Les porteurs de l’étoile. Bien qu’un célèbre traité européen porte son nom et que le drapeau de l’Europe se caractérise par 12 étoiles en cercle, le surnom de l’équipe de football de la ville n’y puise pas son explication. En fait, ce surnom provient de l’écusson du club qui reprend celui de la ville : une étoile à 5 branches blanche sur fond rouge. L’origine de cette étoile à cinq branches comme armoiries de Maastricht est inconnue même si le fort culte à l’Etoile de Mer (Sterre der Zee) pourrait en être la raison. L’Etoile de la Mer est un ancien titre donné à Marie, allégorie de la Vierge comme étoile, guide des hommes vers Dieu. Sterre der Zee est le nom populaire d’une statue de la Vierge Marie du XVème siècle exposée dans la Basilique Notre-Dame de Maastricht. La dévotion à Marie, Etoile de la mer est particulièrement populaire dans le sud des Pays-Bas (Marie, Etoile de la Mer est même la sainte patronne des Pays-Bas.) et la statue de la basilique Notre-Dame constitue le plus important sanctuaire marial des Pays-Bas. L’étoile à 5 branches est mentionné pour la première fois en 1253 comme sceau de la ville. Une oeuvre confirme ces armes. Ainsi, le tableau Gerechtigheidstafereel (Scène de Justice), attribué à Jan Van Brussel et daté de 1475, représente une riche source d’information pour la ville de Maastricht puisqu’il décrit notamment le premier paysage urbain de Maastricht. Surtout, le tableau contient trois images des armoiries. Le premier apparait sur les vêtements d’une personne. Le deuxième blason de la ville est représenté sur un vitrail dans la salle d’audience. Le troisième est tenu par une figure féminine, placée comme une statue au sommet d’une colonne. Le tableau fut suspendu pendant plus de 350 ans à la mairie de Maastricht. A compter du 16ème siècle, un ange, porteur du blason, fut ajouté. Si l’écusson du club de football reprend à l’identique les armoiries de la ville, l’ange n’y apparaît pas mais cet ange porteur fait partie du folklore de la ville. Et les joueurs du club sont donc les porteurs de l’étoile.
Étiquette : Héraldique/Vexillologie
#316 – NK Osijek : Bijelo-plavi
Les blancs et bleus. En 1947, le club fut fondé sur les ruines de certains anciens de la ville, en particulier du Slavija Osijek, et en fusionnant les récents clubs de FD Udarnik, FD Jedinstvo et SD Bratstvo. Après la seconde guerre mondiale, le football en Yougoslavie devait se reconstruire car soit les clubs sportifs avaient disparus, emportés par la guerre, soit ils avaient été dissouts par le régime communiste pour collaboration avec les nazis. Si le Slavija Osijek jouait en noir et blanc pendant l’entre-deux guerre, le nouveau club, connu sous le nom de FD Proleter, opta pour les couleurs rouge et bleu, pour une raison inconnue. Peut-être que ces couleurs furent tirer de celles apparaissant sur les armoiries de la région de Slavonie, dont Osijek est la principale ville. Ces armoiries se découpaient en 3 bandes, dont deux bleues, représentant des rivières, et une rouge au centre, et remontaient à la fin du XVème siècle. Après quelques évolutions, notamment en se mariant avec des sections sportives d’autres clubs (tels que la boxe ou et l’athlétisme), le club de football reprît son indépendance en 1967 et changea de nom pour devenir le NK Osijek. Avec ce changement, le club souhaita affirmer son origine et choisit de changer de couleurs, pour le blanc et bleu, au début des années 70. Ces deux couleurs étaient celles de la ville d’Osijek mais apparaissaient aussi sur le drapeau de la région de Slavonie (ce dernier se compose d’une bande verticale bleu et d’une bande verticale blanche). Depuis, la combinaison des couleurs blanche et bleue s’est diffusé dans le blason du club, les sièges du stade, les chants des supporteurs … et représente une part importante de l’identité du club. Avec ces nouvelles couleurs, le club vit également éclore l’un des plus grands représentants du football croate, Davor Šuker.
#295 – Sporting Portugal : os Leões
Les lions. L’animal apparaît rampant sur le blason du club et ce, dès sa création en 1907. La création de l’emblème remonte aux premiers jours du club et résulta d’échanges entre les cousins José Alvalade (fondateur du club), José Roquette, António Rebelo de Andrade et Dom Fernando de Castelo Branco, Marquis de Belas, à l’été 1905. Ce dernier portait une chevalière avec les armes de sa famille, un lion rampant sur fond bleu. Dom Fernando de Castelo Branco accepta en 1907 que le club reprisse les armes de la famille. Toutefois, il demanda que la couleur bleu ne figurasse pas sur le blason du club. Il fut alors décidé de mettre le lion rampant sur un fond vert, cette couleur exprimant l’espoir placé dans la nouvelle institution.
#279 – Falkirk FC : the Bairns
Les enfants, Bairns provenant de dialectes écossais. Le terme décrit aussi bien le club et ses supporteurs mais généralement les habitants de la ville de Falkirk. Comme beaucoup de surnom, son origine n’est pas totalement établie. Le terme apparaît déjà au XIXème siècle dans le cadre d’un dicton qui dit « You’re like the bairns o ‘Fa’kirk, you’ll end ere you mend » (vous êtes comme les enfants de Falkirk, vous finirez par vous rabibocher). Son origine doit être encore plus ancienne puisque, dans les armes de Falkirk, la devise « Better Meddle wi’ the Deil than the Bairns o’ Fa’kirk » (Mieux vaut se mêler avec le diable qu’avec les enfants de Falkirk) apparaît. Selon l’écrivain John Reddoch McLuckie dans son livre The Old Kirk Yard Falkirk publié en 1869, ce terme prendrait son origine au XVIIème siècle. James Livingston, premier Comte de Callendar, revint d’exil en 1656. Durant la guerre civil (Guerres des Trois Royaumes dans les années 1640 et 1650), le Comte prit par à la guerre des deux côtés des belligérants et son armée levée à Falkirk, lui resta fidèle. Ainsi, à son retour et pour remercier ses soldats, le Comte fit construire le premier puits de la ville. Lors de son inauguration, le Comte déclara « To the wives and the Bairns o’ Fa’kirk’ giving them the well and all its fountains in a present forever » (Aux femmes et aux Bairns o ‘Fa’kirk’ ‘ leur donnant le puits et toutes ses fontaines dans un cadeau pour toujours). Et donc au delà du réseau d’eau, les habitants héritèrent également en cadeau d’un surnom.
#268 – Royal Charleroi SC : les Zèbres
Comme la Juventus, le club a hérité de son surnom en raison de son maillot rayé noir et blanc. Il fut utilisé par les journalistes à compter de 1926 quand le club remonta en promotion après avoir été sacré champion du Hainaut. Modeste village dont les premières traces remontent à 863, la ville connut un essor significatif quand elle devint une forteresse espagnole en 1666. La ville tomba alors dans le domaine de Philippe-Balthazar de Gand, dit Vilain, prince de Masmines, comte d’Isenghien et de Middelbourg, Seigneur des Villes de Lannoy, de Watten et de Charleroi dont le blason était de sable au chef d’argent (ie noir et blanc). Ces couleurs perdurèrent au fil des successions et des nouveaux possesseurs et la ville hérita de ces deux couleurs dans son premier blason de 1847. Elles s’y trouvent encore aujourd’hui. Certainement que cela inspira les fondateurs du club pour trouver les couleurs du maillot du club.
Par ailleurs, l’utilisation du noir ne faisait pas injure à la ville qui se situe dans la province de Hainaut, surnommée le Pays Noir, en raison de son passé minier Long d’Est en Ouest de près de 45 km, large d’une bonne dizaine de kilomètre, ce bassin houiller couvrait la région de Charleroi et s’étirait jusqu’à Namur. Des documents attestent de l’exploitation de charbon dans la région dès le XIIIème siècle (1251), mais ce fut les révolutions industrielles du XVIIIème et XIXème siècle qui démultiplièrent les capacités de production et transformèrent ce pays. En 1770, le Pays Noir comptait 32 exploitations de grande taille puis, en 1830, déjà 128 puits dont le plus profond atteignait 200 mètres. En 1840, la production du Pays Noir dépassait celle du bassin de Liège et 25 ans plus tard, celle du Borinage, devenant ainsi le premier bassin houiller belge. L’extraction de charbon atteignit 7,7 millions de tonnes en 1897 et 8,6 millions de tonnes en 1910. Le bassin était alors dominé par la société des Charbonnages de Monceau-Fontaine (fondé en 1807) dont la concession s’étendait sur 7 260 hectares et 25 localités (la distance entre les deux puits les plus éloignés était de 16 km). Sa production atteignit à son apogée 2 millions de tonnes de charbon et la société devint le premier producteur belge de houille, employant plus de 10 000 personnes. A partir de l’entre deux-guerre, l’économie du charbon en Belgique démarra un long déclin. En 1929, dans le bassin houiller de Charleroi, 42 300 mineurs travaillaient dans 79 fosses pour une production annuelle de 7,8 millions de tonnes de charbon. En 1950, 18 sociétés se partageaient 57 puits pour une production de 6,7 millions de tonnes de charbon, ce qui correspondait à 33% de la production wallonne et 25% de la production belge. A partir des années 1960, avec la concurrence internationale, les puits fermèrent les uns après les autres et les derniers wagonnets de charbon remontèrent le 29 septembre 1984.
Enfin, à noter que le football à Charleroi se partage entre deux clubs : le Sporting et l’Olympic. Malgré leur fort antagonisme, les deux formations évoluent dans les mêmes couleurs, noir et blanc. Or, ce n’est pas l’Olympic qui inspira le Sporting mais l’inverse. Profitant de discordes au sein de la direction du Sporting, l’Olympic récupéra les kits du Sporting et évolue depuis dans les mêmes couleurs que son rival (à l’exception du début des années 1970 où l’Olympic joua en rouge et blanc).
#267 – FC Sankt Pauli : Freibeuter der Liga
Les pirates de la ligue. Le club allemand est basé dans le quartier éponyme, situé à Hambourg. Ville hanséatique et riche, Hambourg fut exposé à la piraterie et en particulier au pirate allemande Klaus Störtebeker. Ce dernier sévit sur la mer Baltique et sur la mer du Nord au XVème siècle. Hambourg lança une expédition menée par Simon d’Utrecht qui captura Störtebeker et le fit exécuter en 1401.
La drapeau pirate resurgit bien plus tard dans le quartier de Sankt Pauli et particulièrement dans la rue Hafenstraße, où à partir du début des années 1980, un vent de liberté naquit et où des squats apparurent. Ces derniers sont devenus un lieu de folklore et ont été même légalisés. Mais, l’initiative la plus probable qui fit adopter le drapeau pirate par les supporteurs du club revint à Doc Mabuse, chanteur d’un groupe punk hambourgeois. Selon la légende, il subtilisa le drapeau à un manège situé au Dom, la foire de Hambourg, avant de se rendre au stade du club, le Millerntor-Stadion. Depuis, les supporteurs ont adoptés cet emblème et le club habille ces poteaux de corner avec cet étendard.
#262 – SC Braga : os Arcebispos
Les archevêques. Ce surnom puise ses origines dans l’antiquité. Bati en 16 avant J.-C., Braga (Bracara Augusta en Latin) était une ville importante de la province romaine de Gallaecia, au point d’en devenir sa capitale. Centre commercial notable, la ville et ses habitants se convertirent rapidement au christianisme. Ainsi, Braga fut érigé en diocèse au IVème siècle et, selon la légende, son premier évêque fut São Pedro de Rates (de 45 à 60 après J.-C.). Néanmoins, les premières preuves historiques d’un évêque à Braga remonte au concile de Tolède en 397, avec Monseigneur Paterno. Lorsque le Royaume du Portugal se constitua au moment de la Reconquista (au IXème siècle), si Guimarães devint la capitale politique du nouvel Etat, Braga conserva la suprématie religieuse.
Au XIIème siècle, Braga fut ainsi élevé au rang d’archidiocèse. Résultat, l’archevêché de Braga est l’un des plus anciens de la péninsule ibérique et reçu donc le titre de Primat d’Espagne (qui est contesté par l’Archevêché de Tolède). Ce siège a pour caractéristique d’avoir son propre rite liturgique (rite de Braga), proche de celui romain. Le club est donc attaché à cette histoire et reprit dans son blason les armes de la ville de Braga, ie principalement la présence de la Vierge Marie tenant un lis dans sa main droite et l’Enfant Jésus dans son bras gauche.
#261 – FC Sochaux : les Lionceaux
La raison de ce surnom est assez logique quand on connaît l’histoire du club franc-comtois. Même si Jean-Claude Plessis, président du club entre 1999 et 2008, déclarait « Peugeot fabrique des voitures, pas des footballeurs. Une victoire en rallye donnera toujours plus de crédibilité à ses voitures » , le club fut longtemps intimement lié au constructeur automobile. Dans une vision paternaliste et publicitaire aussi, assez habituelle à la fin du XIXème siècle, Peugeot supporta la création de plusieurs associations sportives dans ses différentes usines située dans la vallée du Doubs. La principale (Peugeot Cycle) se trouvait dans la banlieue de Sochaux, à Valentigney. Renommé dans toute la Franche-Comté, l’AS Valentigney connut son heure de gloire avec une finale de Coupe de France, perdue en 1926 face à l’Olympique de Marseille.
En 1928, Jean-Pierre Peugeot, président du groupe Peugeot, qui venait de réorganiser toute son outil de production en le centralisant à Sochaux, ne pouvait pas s’appuyer sur la structure amateur de Valentigney pour accueillir son vecteur de publicité de la marque Peugeot. Or, deux salariés de la filiale automobile venaient de créer le FC Sochaux. Jean-Pierre Peugeot décida de soutenir cette structure en en faisant un auxiliaire du constructeur automobile. D’un côté, une équipe professionnelle, comptant de nombreux joueurs étrangers vedettes, pour promouvoir Peugeot (alors que le professionnalisme n’était pas encore accepté par la fédération française). De l’autre, des formations amateures où se soulageaient et se dépensaient les ouvriers de l’usine. D’autres d’entreprises avaient déjà fait de même (Fiat avec Juventus, Casino avec Saint-Etienne, Pommery avec Reims, Philips avec PSV …).
Les symboles du club (blason, couleurs) ne firent pas l’objet de grande discussion. Lié à l’entreprise automobile, le club reprit ses codes. Ainsi, le lion devint l’emblème du club qui figure depuis la création sur son écusson. Mais d’où vient le lion ? Au milieu du XIXème siècle, l’entreprise Peugeot n’était pas encore concentrée dans l’automobile et fabriquait plutôt des outils, en particulier des lames de scie. Les frères Jules et Emile Peugeot demandèrent alors à un orfèvre et graveur de Montbéliard, Justin Blazer, de créer un logo basé sur le lion. Marchant sur ses quatre pattes de profil, ce lion symbolisait « la souplesse de la lame, la résistance des dents, et la rapidité de coupe ». En 1948, le lion prit la posture héraldique, reprenant ainsi alors le design du lion de la Franche-Comté, région où se situe Sochaux, le berceau de Peugeot. Le lion présentait donc l’avantage de rattacher le club à ses origines industrielles comme géographiques. Mais, le 17 juillet 2015, Peugeot se retira du club et Sochaux fut racheté par un groupe chinois. Le lion ne disparaît pas de l’écusson mais il se détache alors du design du groupe automobile.
Mais, pourquoi les lionceaux plutôt que les lions ? Dans les années 1930, le FC Sochaux, avec le soutien financier de Peugeot, recrutait à prix d’or des joueurs reconnus. Mais, au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, les poches du constructeurs n’étaient plus si pleines et devaient consacrer ses moyens à son développement. Le président du club sochalien, Fortuné Chabrier, eut alors une idée révolutionnaire : repérer des jeunes talents sur tout le territoire français, notamment grace au réseau Peugeot, les rapatrier à Sochaux et les former au football ainsi que leur apprendre un métier au sein des usines de la marque. Concept inédit à l’époque et dénommé « Opération Lionceaux » , il s’agissait du premier centre de formation qui fit tant d’émule un peu partout dans le monde plus tard. Les jeunes joueurs intégrèrent petit à petit l’équipe première et la politique des Lionceaux permit au club de traverser les années 1950 sans quitter l’élite. Le nom de l’opération devint le surnom du club.
#257 – Sevilla FC : Rojiblancos
Les rouges et blancs. Ville portuaire, la ville entretenait des liens économiques forts avec le Royaume-Uni. Outre les liaisons maritimes, ces liens existaient au travers des usines où des entrepreneurs anglais avaient investis et où des ouvriers anglais avaient immigrés. Une des compagnies maritimes anglaises se dénommait MacAndrews et dont le co-propriétaire était Edward Farquharson Johnston, vice-consul britannique à Séville. Comme souvent à cette époque, cette immigration anglaise importa ses coutumes dont le football. En 1890, Edward Farquharson Johnston participa, aux côtés de jeunes espagnoles de descendance anglaise, à la fondation du club qui servira plus tard de base pour la création officielle du FC Séville. Le capitaine des premières années étaient l’écossais Hugh Mac-Coll, qui travaillait en tant qu’ingénieur pour la grande fonderie locale. En 1895, ce dernier rentra en Angleterre pour créer son entreprise à Sunderland, près du stade du club de football. En 1908, 3 ans après la fondation officielle du FC Séville, le club chercha de nouveaux maillots et demanda à l’un de ses membres anglais, John Wood, également capitaine du SS Cordova, bateau de la MacAndrews, de s’en procurer auprès de Sunderland, qui était un club phare du championnat anglais. Hugh Mac-Coll fut alors un intermédiaire pour faciliter l’échange avec le club de Sunderland. C’est ainsi que le rouge et blanc devient les couleurs du club andalous.
Une autre hypothèse est avancée concernant ce choix de couleurs. Dans le quartier supérieur gauche de l’écusson du club, apparaît 3 personnages. Le Roi Ferdinand III de Castille entouré de Saint Isidore et Saint Léandre, deux archevêque de la ville du VIIème siècle. Ferdinand III marqua profondément l’histoire de l’Espagne médiévale. D’une part, mort dans la ville en 1252, il délivra Séville et une grande partie de la péninsule ibérique du joug maure. D’autre part, son influence politique fut considérable, notamment en unifiant définitivement les royaumes de Castille et de León, en 1230. Ses armes reprenaient alors celles de ces deux royaumes et dont les principales couleurs était le gueules (rouge) et l’argent (blanc). Le club aurait voulu lui rendre hommage en reprenant ses couleurs.
Comme le maillot est rayé, il n’y a pas d’ordre dans les couleurs. D’où le surnom s’inverse également en blanquirrojos (les blancs et rouges).
#256 – Calcio Catane : gli Elefanti
Les éléphants. L’animal est fortement attaché à la ville de Catane, apparaissant sur ces armes comme sur un des monuments remarquables, la fontaine des éléphants, située au centre de la Piazza del Duomo. L’éléphant est devenu un symbole de Catane avec le personnage semi-légendaire dénommé Héliodore de Catane. Magicien, ce dernier aurait pactisé au VIIIème siècle après Jésus-Christ avec le Diable qui en échange de son abjuration de sa foi chrétienne, lui aurait conféré des pouvoirs. Il aurait alors lui-même sculpté dans de la pierre volcanique de l’Etna un éléphant, puis le chevauchant, il exécutait sa magie et rendait la vie des habitants impossible. Le nom de l’éléphant est Liotru, corruption populaire du nom Heliodorus.
