floqué d’un énorme trèfle, lors des Jeux Olympiques de 1906. Nécessairement le trèfle devait être vert sur fond blanc, ce qui expliquerait le choix de la couleur verte pour les maillots du club. Mais certains, peu nombreux, affirment que le choix de cette couleur (ainsi que le blanc) se fit avant 1919 (date à laquelle le trèfle fut adopté) et peu d’années après la création du club (vers 1910). Ce choix aurait voulu symboliser la jeunesse, l’espoir et la nature (pour le vert) et l’éthique (pour le blanc). Mais alors dans quelles couleurs jouaient le club avant d’opter pour le vert ? Le club jouait en rouge et blanc, couleurs qui sont aujourd’hui celles de son pire ennemie, l’Olympiakos Le Pirée.
#271 – Iraklis Salonique : Γηραιός
Le doyen. Le club d’Iraklis prend ses racines au sein de l’association Omilos Filomouson (le club des amis de la musique). Fondée en 1899, cette association était d’abord un club de lettres et de musique. Mais, ses membres se laissèrent séduire par les sirènes des nouveaux sports à la mode, tels que le football, la natation et le cyclisme, et fondèrent une section football. Le premier match eut lieu le 23 avril 1905 contre une équipe de la diaspora européenne présente en ville. L’équipe grecque remporta ce match 3-0. Malgré la victoire, la section football connut des difficultés financières. Et en 1908, Omilos Filomouson et Olympia unirent leurs forces pour créer l’Iraklis. Résultat, aujourd’hui, Iraklis est le plus ancien club de la ville et même l’un des plus anciens clubs de sports en Grèce.
#254 – Aris Salonique FC : Θεός του πολέμου
Le Dieu de la guerre. Surnom belliqueux mais somme toute logique puisque Aris (Arès ou Mars pour les latinistes) est le Dieu de la guerre dans la mythologie. Les fondateurs ne donnèrent pas son nom par hasard. Certes, pour un club grec, faire référence à la mythologie est naturel. Dans le cas du club de Salonique, cette référence avait une portée nationaliste.
Fondé le 25 mars 1914, le club fut créé dans un contexte particulier. En 1912 et en 1913 se produisirent les deux guerres balkaniques qui virent Salonique revenir dans le giron grec après avoir été occupé pendant des siècles par l’Empire Ottoman. Depuis la création du Royaume en 1832, la Grèce n’eut de cesse que de vouloir s’étendre et réunir toutes les populations grecques des Balkans et d’Asie Mineure. La récupération de la cité de Salonique était même l’un des enjeux majeurs pour les nationalistes grecs dans le cadre du rêve de la Grande Idée. La première guerre balkanique en 1912 lui permit d’obtenir la région de Thessalonique au dépend de son allié Bulgare qui la convoitait également. Ce différend fit partie des raisons de la seconde guerre balkanique de 1913.
Les fondateurs voulurent donc rappeler ce combat pour la libération de la ville, fait d’armes du nationalisme grec. Ils choisirent ainsi le jour de la fête nationale grecque (le 25 mars car fut proclamée la déclaration d’indépendance du pays le 25 mars 1821) comme date de fondation du club. Puis, les fondateurs choisirent Arès pour nom. D’une part, le choix d’un dieu grec était clairement un manifeste nationaliste qui rattachait le club à une tradition grecque et pré-ottomane (d’autant plus que les couleurs jaune et noir font référence à l’empire byzantin). D’autre part, le dieu de la guerre était un rappel explicite à ces guerres balkaniques. D’ailleurs, un autre symbolisme apparait dans le blason. En effet, Arès est représenté assis, sans casque, son bouclier sur le côté, ie qu’il est au repos. Cette pose s’inspire de la statue du IVème siècle avant J.-C. nommée l’Arès de la collection Ludovisi. Le choix du motif même d’Arès au repos représente la victoire et la paix obtenues suite aux guerres balkaniques.
En outre, le choix d’Arès permettait de débuter une rivalité avec l’autre club de la ville, fondé en 1908, l’Iraklis Salonique. En effet, ce dernier tirait son nom du demi-dieu Héraclès. Or, selon les légendes mythologiques, Héraclès et Arès n’étaient pas les meilleurs amis du monde et s’opposèrent. Ainsi, Héraclès tua Cicno, fils de Arès. Plus tard, Arès et Hercules se livrèrent un combat terrible, qui se termina par la grave blessure à la jambe d’Arès.
#234 – AEK Athènes : Κιτρινόμαυροι
Les noir et jaune. Les couleurs du club sont directement à l’histoire de la population grecs de Constantinople. En 1919, portée par son nationalisme, la Grèce lança une expédition militaire pour occuper les régions d’Asie Mineure où habitaient des populations orthodoxes de langue grecque, héritières de l’époque hellénistique, qui étaient persécutaient par l’Empire Ottoman. Soutenu par les britanniques et les français ainsi que leurs victoires, la Grèce obtint des possessions en Anatolie suite au Traité de Sèvres (1920). Mais, ce traité ne fut pas ratifié par les deux parties, qui demeuraient insatisfaites, et la guerre reprit. Au final, les troupes de la jeune Turquie renversèrent le jeu des alliances et gagna des batailles qui conduisit pour les grecs à la Megalê katastrophê (la Grande Catastrophe) en 1922. La Grèce perdit tous les territoires conquis et surtout un grand échange de population eut lieu. 1 300 000 Grecs de Turquie émigrèrent vers la Grèce tandis que 385 000 Turcs quittèrent la Grèce pour la Turquie. Arrivée en 1922, notamment à Athènes, ces immigrés se regroupèrent au sein de nouvelles associations proposant des activités sportives. Ainsi, en 1924, l’AEK fut fondé par la communauté grecque ayant fuit Constantinople (d’où le K de AEK qui signifie Konstantinoupóleos). Le club souhaitait alors se rappeler cette catastrophe dans tous ces symboles, notamment les couleurs des maillots. Ainsi, le jaune symbolise l’espoir des milliers de réfugiés après le déracinement. Cette couleur prend également ses racines dans l’empire byzantin le jaune étant l’une des ses couleurs. Le noir indique la douleur de cette génération, qui a été forcée de se déplacer vers les centres urbains de la Grèce.
#146 – Panionios Athènes : Ιστορικός
L’historique. L’origine la plus lointaine du Panionios est le club fondé par la communauté grec d’Izmir, en Turquie actuel. En effet, le 14 septembre 1890, des jeunes des éminentes familles grecques de Smyrne (Izmir) décidèrent de créer une association dénommée « Ορφεύς Σμύρνης » (Orphée de Smyrne) dans le but d’éduquer ses membres à la musique et la gymnastique. En 1894, certains membres d’Orphée férus de sport formèrent une organisation distincte, Γυμνάσιον Σμύρνης (Gymnasium Club), et créèrent la véritable première équipe de football à Smyrne en 1895. En 1898, ces deux associations fusionnèrent pour donner naissance à Panionios. Ce dernier poursuivit l’oeuvre de ces deux prédécesseur qui visait à promouvoir l’éducation culturelle et sportive de la communauté grecque de Smyrne (Izmir) dans l’Empire Ottoman afin de défendre l’identité grecque. Panionios organisait des championnats ouverts à tous et donna l’impulsion à l’Etat pour rendre obligatoire la gymnastique dans les écoles. Mais, en 1922, après une guerre de 3 ans entre la Grèce et la Turquie, la Grèce perdit la guerre et certains territoires. Cette défaite entraîna aussi un grand échange de population : 1 300 000 Grecs de Turquie émigrèrent vers la Grèce tandis que 385 000 Turcs quittèrent la Grèce pour la Turquie. Arrivée en Grèce en 1922, ces grecs de Turquie se retrouvèrent en créant des associations culturelles et sportives, telles que l’AEK Athènes et le PAOK Salonique (cf articles #74, #118 et #234). Si la plupart furent de nouvelles associations, les membres de Panionios s’installèrent à Athènes et poursuivirent l’oeuvre débutée en 1890. Cette continuité fait qu’aujourd’hui, le Panionios est le doyen des clubs de football grec et donc le club historique.
#118 – PAOK Salonique : Δικέφαλος Αετός του Βορρά
L’aigle à double tête. Il s’affiche sur le blason du club et est un de ses symboles forts. En effet, le club fut fondé en 1926 mais il se considère reprendre le flambeau du club sportif et culturel Hermès Sport Club (le K signifie Konstantinoupolitón, Costantinople). Créé en 1877, cette association fut la première existant à Constantinople et devint le principal club sportif de la communauté grecque au sein de l’Empire ottoman. Mais, en 1919, portée par son nationalisme, la Grèce lança une expédition militaire pour occuper les régions d’Asie Mineure où habitèrent des populations orthodoxes de langue grecque, héritières de l’époque hellénistique, qui étaient persécutaient par l’Empire Ottoman. Soutenu par les britanniques et les français ainsi que leurs victoires, la Grèce obtint des possessions en Anatolie suite au Traité de Sèvres (1920). Mais, ce traité ne fut pas ratifié par les deux parties, qui demeuraient insatisfaites, et la guerre reprit. Au final, les troupes de la jeune Turquie renversèrent le jeu des alliances et gagna des batailles qui conduisit pour les grecs à la Megalê katastrophê (la Grande Catastrophe) en 1922. La Grèce perdit tous les territoires conquis et surtout un grand échange de population eut lieu. 1 300 000 Grecs de Turquie émigrèrent vers la Grèce tandis que 385 000 Turcs quittèrent la Grèce pour la Turquie.
Certains de ces grecques atterrirent à Salonique et se réunirent au sein d’association sportive et culturel. A l’instar de l’AEK Athènes (#74), le PAOK Salonique reprit des symboles forts de la communauté grecque de Constantinople, l’aigle à deux tête. Ce dernier est à la fois le symbole de l’Empire Byzantin (l’âge d’or de Constantinople et de la religion Orthodoxe) et celui du Patriarcat œcuménique de Constantinople. Contrairement à celui de l’AEK Athènes, l’aigle du PAOK a les ailes repliés afin de signifier le deuil de l’expulsion de la patrie.
Cet aigle bicéphale s’imposa dans l’héraldisme byzantin avec la dynastie macédonienne des Paléologue. Le motif se trouvait déjà dans l’art à l’âge du bronze, mais également en Grèce mycénienne et dans le Proche-Orient ancien, en particulier dans l’iconographie mésopotamienne et hittite. L’aigle à deux têtes apparaît vers le Xème siècle dans l’art byzantin mais bien plus tard comme emblème impérial au cours du dernier siècle de la dynastie des Paléologues (XIIIème-XVème siècle). Cette famille utilisait un aigle à deux têtes de couleur or sur fond rouge (couleur de l’Empire romain) sur lequel, au niveau de la poitrine, se trouvait le sympilima, monogramme de la famille. Toutefois, une autre famille dynastique utilisait également l’aigle à deux têtes. Il s’agissait des Comnènes qui régnèrent de 1057 à 1185 sur l’Empire Byzantin. Originaire de la région de Paphlagonie, au Nord de la Turquie, cette famille s’inspira certainement de l’aigle à deux têtes des Hittites, qui était associé à la ville paphlagonienne de Gangra. En tout cas, cet aigle à deux têtes qui ne se regardent pas pouvait être interprété par la suite comme l’Empire Romain dans ses composantes occidentale et orientale.
#86 – Panathinaïkos Athènes : Το Τριφύλλι
Les trèfles. Fondé en 1908, le club adopta le vert comme couleur et le trèfle comme symbole en 1919. La principale version raconte que le fondateur du club, George Kalafatis, entreprit de remédier à l’absence d’emblème. Il convoqua quelques joueurs pour leur demander leur avis. Un d’entre eux, Michalis Papazoglou, proposa le trèfle blanc comme emblème du club et le vert comme couleur. Ce symbole était celui de son lycée et de son club dans le quartier de Kadiköy à Istanbul (Halkidona pour les Grecs) à Istanbul. Une autre version indique que le trèfle du Panathinaikos proviendrait du marathonien irlando-canadien Billy Sherring, qui fit rêver des milliers d’Athéniens lors du marathon des Jeux olympiques d’Athènes en 1906. Il remporta la médaille d’or du Marathon avec un temps de 2 h 51 min 23 s en portant un maillot floqué d’un énorme trèfle.
#74 – AEK Athènes : δικέφαλος αετός
L’aigle à deux têtes, surnom mais également symbole du club qui s’affiche sur son écusson. Pour connaître le choix de ce symbole, il faut remonter aux origines du club.
En 1919, portée par son nationalisme, la Grèce lança une expédition militaire pour occuper les régions d’Asie Mineure où habitaient des populations orthodoxes de langue grecque, héritières de l’époque hellénistique, qui étaient persécutaient par l’Empire Ottoman. Soutenu par les britanniques et les français ainsi que leurs victoires, la Grèce obtint des possessions en Anatolie suite au Traité de Sèvres (1920). Mais, ce traité ne fut pas ratifié par les deux parties, qui demeuraient insatisfaites, et la guerre reprit. Au final, les troupes de la jeune Turquie renversèrent le jeu des alliances et gagna des batailles qui conduisit pour les grecs à la Megalê katastrophê (la Grande Catastrophe) en 1922. La Grèce perdit tous les territoires conquis et surtout un grand échange de population eut lieu. 1 300 000 Grecs de Turquie émigrèrent vers la Grèce tandis que 385 000 Turcs quittèrent la Grèce pour la Turquie.
Arrivée en 1922, notamment à Athènes, ces immigrés se regroupèrent au sein de nouvelles structures proposant des activités sportives. Ainsi, en 1924, l’AEK fut fondé par la communauté grecque ayant fuit Constantinople (d’où le K de AEK qui signifie Konstantinoupóleos). Le club souhaitait alors se rappeler cette catastrophe et des origines des fondateurs du club et reprit de nombreux symboles de l’Empire Byzantin (l’âge d’or de Constantinople et de la religion Orthodoxe), dont le fameux aigle à deux têtes. Celui-ci était en outre le symbole du Patriarcat œcuménique de Constantinople.
Cet aigle bicéphale s’imposa dans l’héraldisme byzantin avec la dynastie macédonienne des Paléologue. Le motif se trouvait déjà dans l’art à l’âge du bronze, mais également en Grèce mycénienne et dans le Proche-Orient ancien, en particulier dans l’iconographie mésopotamienne et hittite. L’aigle à deux têtes apparaît vers le Xème siècle dans l’art byzantin mais bien plus tard comme emblème impérial au cours du dernier siècle de la dynastie des Paléologues (XIIIème-XVème siècle). Cette famille utilisait un aigle à deux têtes de couleur or sur fond rouge (couleur de l’Empire romain) sur lequel, au niveau de la poitrine, se trouvait le sympilima, monogramme de la famille. Toutefois, une autre famille dynastique utilisait également l’aigle à deux têtes. Il s’agissait des Comnènes qui régnèrent de 1057 à 1185 sur l’Empire Byzantin. Originaire de la région de Paphlagonie, au Nord de la Turquie, cette famille s’inspira certainement de l’aigle à deux têtes des Hittites, qui était associé à la ville paphlagonienne de Gangra. En tout cas, cet aigle à deux têtes qui ne se regardent pas pouvait être interprété par la suite comme l’Empire Romain dans ses composantes occidentale et orientale.
#60 – SS Lazio : Biancocelesti, Biancazzurri
Les blancs et bleus ciels, couleurs du club de la Lazio. Contrairement à d’autres clubs, la Lazio n’a jamais changé de couleurs depuis sa fondation en 1900. A cette date, Luigi Bigiarelli, un jeune romain, qui revient de la bataille d’Adua (1896), se consacrait aux mouvements sportifs italiens naissant. Abandonnant la vie mondaine, il participait avec son frère aux différentes courses sportives (course d’endurance ou de vitesse, natation, gymnastique, régate) et voulait absolument fonder un club de course à pied car il le considérait comme le véritable sport moderne. Souhaitant participer au Giro di Castel Giubileo (un semi-marathon de l’époque) prévu le 21 avril 1900 auquel seuls les athlètes inscrits dans les clubs officiels pouvaient participer, il décida de fonder son propre club avec son frère et des amis. Ainsi, le 9 janvier 1900, sur la Piazza della Libertà à Rome, ils fondèrent la Società Podistica Lazio. Pour les couleurs, ce sportif émérite choisit de rendre hommage à l’esprit olympique, ressuscité depuis en 1896, et au pays qui l’inventa, la Grèce. Le blanc et bleu ciel fut donc retenu.
Néanmoins, une autre version avance que les premières couleurs du club furent le noir et blanc. A partir de 1904, le club utilisa le blanc et le bleu clair. Les deux couleurs auraient été choisies par le joueur-entraîneur Sante Ancherani car elles lui apparaissaient douces et élégantes. Le président du club, Fortunato Ballerini, adopta définitivement ces couleurs qui permettaient aussi de rendre hommage aux couleurs du drapeau du Royaume de Grèce, berceau des Jeux Olympiques.
