#1118 – Palerme FC : Rosanero

Le rose et le noir. Contrairement à d’autres, le club ne joue pas en rose pour avoir cédé aux sirènes du marketing. Palerme est l’un des rares clubs de football à avoir opté pour cette couleur si atypique, surtout au début du XXème siècle. Avec le soutien de la communauté britannique présente à Palerme, le club vit le jour officiellement le 1er novembre 1900 sous le nom Anglo-Palermitan Athletic and Foot-Ball Club, rebaptisé plus tard, en 1907, Palermo Foot-Ball Club. Les couleurs des premiers maillots du club étaient le bleu et le rouge. Certainement en hommage à cette communauté britannique.

Le rose et le noir apparurent en 1907 et ne quittèrent plus jamais le club. Il est souvent avancé que ce changement résultait d’un délavage. En effet, les tissus et leurs teintures n’étant pas d’une qualité exceptionnelle à cette époque, à force de les laver, le rouge déteignit en rose et le bleu en noir. D’autres clubs connurent la même mésaventure (cf. #1092, #848, #327, #247, #105, #103). Mais, il n’existe aucune certitude sur cette version et surtout une autre circule, avec des éléments de justification. Une lettre de 1905 adressée par le journaliste Giuseppe Airoldi à son ami Joshua Whitaker, membre de la famille Whitaker et dont le frère Joseph était président d’honneur du club, l’inviter à changer les couleurs du club pour le rosanero. Le contenu était le suivant : « Caro Giosuè, alcuni amici marinai mi hanno fatto osservare che i colori del Vostro Palermo sono sfruttati parecchio. Il Genova ha i Vostri, i nostri colori. Ieri, Michele Pojero era del parere di mister Blak e di Norman di cambiare il rosso e il blu in rosa e nero. Michele dice che i colori sono quelli dell’amaro e del dolce. I Vostri risultati sono alterni come un orologio svizzero. In avvenire, come raccontava Vincenzo Florio al circolo Sport Club di via Mariano Stabile, quando perdete potete bere sempre il suo amaro di colore nero, mentre il rosa potete assaporarlo nel liquore dolce. La mia salute non è più buona e i dolori della vecchiaia sono tanti, perciò affrettatevi a battere le prossime squadre. » (Cher Joshua, des amis marins m’ont fait remarquer que les couleurs de votre Palermo sont très utilisées. Gênes a vos couleurs, nos couleurs. Hier, Michele Pojero était d’accord avec l’entraîneur Blak et Norman pour remplacer le rouge et le bleu par du rose et du noir. Michele dit que les couleurs sont amères et douces. Vos résultats alternent comme une montre suisse. À l’avenir, comme l’a dit Vincenzo Florio au Sport Club de la Via Mariano Stabile, lorsque vous perdez, vous pouvez toujours boire son amer de couleur noir, tandis que le rose peut être dégusté dans la liqueur douce. Ma santé n’est plus bonne et les douleurs de la vieillesse sont nombreuses, alors dépêchez-vous de battre les prochaines équipes).

Nous comprenons que le choix se fit pour se distinguer d’autres équipes. En outre, ces deux couleurs mettaient en valeur des liqueurs dont la famille Whitaker était productrice en Sicile. Cette riche famille était originaire du Yorkshire et le père de Joshua et Joseph vint s’installer en Sicile au XIXème siècle pour aider son oncle Benjamin Ingham dans ses entreprises. Les deux parvinrent à monter une fructueuse entreprise, active dans la production de vin et de liqueur, la finance et le transport maritime entre autre. Etant donné sa puissance, la famille Whitaker, et en particulier Joseph, joua un rôle dans les premières années du club. Parmi les liqueurs produites, il existait un amaro (amer) de couleur noir ainsi qu’un rosolio, une liqueur de couleur rose plus sucrée.

Néanmoins, le changement ne se fit pas immédiatement. A cette époque, il était compliquer de se procurer des tissus de flanelle rose. Le président du club, Ignazio Majo Pagano, se tourna vers l’entreprise Gulì, qui commanda les tissus en Angleterre. Le 27 février 1907, le président Pagano décida, avec le consentement de l’assemblée des membres, d’abolir les chemises rouges et bleues suite à une suggestion de Giuseppe Airoldi et changea également le nom du club en Palerme FC.

#1092 – Nacional Montevideo : los Albos

Les blancs, qui est un rappel à la couleur historique de l’uniforme du club. À la fin du XIXème siècle, la pratique naissante du football en Uruguay était naturellement dominée par les Anglais résidant dans le pays. En réaction à cette influence britannique qui dominait parmi les associations sportives de l’époque, un groupe d’étudiants fonda le 14 Mai 1899 le premier club exclusivement composé d’uruguayens. Il s’agissait certainement du premier club créole d’Amérique du Sud (dans les Amériques hispaniques, les créoles sont les descendants des espagnoles). La symbolique se devait donc de reprendre des thèmes nationaux. Cela commença par le nom mais aussi par les couleurs qui s’inspirèrent de celles du drapeau de l’un des pères de l’Uruguay, José Gervasio Artigas, c’est-à-dire le bleu, le blanc et le rouge (cf. ##501). En conséquence, le choix fut fait de porter une chemise rouge avec un col bleu et un pantalon bleu.

Seulement, à cette époque, la qualité des teintes et des tissus n’étaient pas excellentes et au fil des lavages, les maillots perdaient leur couleur rouge et bleu. Face à cette situation, la décision fut prise lors de l’Assemblée Générale du 24 mars 1902, après un difficile débat, d’opter pour le blanc, une teinte résistante, qu’il était facile de se procurer. Selon certaines sources, il y aurait eu également une certaine pression de la fédération uruguayenne (AUF) pour faire changer l’uniforme du Club Nacional car ses couleurs étaient similaires au club doyen de l’Albion FC.

Les joueurs étreignirent leur nouvelle tenue le 20 avril 1902 lors d’un match amical face à l’équipage du navire britannique HMS Nymphe’s. Le Club Nacional remporta la rencontre 3 buts à 0 grâce à des buts de Bolivar Céspedes (2 fois) et de Ernesto Bouton Reyes. Le premier match officiel se disputa en Mai 1902 face à Deutscher FK (le club des expatriés allemands) et ce fut une nouvelle nette victoire (5-0). Et l’année où le club changea de couleur, il remporta également son premier titre de champion d’Uruguay. Ce nouveau kit était donc définitivement adopté. En outre, c’était l’année des changements structurants au niveau des symboles pour le club puisque la création du blason, connue encore aujourd’hui, se réalisa le 23 Mai 1902. Il fut cousu sur le maillot du club dès le 30 Mai.

#1031 – Viking FK : de Mørkeblå

Les bleus foncés. Situé à Stavanger, Viking est un des clubs légendaires de Norvège. D’une part, fondé le 10 août 1899, le club compte parmi les plus anciens du pays. Cette longévité s’est traduite par son longue présence au sein de l’élite norvégienne. Intégrant la ligue à sa création en 1963, le club participa à toutes les saisons à l’exception de trois courtes périodes (1966-67, 1987-88 et 2018). Résultat, il est l’un des deux clubs norvégiens avec le plus de participation à la première division. D’autre part, Viking FK est l’un des clubs de football les plus titrés de Norvège.  Le club a remporté huit championnats (1958, 1972, 1973, 1974, 1975, 1979, 1982, 1991) et six coupes de Norvège (1953, 1959, 1979, 1989, 2001 et 2019).

Le club de Viking fut donc fondé à Stavanger le 10 août 1899. La cotisation fut fixée à 5 couronnes. Avec ce « butin », en Septembre 1899, les membres font l’acquisition d’un ballon de football auprès du fabriquant anglais Hall & Hamlin à Hull. Puis, ils achètent un équipement composé d’un maillot et d’un pantalon intégralement blanc, accompagné d’une cap et d’une écharpe verte. Sur le maillot fut apposé l’écusson du club, un drapeau bordeaux. Toutefois, pour éviter que la couleur bordeaux déteignît sur le blanc du maillot, l’écusson était décousu avant chaque lavage et replacé juste après. Peu pratique, le club opta pour un nouveau maillot plus sombre, de couleur bleu foncé.

#848 – CA Sarmiento : el Verde

Le vert. Ce club de la région de Buenos Aires demeure assez méconnu du grand public européen. Mais, il possède une petite réputation en Argentine. Le 20 décembre, le club s’offrit un beau cadeau en faisant le gros coup du mercato. Lisandro López, l’ancien attaquant de Porto et de Lyon, accepta de quitter son club de cœur, le Racing, pour réaliser une dernière pige à Sarmiento, là où il naquit et grandit. Outre ce renfort de choix, Maradona s’affichait avec un maillot du club en 2020 (tout comme semble-t-il dans les années 1980) tout comme Kylian MBappé, peu de temps après la victoire en coupe du monde en 2018.

Tous ces petits évènements ne sont évidemment pas à l’origine de ce surnom qui provient tout simplement de la couleur du maillot de l’équipe. Les couleurs officielles du club sont le vert et le blanc depuis sa création en 1911. Le choix des fondateurs se porta au départ sur un maillot rayé blanc et vert. Malheureusement, la qualité des kits de l’époque n’était pas bonnes et les maillots se délavaient souvent. La décision fut donc prise par la direction de changer pour une chemise intégralement verte afin d’éviter que les adversaires pensent que le club se laisse aller.

Cette année, Sarmiento présenta comme tenue alternative un maillot rayé blanc et rouge, dont les bandes sont entourés de liserés verts. Ce choix pouvait apparaître surprenant. En réalité, le club avait déjà réalisé des entailles à ses traditions et ce nouveau maillot y rend hommage. En 2022, le club fête ses 70 ans au sein de l’association argentine de football (AFA). Pour marquer cette anniversaire, le club rappelle ses origines en reprenant le blanc et rouge, les couleurs de la Liga Deportiva d’Oeste, la ligue régionale dans laquelle le club évolue en amateur depuis sa fondation. Ce choix de couleur n’est pas nouveau pour Sarmiento. Le 12 octobre 1952, Sarmiento battait Nueva Chicago 2 buts à zéro et portait déjà le rouge et blanc de la Ligue. En 1981, Sarmiento recevait Ferro Carril Oeste dans ces couleurs. Enfin, en 1996, ce fut également le cas pour un match contre Chacarita Juniors, qui était alors le premier match retransmis par une chaîne nationale depuis le stade de Sarmiento.

#327 – Club Universitario de Deportes : los Cremas

Les crèmes. Le club péruvien n’a pas acquis l’un des plus beau palmarès du pays en étant gentil, une crème. Il ne fut pas non plus fondé en 1924 par la confrérie des pâtissiers de Lima. Ce surnom fait référence à la couleur particulière du maillot : crème. Cette couleur est en effet plutôt rare dans le football et au départ, le club opta pour une couleur plus classique. Jusqu’en 1932, le maillot était intégralement blanc avec un U rouge encerclé, pour écusson sur la poitrine. La légende veut qu’en 1932, l’équipe allait disputer un match mais elle n’avait pas son uniforme. En effet, ce dernier avait été envoyé à la blanchisserie et n’était pas encore revenu. La direction mit alors la pression sur la blanchisserie pour récupérer au plus vite les maillots. Sous la pression, les laveurs n’enlevèrent pas les écussons rouges des maillots blanc. Le rouge délava sur le maillot, lui donnant cette couleur crème particulière. Dans l’impossibilité de trouver un nouveau kit, les joueurs se présentèrent avec ce maillot crème et gagnèrent le match. Les succès s’enchaînèrent et par superstition, il ne fut plus question de racheter un jeu de maillot blanc. Une autre histoire, moins répandue, raconte que le fabricant se trompa en envoyant des maillots de couleur crème. Quoiqu’il en soit, la crème a pris et n’est pas prête de tourner.

#247 – Independiente Santa Fe : los Cardenales

Les cardinaux. Plusieurs versions se rapportent à ce surnom mais ils font tous référence à la couleur rouge que les maillots du club arborent. Ainsi, ce maillot rappellerait le rouge des habits des cardinaux ou celui du plumage du Cardinal Rouge (sachant que cette oiseau tire son nom de la couleur rouge du plumage du mâle qui rappelle les vêtements rouges des cardinaux). Au final, tout revient aux cardinaux catholiques. Pourquoi le club joue en rouge et blanc ? Là aussi, il existe plusieurs versions. Une chose est sure, lors de son premier match, l’équipe évoluait avec un maillot bleu. Mais, la couleur souffrit au fil des lavages. Le club confectionna un nouvel uniforme en vert pour le remplacer. Mais, ces derniers se délavèrent également. Les supporteurs et l’un des fondateurs du club décidèrent de passer au rouge et blanc en référence au club anglais d’Arsenal. En mai 1942, Santa Fe fut invité à jouer dans la première division de la Ligue de Bogota. Il affronta alors la puissante équipe de l’Université, match auquel le club porta pour la première fois son maillot rouge à manches blanches. Il le remporta 7 buts à 3.

#241 – FC Rapid Bucarest : Alb-vișiniii

Les blanc et grenat (ou pourpre ou cerise en fonction de la traduction). Ceci traduit le rouge violacé du maillot du club. A la création du club, le choix de ces couleurs résulta d’une déduction pratique. Le 25 juin 1923, les fondateurs, des cheminots des ateliers ferroviaires du quartier de Griviţa, mirent en place le projet dans une salle de l’école primaire du quartier et dénommèrent le club Asociația Culturală și Sportivă CFR (Association Culturelle et Sportive de CFR, CFR étant la compagnie ferroviaire roumaine). Pour les couleurs, le choix revint à l’épouse du capitaine de l’équipe, Grigore Grigoriu (également tourneur aux ateliers) qui avait pour mission de concevoir les maillots et de s’occuper de l’équipement des joueurs à chaque match. Dans sa maison, elle possédait de nombreux textiles grenat ainsi que du blanc. Mme Grigoriu choisit comme couleur principale le grenat car elle estimait que les maillots se saliraient moins vite et qu’ils seraient plus faciles à nettoyer, cette couleur n’étant pas aussi sensible au lavage que le blanc. Le fait qu’elle possédait du tissu grenat et du blanc n’était peut-être pas un hasard. En effet, les couleurs de la CFR sont le rouge foncé et le blanc. D’ailleurs, l’autre grand club ferroviaire du pays, le CFR Cluj, évolue également en pourpre et blanc.

#108 – América Cali : la Mechita

La traduction de ce mot qui relève de l’ « argot » colombien dépend de l’origine de ce surnom. La plus communément admise raconte qu’avant les années quarante (difficile de dater plus précisément cette histoire tant les versions diffèrent), les joueurs arboraient les fameux maillots rouges. Mais, par manque de moyen, ces maillots étaient rarement remplacés et s’usaient au fil du temps. Avant un match, un des joueurs déclara, en regardant les maillots abîmés, une phrase du genre « No tocó ponernos la misma mechita siempre » , ce qui signifie « Nous ne pouvons pas mettre toujours le même haillon ». La mechita designe effectivement un vieux vêtement en laine usé, comme une serpillière. Mais il faut savoir aussi qu’il peut désigner une robe de gala …

Une autre version se réfère au mot espagnol mecha (dont mechita est dérivé) qui signifie la mèche (d’un explosif). En effet, dans les années 80, le club colombien était une place forte du football locale (5 championnats remportés d’affilée) et surtout sud-américain, avec 3 finales consécutives de Copa America (malheureusement sans succès). En 1982 et 1983, América gagna deux championnats avec une défense impénétrable. Mais, dans l’intersaison qui suivi, le manager, Gabriel Ochoa Uribe, souhaita engager absolument le milieu de terrain Willington Ortiz qui était l’une des plus grandes stars du football colombien. Ce transfert allait radicalement changer le caractère et la stratégie de l’équipe car si Ortiz était vieillissant, il était toujours un joueur technique et rusé capable de lancer une attaque rapide et soudaine. Ainsi, le jeu de l’équipe passa d’une défense totale à une attaque rapide, explosive (d’où l’image de la mèche). Grâce à ce changement, le club poursuivit ses conquêtes et sa suprématie.

#105 – Stade Lavallois : les Tangos

Non, le surnom n’aucun rapport avec la célèbre danse. Ni Laval n’abrite une forte communauté argentine, ni le Stade Lavallois n’a été un incubateur de talents venant de la pampa (seulement 3 joueurs argentins ayant porté le maillot Tango en tout et pour tout selon le site Tangofoot). Ce surnom fait référence à la couleur du maillot qui marqua de nombreuses générations des années 70-80. Il faut dire que cette couleur distinguait le club par rapport aux équipes de division 1 (et en plus, il était sublimé par la célèbre équipe hollandaise de Johann Cruyff).

Lors de la création du club, en 1902, ses dirigeants auraient opté d’abord pour le rouge et noir, comme les voisins du Stade Rennais. Mais, deux ans après, en 1904, l’équipe apparût vêtue d’une tunique rayée verte et blanche. Puis, à la sortie de la guerre en 1918, le club se résolut à porter des maillots de couleur tango. Le quotidien « La Mayenne » du 19 Septembre 2023 relatait que le Dimanche 16 Septembre lors de la victoire face au Stade Nantais, « nos concitoyens avaient remplacé leurs maillots vert et blanc par des maillots tango ». La légende dit qu’au départ, les dirigeant préférèrent des maillots rouges sangs (peut-être une influence des armes de la ville qui représente un léopard jaune sur un fond rouge). Mais, avec l’usure, ces derniers tournaient rose. L’effet certainement recherché avec la couleur rouge sang devenait plutôt ridicule en rose. Les dirigeants se rabattirent alors sur les couleurs tango et noir.

#103 – AC Fiorentina : Viola

Violet. Le club se distingue dans le championnat italien comme de par le monde par son maillot violet vif. Couleur plutôt rare dans le monde du football. La Fiorentina est issue de la fusion de deux clubs, Club Sportivo Firenze et Palestra Ginnastica Fiorentina Libertas. Le premier évoluait en blanc et noir, tandis que le second portait des maillots rouges et noirs. A sa fondation, en 1926, le nouveau club opta alors pour la réunion des 3 couleurs, avec un short noir et un maillot scindé en deux parties, une rouge et une blanche. Ce maillot avait le mérite d’afficher les couleurs de la cité. Mais, le 22 septembre 1929, lors d’un match amical contre la Roma, la Fiorentina porta, pour la première fois, la fameuse chemise violette frappée du le lis rouge sur la poitrine.

Selon la légende, cette couleur résultat d’un mauvais lavage des mailles rouge-blanc dans une rivière. La teinture rouge aurait déteint sur le blanc, créant une nuance de violet. Mais, la réalité serait qu’il fut choisi par Luigi Ridolfi, l’un des fondateurs, après un match amical en 1928 face au club hongrois Újpest FC. Outre l’originalité ou la noblesse qui pouvait se dégager de ce maillot, Luigi Ridolfi a pu également être impressionné par l’équipe hongroise qui connaissait son âge d’or et souhaitait lui ressembler pour connaître le succès. L’équipe d’Újpest pratiquait en effet un football défensif redoutée dénommé Fogl-gát (la barrière Fogl), du nom des deux frères qui composaient sa défense, Karoly Fogl et József Fogl.

Mais, le hasard faisant bien les choses, le violet est une couleur attachée à la ville de Florence. Au XIVème siècle, les florentins avait acquis, auprès des populations orientales de la Méditerranée, un savoir-faire pour produire des colorants violets, à base d’un lichen particulier de la famille des Roccellaceae. La ville de Florence devint alors un des plus importants centres de production du monde occidental de violet.