#601 – ASC Jaraaf : les Verts et Blancs

Le vert et le blanc sont les deux couleurs qui ornent le maillot du club phare du Sénégal. Parfois, le grenat se marie avec les deux autres couleurs pour composer l’équipement du club. Cette association de couleurs trouve son explication dans la naissance du club. Ce dernier fut fondé le 20 septembre 1969 sous l’impulsion de la réforme « Lamine Diack ». Ministre du Sport du Président Léopold Senghor, Lamine Diack fit voter une loi instituant le regroupement des petits clubs pour créer de nouvelles places fortes sportives en mesure de s’imposer sur le plan continental. A l’époque, le football sénégalais était morcelé avec 10 clubs à Dakar, 5 à Kaolack ou 7 à Saint Louis. Lamine Diack était aussi un ancien entraineur de football d’un des clubs de Dakar, le Foyer France Sénégal, où il rencontra le succès. Naturellement, il invita son club à s’associer à d’autre. Ainsi, le Foyer France Sénégal se maria avec les Espoirs de Dakar. Le Foyer France Sénégal évoluait dans des couleurs vert et blanc tandis que les Espoirs de Dakar portaient un maillot aux couleurs grenat et blanc. Toutefois, ce mariage était déséquilibré. Soutenu par le Ministre des Sports, possédant une certaine notoriété et un palmarès, le Foyer absorba plutôt les Espoirs. Résultat, les couleurs du Foyer s’imposèrent pour le nouveau club.

#600 – Stade Malien : les Blancs

Je crains de ne pas vous surprendre en vous annonçant que l’équipe de Bamako évolue dans un superbe maillot blanc. Ce choix de couleur remonte au plus loin des racines du club. Le Stade Malien naquit en 1960 de la fusion entre deux clubs de Bamako, Jeanne d’Arc du Soudan (ici il s’agit du Soudan français qui correspondait au Mali actuel) et l’Espérance de Bamako. De cette association, les fondateurs du nouveau club décidèrent de reprendre principalement la « dote » de la Jeanne d’Arc, incluant la couleur blanche. Créé en 1938 par deux Franco-Africains et un missionnaire, le Révérend Père Bouvier, la Jeanne d’Arc était logiquement associée à la communauté chrétienne locale. Le nom en était un premier lien. La couleur blanche pour laquelle les fondateurs optèrent aussi. En effet, il s’agissait d’une référence à la congrégation des Missionnaires d’Afrique, plus connue sous le nom des Pères Blancs, dont faisait parti le Révérend Père Bouvier. Fondé en 1867 à Alger, la mission des Pères Blancs est (car elle existe toujours aujourd’hui) l’évangélisation et l’éducation des peuples et se concentra au départ sur l’Afrique du Nord et Centrale. Ils sont reconnaissables par leur habit de missionnaire composé d’une soutane et d’un manteau blancs, semblables à ceux des arabes.

#583 – FC Spartak Trnava : Bíli andeli

Les anges blancs. Le club de Trnava est historiquement l’un des plus prestigieux de Slovaquie. Il remporta le Championnat de Tchécoslovaquie à 5 reprises et la Coupe de Tchécoslovaquie à 4 reprises, et attint également la demi-finale de la Ligue des Champions en 1969. Le club connut une longue histoire depuis sa fondation en 1923, ponctuée de nombreuses fusions avec d’autres clubs de la ville. Résultat, les couleurs du club changèrent passant du bleu-jaune au rouge-noire. Mais, pendant sa période dorée, à la fin des années 1960 et au début des années 1970, l’équipe portait régulièrement un maillot blanc. Cette couleur inspira un célèbre membre du staff, Dežko Rašla, masseur de l’équipe. Outre ses qualités de masseur, Dežko avait conquis le vestiaire avec ses rêves prémonitoires et ses prédictions. Par exemple, l’équipe était à Chypre et se promenait sous un magnifique ciel ensoleillé. Dežko déclara soudainement à la surprise de toute l’équipe que le match n’aurait pas lieu en raison d’intempéries. Personne ne le crut. Après le déjeuner, l’équipe se rendit au stade et se prépara. Mais, à un quart d’heure avant le début du match, une énorme averse débuta et gorgea le terrain d’eau. Le match fut annulé. Lors de la fameuse épopée en Ligue des Champions, l’équipe affronta les grecs de l’AEK Athènes en quart de finale. Au match aller, le 26 février 1969, le terrain de Trnava était boueux. Avant le match, Dežko dit à la star de l’équipe, Stanislav Jarábek, que personne ne mettrait le ballon au fond des filets sauf lui qui marquerait de la tête. Au final, Trnava remporta le match 2 buts à 1 grace à des buts de la tête marqués par Jarábek et Kabat. Enfin, lors d’un autre match, Dežko se rappela d’un de ses rêves où il voyait les footballeurs de Trnava, tout de blanc vêtus, voler au-dessus du terrain « comme des anges blancs ». Cela fit bien évidemment rire les joueurs mais, avec les bons résultats du club, les spectateurs adoptèrent ce surnom.

#571 – FK Vojvodina Novi Sad : Crveno-beli

Les rouges et blancs. Fondé le 6 mars 1914, le club porta pour son premier match un maillot bleu et un short blanc. Malheureusement, la Première Guerre Mondiale éclata et ce fut le seul match du nouveau club avant la fin des hostilités. En 1918, des hommes d’affaires et des intellectuels éminents commencèrent à se rassembler autour du club et les statuts du FC Vojvodina furent approuvés par le ministère compétent. Le club fut exclusivement financé par les cotisations des membres, grâce à des généreuses contributions ainsi que le soutien du mouvement pro-slave Sokol dont le premier président du club, Dr Zivko Bajazet, était le représentant. Ce mouvement pro-slave fut fondé à Prague, ville de l’Empire Austro-Hongrois avant guerre comme la Serbie. Plusieurs des membres fondateurs du club avaient vécu et étudié à Prague et avaient même pratiqué le football au sein de Slavia Prague. En 1920, ces derniers rapportèrent un ensemble de maillots rouges et blancs du Slavia qu’ils firent don au FC Vojvodina (à moins que ce soit le Slavia qui décida d’aider le FK Vojvodina et qui donna donc ses maillots). Lors de l’assemblée du club tenue le 23 juillet 1922, la direction décida que les couleurs rouge et blanche orneraient désormais les maillots du club. De même, ils optèrent pour un écusson du club à l’image des armoiries de Slavia de Prague, ie une partie rouge et une partie blanche, avec une étoile. Toutefois, la couleur de l’étoile devint bleu alors que celle du Slavia était rouge. Ainsi, l’écusson du club reprenait les 3 couleurs du drapeau serbe : blanc, bleu et rouge.

#546 – SK Rapid Vienne : die Grün-Weißen

Les verts et blancs. Le Rapid joue en vert et blanc et fait parti des rares équipes européennes à porter ces couleurs (comme le Sporting Lisbonne, le Betis Séville, le Werder Brême, le Celtic Glasgow et l’AS Saint-Étienne). Pourtant, le club viennois adopta à sa fondation en 1897 une combinaison de couleurs plus classique, le rouge et le bleu. Les raisons de ce choix sont inconnues. Ces couleurs furent conservées même après le changement de nom en 1899. Finalement, le vert et le blanc, couleurs traditionnelles désormais, ne s’imposèrent qu’en 1905.

Selon l’auteur du livre Rapid-Chronik, Roland Holzinger, ce changement fut suggéré par des nouveaux membres du club, Anton Müllner, Hans Devide et Ernst Steinfellner. Toutefois, Holzinger ne fournit pas d’informations détaillées sur les raisons de cette décision. De rares sources avancent que les couleurs bleu et rouge déteignaient l’une sur l’autre donnant un maillot violet assez moche (mais ne serait-ce pas une fable pour mettre en valeur la rivalité avec l’Austria ?). Selon lui, elles pourraient simplement s’inspirer des couleurs vert et blanc figurant dans les armoiries du district de Rudolfsheim, le quartier du Rapid à l’époque. Le club se sentait peut-être le représentant de ce district. Dans une interview accordée au magazine de football Ballesterer, Thorsten Leitgeb, conservateur du Rapideum (le musée du club) estime toutefois qu’une autre explication peut être avancée. Au début du XXème siècle, les lignes de tramways viennois n’étaient pas identifiées par des numéros mais des couleurs. Or, le tram qui se rendait à Hütteldorf, le nouveau quartier où s’installa le club, avait le vert et blanc comme combinaison de couleurs pour l’identifier. Pourtant, dans cette hypothèse, le hic réside dans le fait que le club ne s’installa qu’en 1911 à Hütteldorf. En tout cas, le nouveau jeu de couleurs fut très bien accueilli par les fans. Lors d’un match, le 24 juin 1906, l’équipe se présenta pour la première fois avec sa nouvelle tenue à rayures horizontales vertes et blanches. Elle fut saluée par de vifs applaudissements et le bleu et le rouge d’origine furent définitivement enterrés. Désormais, ces dernières couleurs apparaissent sur le maillot extérieur.

#534 – Preston North End FC : the Lilywhites

Les « blancs comme un lys » ou pour se rapprocher de l’expression française « blancs comme neige ». L’idée du surnom est de rendre hommage à la couleur des maillots du club. Si Preston North End évolue depuis longtemps (début des années 60) dans les divisions inférieures anglaises (actuellement en Championship), il n’en demeure pas moins un club historique du football d’outre-Manche. Fondé en 1880 (mais dont les racines remontent à 1863), le club fut l’un des premiers à rémunérer ses joueurs et l’un des membres fondateurs de la Ligue, remportant même les deux premiers éditions du championnat d’Angleterre.

Jusqu’en 1884, les joueurs portaient un maillot rayé bleu et blanc. Puis, les 3 années suivantes, ils adoptèrent un maillot blanc et rouge, accompagné d’un short bleu marine. Finalement, en 1887, pour une raison inconnue, la direction changea pour un maillot blanc et un short bleu marine. Depuis, le kit de Preston North End ne fut jamais modifié. Il y a même une légende qui raconte que le club obtint le privilège, comme Reading et Notts County, de pouvoir porter son uniforme « domicile » quelque soit les couleurs de l’adversaire (ce qui impliquerait que si le club adverse évoluait également en blanc comme Preston North End, il devait porter ses couleurs « extérieures » même s’il jouait à domicile). Notts County aurait obtenu cette dérogation car il est le plus ancien club professionnel au monde et Reading car la ville se situe dans le Comté Royal du Berkshire (la Reine Elisabeth II lui accorda ce statut au Comté en 1957 car le château de Windsor s’y situe). Pour Preston, la raison est que le club fut le premier champion d’Angleterre. Toutefois, aucun des clubs auraient utilisé ce droit … car il n’existerait tout simplement pas. John Booth, l’attaché de presse du club déclara « It’s a load of rubbish. We’re governed by the same Football League rulebook as everyone else » (Ce sont des conneries. Nous sommes régis par les mêmes de règles de la Football League que tout le monde).

#526 – AC Monza : Biancorossi

Les blancs et rouges, couleurs du club. En 1912, la fusion de plusieurs clubs de sport donna naissance au Monza FC. Le club jouait alors avec des maillots aux couleurs blanches et bleues. A la fin des années 20 (saison 1928-1929) ou au début des années 30 (saison 1932-1933), le club changea de couleurs pour celles devenues traditionnelles aujourd’hui, blanc et rouge. Les raisons de ces choix, soit au moment de la fondation, soit lors du changement, ne sont pas documentées et sont donc inconnues. Mais, il est possible d’avancer une théorie. Tout d’abord, j’en écarte une. Le club résultant de la fusion de plusieurs associations, le bleu et blanc auraient pu être la conjugaison des couleurs des anciens clubs. Mais, il est peu probable que deux couleurs suffirent pour symboliser les différents clubs. Les couleurs bleus et blanches proviendraient, à mon sens, de celles des armes de la ville. Suite à une fusion, retenir les couleurs de la ville qui était le point commun des différents clubs serait justifié. Le changement vers le rouge et blanc s’expliquerait aussi au travers de la bannière de la cité lombarde. Cette dernière affiche les armes bleues et blanches de la ville sur un fond composé d’une bande rouge et d’une bande blanche. L’origine de ces différentes couleurs sont peut-être à trouver dans le premier sceau connu de la cité (XIIIème siècle) : un croissant de lune rouge avec un demi-cercle blanc en dessous, sur un fond bleu. Selon les historiens, la lune est un symbole du pouvoir impérial, reflété dans le soleil blanc qui fait référence au pouvoir papal.

#504 – Club Santos Laguna : Verdiblancos, Albiverdes

Ces deux termes se réfèrent aux couleurs du club, vert et blanc (dans ce sens pour le premier mot, dans le sens inverse pour l’autre). Après la disparition du CF Torreón en 1974 et du CF Laguna en 1978, la région de Laguna resta sans équipe de football professionnelle pour les représenter au niveau national pendant 5 ans. En 1982, le club de Tuberos de Veracruz, qui évoluait en 2ème Division, disparut. Il céda sa licence à l’Instituto Mexicano del Seguro Social (IMSS – Institut Mexicain de Sécurité Sociale), qui fonda un nouveau club et le transféra à d’autres propriétaires en 1983, pour créer, dans la ville de Torreón, le Club Santos Laguna. Fondé en 1943, cet organisme public se consacre à la fourniture de services de santé et de sécurité sociale. Ainsi, dans ses premières années, l’IMSS se concentra à construire des hôpitaux. Puis au début des années 50, le concept de sécurité sociale s’élargit et les missions furent étendues afin de promouvoir la santé et faire atteindre un meilleur niveau de vie à ses assurés. L’organisme réalisa alors un grand nombre d’investissements en commençant par construire des logements bon marché et salubres. Au sein de ces immeubles, l’IMSS y développa des gymnases, restaurants et espaces de divertissement afin d’y créer un lieu de vie. Puis, l’autorité publique s’investit dans le sport, vecteur de bien-être et de santé. L’institut créa des écoles de football pour les jeunes puis au début des années 70, il organisait et sponsorisait plusieurs tournois de football dans tout le pays. A la fin des années 70 et au début des 80, l’IMSS franchit une étape supplémentaire en acquérant et créant 7 clubs de football dont Atlante, Oaxtepec et Santos Laguna. Les clubs créés reprirent les couleurs de l’IMSS, le vert et le blanc. En 1983, à sa fondation, le club évoluait en vert uniquement puis à partir de 1986, il adopta la tunique rayée verte et blanche. Aujourd’hui, le club donne une signification à ses couleurs. Le vert représente la vie, la naissance. La région de Laguna est désertique et le club en vert symbolise la vie. Le blanc est synonyme de paix, d’humilité et d’amour. Selon le club, associée au vert, la couleur génère confiance et empathie des fans.

#501 – Nacional Montevideo : los Tricolores

Les tricolores, le blason du club affichant les couleurs bleu, rouge et blanc. Le 14 mai 1899, joueurs et dirigeants de l’Uruguay Athletic Club et du Montevideo Football Club fusionnèrent pour donner naissance au Nacional. Premier club « créole » (ie de personnes nées en Uruguay et descendant des européens) d’Amérique du Sud, les fondateurs voulaient que le club soit le digne représentant du pays, qui avait à peine 70 ans d’existence. Ainsi, sur proposition de Dr Ernesto Caprario, les fondateurs dotèrent le club du nom de Nacional et, pour les couleurs, reprirent celles du drapeau d’Artigas. Cela tombait bien car Montevideo Football Club portait du rouge et Uruguay Athletic du bleu.

Le drapeau d’Artigas est l’un des symboles de l’Uruguay et la bannière des indépendantistes des années 1810-1820. En 1811, la population de l’Uruguay actuel (appelé alors Bandera Orientale) ainsi que de l’Argentine prirent les armes contre l’Espagne pour obtenir leur indépendance. Ces troupes étaient emmenées par José Gervasio Artigas, qui devint plus tard un héros national. A compter de 1815, ils adoptèrent un drapeau composé de bandes horizontales bleues, blanches et rouges (plus tard, les bandes rouges furent remplacées par une unique bande diagonale, barrant celles du haut et du bas bleues et celle du centre blanche). Artigas avait créé ce drapeau sur la base de celui de Manuel Belgrano (un des principaux leaders de la guerre d’Indépendance et le créateur du drapeau de l’Argentine), auquel il ajouta la couleur rouge symbolisant le sang versé pour l’indépendance.

Le club opta d’abord pour un maillot rouge, couleur du poncho national, avec un col et des poignets bleus. Puis, en 1902, le maillot blanc (qui perdure aujourd’hui) s’imposa, à la demande de la fédération, car le maillot rouge était trop similaire aux couleurs d’un autre club, Albion FC (mais également car le rouge des maillots s’estompait au fil des lavages et en outre, en 1900, Nacional absorba le club du Defensa Football Club qui évoluait en blanc). Ce maillot blanc fut toujours accompagné de parements rouge et bleu (soit au travers de la fameuse poche – cf #57 – soit le cols et/ou les poignets).

#497 – FCG Bordeaux : les Marines et Blancs

Le maillot bordelais arbore les couleurs marines et blancs, depuis quasiment la création de la section football. Après une première tentative échouée en 1910, la section football renaquit grâce à la fusion avec d’autres clubs de sports. Les Girondins absorbèrent notamment le club de l’Argus Sport qui transmit aux Girondins ses couleurs Marine et Blanc.

Elles peuvent être un rappel de la mer et son écume, la ville étant situé sur la Garonne et dont le port fut le principal en France sur l’Océan Atlantique. Mais aucune certitude à ce sujet.

Comme pour le scapulaire (cf article #44), certains avancent que le choix de ses couleurs fut réalisé pour honorer la Vierge Marie. En effet, la Vierge Marie est systématiquement représentée vêtue d’une robe bleue. Cette couleur est porteuse de nombreuse signification telle que la fidélité, la justice et la spiritualité. Dans l’ancien testament, le bleu représente la fidélité du peuple d’Israël à Dieu tout comme la Vierge Marie. L’étoffe qui recouvre l’Arche d’Alliance est bleue et pour rappeler que la Vierge Marie, en ayant porté Jésus Christ, est comme l’Arche, elle serait représentée avec des vêtements bleus.

Plus prosaïquement, à compter du XIIIème siècle, le bleu est la couleur des princes et nobles car le pigment bleu (dit de lapis-lazuli) était l’un des plus chers. Les tissus bleus démontraient donc la richesse et la noblesse de son porteur. L’Eglise se serait servie de cette riche symbolique pour désigner le caractère sacré de la Sainte Vierge.

Au final, les raisons réelles sont inconnues mais les supporteurs sont attachés à ces couleurs. Sous la direction d’Alain Afflelou, afin de créer plus de lien (économique) avec le monde viticole bordelais, la direction changea les couleurs du club pour un vrai bordeau en 1992. Seulement, même si le club atteignit la finale de la Coupe de l’UEFA en 1996, ce choix, qui s’accompagnait également de celui de supprimer le scapulaire qui venait à peine de refaire surface après les années Claude Bez, ne convainquit jamais et le club revint au marine et blanc en 1996. De même, lorsque le fonds américain, King Street, décida de moderniser l’écusson du club, notamment en optant pour un bleu plus clair que le marine, les supporteurs se sentirent trahis (ce ne fut pas la seule modification de l’écusson qui les agaça). Ne pas respecter l’histoire d’un club en cédant aux sirènes du marketing pour au final, moins d’un an plus tard, lâcher le club, quel irrespect et gâchis (Je préfère d’ailleurs afficher pour cet article l’ancien).