#484 – Swansea City AFC : the Jacks

Ce surnom, qui n’a pas de signification particulière, est attribué aux personnes nées dans la ville (et par extension les fans du club de football). Il apparaît parfois sous la forme développée de Swansea Jacks et la foule des supporteurs du club se fait appelé la Jack Army. L’origine de ce surnom est incertaine et différentes théories s’affrontent. La première version fait remonter l’origine au début du XIXème siècle quand les marins de Swansea avaient une grande réputation. Ils pouvaient rejoindre n’importe quel équipage en se basant simplement sur la réputation de la ville et de ses marins. Pour affronter la mer et ses intempéries, leurs vêtements était recouverts de goudron pour renforcer leur protection. Il gagnèrent le surnom de Jack Tars (tar signifiant goudron). D’autre rattache ce surnom aux mineurs. Dans les bassins houillers voisins, les mineurs étaient appelés Swansea Jacks parce que leurs panier-repas étaient uniquement faits d’étain de Swansea, surnommé Jacks. Enfin, la version, défendue par le club, mais également la plus populaire, repose sur la célébrité d’un héro canin. Né en 1930, Swansea Jack était un retriever noir (ou un terre-neuve) vivant sur les quais de la rivière Tawe à Swansea avec son maître, William Thomas. En Juin 1931, il sauva de la noyade un garçon de 12 ans. Quelques semaines après le premier – en juillet – un nageur traversait l’embouchure de la rivière près de la jetée de Swansea West quand il se retrouva en difficulté. Devant la foule, Jack sauva le nageur et le moment fut immortalisé par une photo parue dans l’ « Evening Post ». Le conseil local lui décerna un collier en argent et la légende du chien héros débuta. En 1936, il reçut le prestigieux prix du «Bravest Dog of the Year» décerné par le journal « Star » ainsi que la coupe d’argent du Lord Mayor de Londres. Il demeure le seul chien à avoir reçu 2 fois la médaille de bronze par la National Canine Defence League. Jack décéda en 1937 après avoir mangé de la mort au rat. La légende raconte qu’au cours de sa vie, il porta secours à 27 personnes. Un monument funéraire, financé par une souscription publique, est érigé sur la promenade à Swansea. En 2000, Swansea Jack a été nommé «Chien du siècle» par les NewFound Friends of Bristol qui forment les chiens domestiques aux techniques de sauvetage aquatique.

#478 – FC Dallas : Toros

Les taureaux. A sa création en 1996, la franchise MLS, qui se dénomma d’abord Burn, misa sur un autre animal comme symbole sur son écusson : le mustang noir. Il rappelait le fidèle compagnon des cowboys, mythique cavalier du Texas qui conduisait le bétail. Le nom Burn (bruler) faisait référence à la fois au climat chaud du Texas et aux champs de pétrole (où le gaz extrait avec le pétrole est brulé dans une torchère). En 2004, le club déménagea dans un nouveau stade et en profita pour changer de marque. La franchise fut renommée FC Dallas. Puis, de nouveaux uniformes et un nouveau logo furent dévoilés. Ainsi, apparût le taureau sur le blason. Si le coton ou le pétrole ont constitué des pans importants de l’économie de Dallas, une fois de plus, il fut fait référence à l’agriculture et en particulier aux élevages de bovins. Le Texas possède le plus grand nombre de fermes et la plus grande superficie agricole des États-Unis. L’État est même le numéro 1 pour les revenus générés par le bétail et les produits de l’élevage. Un taureau, nommé Tex Hooper, est devenu la mascotte du club. Si le surnom est en espagnol et non en anglais, c’est surement en raison de la communauté hispanique de la ville qui représente plus de 40% de la population et dont l’amour pour le football est connu.

#477 – FK Luch Vladivostok : тигры

Les tigres. Le club de la ville russe la plus orientale du pays arbore un visage de tigre sur son écusson. Il est directement inspiré des armes de la ville qui représente un tigre d’or (jaune) marchant vers la droite le long d’une pente rocheuse. Dans la première moitié du XIXème siècle, le développement économique de la Russie contribua à l’expansion du commerce extérieur, notamment avec la Chine, le Japon voire les Etats-Unis. Ainsi, il devint primordial pour le gouvernement russe d’établir une place forte avec un port en Extrême-Orient pour avoir accès à l’Océan Pacifique. En 1858, le traité d’Aigun fut conclu entre le gouverneur général de la Sibérie orientale, Nikolai Muravyov-Amursky, représentant de l’Empire Russe et la Chine Impériale. Ce dernier forçait la Chine à réaliser des concessions territoriales et de souveraineté en établissant la frontière entre les deux pays le long du fleuve Amour. Ainsi, tout l’Extrême-Orient chinois tomba dans l’escarcelle de l’Empire Russe. Dans un baie quasi-déserte, la ville de Vladivostok fut alors fondé rapidement. Les quelques huttes de pêcheurs Mandchous qui occupaient le site virent un poste naval créé en 1859. Puis, le premier civil russe s’installa en 1861 et le premier enfant russe naquit en 1863. De 41 colons en 1860, la ville atteignit 30 000 habitants à la fin du XIXème siècle. Cette formidable croissance nécessita d’organiser la cité. En 1875, la cité se dota du statut de ville et établit sa douma (son parlement) qui élut son premier maire, M. Fedorov. En 1888, la ville devint la capitale de l’oblast de Primorié. Entre temps, les armes de la ville furent adoptées (1883). Le premier blason de la ville fut conçu par l’architecte Yu. E. Rego en 1881. L’auteur plaça dans un « bouclier français » l’image d’un tigre d’or, avec les yeux et la langue écarlates tournés vers la droite, et sur un fond vert. L’Empereur Alexandre III approuva cette version des armoiries le 28 mars 1883. La région était peuplée de tigres (espèce dénommée tigre de Sibérie ou tigre de l’Amour) et en était donc naturellement le symbole. Par exemple, la colline rocheuse au centre de la ville se fit appeler Тигровой (Trigovoy) après qu’un tigre attaqua la sentinelle stationnée à cet endroit. Chassé, sa population descendit à 30 à 40 individus dans les années 1940. Aujourd’hui, il s’agit d’une espèce protégée et les derniers recensements dénombrent autour de 500 tigres.

#476 – Helsingborgs IF : Mjölkkossan

La vache à lait. Fondé en 1907, Helsingborgs est un club historique de la ligue suédoise et participa à sa création en 1924. Il fut l’un des principaux animateurs du championnat, le remportant à 4 reprises dans ces premières années (1929, 1930, 1933 et 1934) et finissant régulièrement dans les 4 premières positions. L’équipe attirait alors les foules aussi bien à domicile qu’à l’extérieure. Dans les années 20-30, pour les clubs qui recevaient Helsingborgs, c’était une garantie de percevoir une recette importante. Le club était une vache à lait. La situation a bien changé avec les années. Même si le club s’est constitué un solide palmarès (notamment en réalisant un triplé historique : Super Coupe, Coupe de Suède et l’Allsvenskan en 2011), le nombre de spectateurs s’est réduit ces dernières années. En 2015, Helsingborgs connut de grave difficulté financière. Le budget était tablé sur 10 000 spectateurs mais à peine 6 000 au plus se rendaient dans le stade. Une souscription fut lancée et permis de sauver le club financièrement. Mais sportivement, il fut relégué la saison suivante en seconde division et financièrement, la situation était restée tendue.

#469 – Clube do Remo : Leão Azul

Le lion bleu. Fondé le 5 février 1905, l’association reposa d’abord sur la pratique de l’aviron. Un des fondateurs, Raul Engelhard, qui avait étudié en Angleterre, proposa de s’inspirer pour le nom de celui du club d’aviron anglais, Rowing Club (Rowing signifiant aviron tout comme Remo en portugais) ainsi que reprendre les couleurs britanniques (bleu marine et blanc), pays dominant la discipline. Ainsi, depuis sa création, les joueurs du club évolue en bleu. En 1944, le club de São Cristóvão de Rio réalisa une tournée dans le Nord du Brésil. Il s’agissait d’une équipe forte, ayant terminé troisième du championnat Carioca en 1943 (l’un des championnats les plus réputés et relevés du pays). Sur le terrain, la différence était claire, São Cristóvão ne perdant aucun des matchs disputés face aux équipes de l’Etat du Pará (où se situe le Clube do Remo). Le 30 janvier, São Cristóvão affronta le Clube do Remo et s’inclina 1 but à zéro. Face à cet exploit retentissant, le lendemain, le journaliste Edgar Proença écrivit dans le journal O Estado do Pará « Como um verdadeiro Leão Azul de garras aduncas, o Clube do Remo foi a própria alma da cidade » (Comme un vrai Lion Bleu aux griffes crochues, le Clube do Remo était l’âme même de la ville). Pour le journaliste, les joueurs avait montré force et vigueur, à l’image d’un lion, pour remporter le match. La relation entre l’animal et le club est si grande qu’au bord de la pelouse du stade Evandro Almeida, il y a une statue d’un lion bleu. Le lion est désormais la mascotte du club.

De ce surnom, d’autres sont naturellement apparus tels que Leão de Antônio Baena (le club évolue dans le stade Evandro Almeida, dénommé aussi Baenão car il se situe rue Antônio Baena) et Leão da Amazônia (le club se situe à Bélem, une ville de l’estuaire de l’Amazone).

#466 – Chamois Niortais FC : les Chamois

Niort, chef-lieu du département des Deux-Sèvres, fait partie intégrante du Parc naturel régional du Marais poitevin. Ce dernier ne présente pas les paysages de forêts et de rocheuses, aires naturelles des chamois. Pourtant l’animal s’inscrit dans le nom du club, constitue son surnom et enfin s’affiche fièrement sur le blason. Pour comprendre pourquoi il est si présent, il faut remonter aux origines du club et à la vie économique de cette époque. Si la ville est depuis les années 50 connut pour être une place forte des mutuelles (MACIF, MAIF, MAAF … ont été fondées à Niort et possèdent encore une partie de leurs sièges et centres administratifs), dans les années 20, à l’époque de la création du club, une des industries historiques était le travail des peaux et cuirs, en particulier le chamoisage. Cette dernière est une technique artisanale visant à transformer des peaux (de chamois au départ, d’où l’origine du mot « chamoisage ») en cuir souple et de qualité par traitement avec de l’huile de poisson. Ces cuirs étaient principalement utilisés par les entreprises de ganterie. Si les premières chamoiseries (usine faisant du chamoisage) s’établirent autour de Poitiers et Niort sous le règne de François 1er (aider par le développement du commerce entre La Rochelle et le Canada où peaux et poissons étaient abondants), la tradition chamoisine niortaise semble vieille de près de 700 ans. Une pierre tombale datée du XIIIème siècle, trouvée à La Rochénard (25 km au sud-ouest de Niort) montre les outils alors usités pour le travail des peaux. Une lettre patente de 1285 rédigée par l’abbé Mathieu octroyait un port franc aux bourgeois niortais qui commerçaient cuirs et poissons, confirmant l’importance de cette économie. Cette industrie se développa au fil des années au point qu’en 1744, Niort comptait 57 entreprises de chamoiserie et de ganterie qui employaient 1/5ème
de la population de la ville. Après une décrue au début du XIXème siècle, l’industrie des peaux repartit en croissance avec le règne de Napoléon III. La totalité de la Garde Impériale (infanterie et cavalerie) étaient alors équipés de gants provenant de Niort. Les deux plus importantes gantiers de Niort employaient 1 200 ouvriers et produisaient alors 13 000 paires de gants par an. Les deux tiers de leurs productions étaient exportés en Europe, en Russie et en Amérique (Etats-Unis, Mexique, Brésil). Pour fournir ces gantiers, 8 fabriques de chamoiserie demeuraient alors en activité à cette époque, employant une centaine d’ouvriers et produisant environ 270 000 peaux chamoisées par an. Au début du XXème siècle, Niort demeurait encore le premier centre français de peausserie. Au fil du XXème siècle, avec les crises économiques (1929), les deux guerres mondiales et la concurrence asiatique, l’activité décrût et finit par disparaître dans les années 70. Toutefois, à compter de la fin du XIXème siècle et pendant tout le suivant, une famille arrivée tardivement dans ce secteur émergeât et s’imposa comme la plus importante maison chamoisine : la famille Boinot. En 1880, Théophile Boinot s’installa à Niort en reprenant une première chamoiserie. Puis, en 1902, il fit l’acquisition de la plus importante chamoiserie niortaise (entreprise Noirot). Pendant les années 20, les établissements Boinot devinrent l’un des principaux employeurs de la ville. Après la création d’un club de football par Théophile Boinot à la fin de la première guerre mondiale, son fils, Charles Boinot, qui avait repris la direction des usines, fonda le club des Chamois Niortais. Sans appartenir à l’entreprise, le club y était intimement lié. Pour la première saison, la présidence du club fut confiée à Jean Gavaggio, un ingénieur chimiste à l’usine tandis que Georges Poussard, aussi ouvrier de l’usine, fut nommé secrétaire du club.

#459 – FC Petrolul Ploiești : Lupii Galbeni

Les loups jaunes. Si le club évolue depuis les années 1940 dans la ville de Ploiești, il est né en 1924 de la fusion de deux clubs de la capitale Bucarest qui se dénommaient Romcomit et Triumf. En 1920, la banque italienne Banca Commerciale Italiana décida d’ouvrir une filiale en Roumanie, du nom de Banca Commerciale Italiana e Romena. La plupart des salariés étaient des expatriés italiens et la direction de la Banque, dirigée par le directeur Etore Brunelli, supporta en 1922 la création d’une association sportive sous le nom de Romcomit Bucarest, qui était l’abréviation du nom de la banque. La direction et les joueurs du nouveau club revendiquèrent leur culture latine. Ainsi, le blason du club affichait les symboles de Rome avec la louve nourrissant Remus et Romulus. Même si la louve ne fut pas transmise comme symbole au nouveau club crée en 1924, elle demeura dans l’esprit des supporteurs et donna le surnom au nouveau club. Il faut dire que, lors de la fusion, Romcomit imposa son héritage italien. Notamment, le nom du nouveau club fut FC Juventus Bucarest (les fondateurs voulurent-ils rendre hommage au club turinois ou simplement latiniser le nom du club ? Personne ne sait). De même, étant donné que Romcomit possédait un stock important de maillot, la Juventus reprit ses couleurs rouge et bleu, qui représentaient respectivement la Roumanie et l’Italie. Par la suite, lors du déplacement du club de Bucarest à Ploiești, il changea de nom et le rouge fut remplacé par le jaune qui devint la couleur dominante.

#456 – MS Ashdod : הדולפינים

Les dauphins. Figurant en bonne place sur le blason du club, l’animal marin rappelle l’emplacement géographique de la ville et de sa forte attache à la mer. 6ème plus grande ville d’Israël, mentionnée 13 fois dans la Bible, la cité possède l’un des plus grands ports de marchandise du pays, l’un des rares ports en eaux profondes de la mer Méditerranée et où environ 60% des importations du pays transitent. En 2018, 1,477 millions de conteneurs et près de 800.000 passagers sont passés par le port. Si les opérations dans le port actuel démarrèrent en 1965 (la construction du port actuel ayant été entamée en 1961), Ashdod, l’une des cinq villes des Philistins, est une ville portuaire depuis la fin de l’âge du bronze. Elle fut pour les Philistins, le centre du culte au Dieu Dagon, appartenant à la Mythologie des peuples sémites. Dagon était le Dieu de la fertilité (donc des agriculteurs) mais son étymologie le rattache souvent avec un mot cananéen pour « poisson », le considérant alors comme « dieu-poisson ». D’ailleurs, il était souvent représenté, notamment par les assyriens, sous la forme de l’équivalent d’un triton de la Mythologie grecque (corps d’homme avec une queue de poisson à la place des jambes). Avec un tel lien maritime, n’importe quelle symbole marin aurait pu être associé au club. Mais, depuis l’antiquité, dans tout le bassin méditerranéen, le dauphin est devenu le symbole de la mer. En particulier, sur les côtes d’Ashdod, il n’est pas rare de croiser des groupes de dauphins (précisément des grands dauphins dont Flipper fut un des plus illustres représentants). Ashdod accueille d’ailleurs un musée dénommé « Le Centre des dauphins et de la mer ». Le dauphin figurant sur le blason du club est un héritage de ses clubs prédécesseurs. En effet, Ashdod se forma lorsque les deux clubs de la ville, Maccabi Ashdod et Hapoel Ashdod, fusionnèrent en 1999 suite aux difficultés financières rencontrées par les deux clubs. Le dauphin faisait partie de la crête du Maccabi et les clubs décidèrent de le garder. L’équipe est également représentée par une mascotte de dauphin avec des lunettes de soleil, nommée Skipper. 

#421 – Ross County FC : the Staggies

Le mot est dérivé de stag qui signifie en anglais « cerf » . Une tête de cerf apparait sur l’écusson du club situé à Dingwall. Les créateurs du blason copièrent les armes du régiment écossais de l’armée britannique dénommé Seaforth Highlanders dans lequel de nombreux joueurs et supporteurs de Ross County servirent. Basé à Inverness, à moins de 30 km de Dingwall, ce régiment prestigieux fut fondé en 1881 et exista jusqu’en 1961. Le blason était une tête de cerf, accompagnée de la devise Cuidich ‘n Righ (gaélique écossais : «Aidez le roi!»). Le cerf avec ses bois majestueux, qui habite les forêts écossaise, est l’une des images emblématiques de l’art écossais depuis la préhistoire et l’insigne de la tête de cerf est l’un des plus anciens insignes de l’héraldique militaire. Cet emblème doit son origine à un incident de chasse dans la forêt de Mar (région d’Aberdeen, à l’Est de Dingwall) vers l’année 1266. Lors d’une chasse, Alexander III, le roi d’Écosse, tomba de son cheval et un cerf blessé se retourna contre lui. Colin de Kintail, chef du Clan MacKenzie, courut à son aide en criant cuidich ‘n righ et tua le cerf. En guise de gratitude, le roi accorda les armoiries d’une tête de cerf caboshed (coupée au cou).

#417 – SC Recife : Leão do Norte

Le lion du Nord. Le lion est la mascotte du club, apparaissant de profil sur l’écusson depuis 1919, soit 14 ans après la création du club. Le surnom apparût en même temps que la modification du blason. En 1919, le club de Recife était déjà reconnu pour son football dans son Etat du Pernambucano. Il fut alors invité à un tournoi à Belem, où la réputation et la qualité de jeu des équipes de football étaient élevées. SC Recife joua 5 match dont un contre la sélection des meilleurs joueurs de l’Etat de Pará, pour un bilan positif : 2 victoires, 1 nul et 2 défaites. Lors du match du 3 avril 1919, SC Recife affronta une équipe composée des joueurs des 2 meilleurs clubs de l’Etat, Clube do Remo et Paysandu SC. Quelques jours auparavant, Recife obtint miraculeusement un 3 partout contre cette sélection et perdu un match contre le club de Paysandu SC. Ce fut donc à la surprise générale que le club de Recife remporta 2 buts à 1 le match et également le trophée qui était en jeu. Ce dernier était un bronze venant de France, appelé le Lion du Nord, qui représentait un archer grec accompagné d’un lion imposant. Après la victoire mauricienne, un partisan rival endommagea la queue du lion avec un tuyau de fer. Mais, Recife conserva le trophée et il est toujours exposé aujourd’hui dans le musée du club. Ce lion en bronze plaisait au dirigeant. le félin fut adopté comme nouveau symbole du club car il représentait l’audace, le courage et l’esprit de victoire. Ce surnom donna deux autres : Leão da Ilha (Lion de l’ile) et Leão da Praça da Bandeira (Lion de la Place des Drapeaux). Il font référence à l’emplacement du stade, Estádio Adelmar da Costa Carvalho qui se situe dans le quartier Ilha do Retiro (également le surnom du stade), à proximité de la Place des Drapeaux (Praça da Bandeira).