L’express. Le mythe veut qu’une voie de chemin de fer de la Ferrocarril longeait le siège du club et de son ancien stade Feliciano Gambarte, situé dans les rues Castelli et Las Heras. Mais ce serait une mauvaise histoire. La véritable origine de ce surnom remonterait à 1933 et aux performances de l’équipe de l’époque. Tout commença le 23 avril 1933 quand Godoy Cruz receva l’équipe du CA Pacífico (aujourd’hui CA Argentino) pour le compte de la 3ème journée de la Ligue de Mendoza. Le CA Pacífico était alors une équipe redoutée mais Gody Cruz les vainquit 3 buts à 2. Cette victoire permit au club de prendre la tête du classement à égalité avec Gimnasia y Esgrima mais marqua surtout le début d’une succession de victoires, par de larges scores ou en retournant en seconde période des situations qui paraissaient perdues face à des équipes supposées supérieures. Cette équipe se composait de joueurs tels que la star paraguayenne du milieu de terrain, Constantino Urbieta Sosa, et pratiquait un football combatif et offensif. Ce style de jeu n’échappa pas aux journalistes de l’époque. Ainsi, un journaliste de « La Libertad » ne tarissait pas d’éloges sur l’équipe et l’appela El Expreso Departamental (l’Express départemental), car tel un train lancé, les joueurs poussaient continuellement pour marquer des buts.
Étiquette : Style de jeu
#742 – Landskrona BoIS : Skånes Uruguayare
Les uruguayens de Scanie. La ville de Landskrona se trouve dans la région de la Scanie mais cette dernière n’a aucun lien avec l’Uruguay. En revanche, le club se tissa une connexion avec le pays sud-américain dans les années 1930. En 1932, le meilleur joueur et buteur du club, Harry Dahl, quitta Landskrona après avoir marqué 334 buts en 410 matches (record inégalé à ce jour). Dans la foulée, le club descendit en seconde division. Pour redonner du souffle, la direction engagea Nisse Svensson comme entraineur. Il révolutionna le style de jeu du club en étant tourné vers l’offensive et le porta au sommet de la ligue. En 1938, le club atteignit la 3ème place du championnat tandis que l’année suivante le club accrocha la 4ème place. Suite à victoire de Landskrona 8 buts à 2, un journaliste compara alors l’équipe à celle qui était l’une des meilleures du monde à l’époque, l’Uruguay. En 1930, double championne olympique en titre, l’Uruguay remporta la première Coupe du Monde. Dans les années suivantes, sans les rancoeurs à l’égard des pays européens et l’animosité avec sa rivale argentine qui la détourna de nombreuses compétitions, la Celeste aurait certainement pu enrichir son palmarès et marqué encore plus l’histoire du football dans ces années-là. Néanmoins, elle resta comme l’une meilleures équipes et une des plus belles à voir jouer dans les années 1930.
Pour rendre hommage à ce surnom, le club décida cette année d’adopter en deuxième maillot un équipement bleu ciel, au couleur de l’équipe d’Uruguay. Malheureusement, après quelques matchs, la Ligue demanda de retirer ce maillot qui était trop proche de la version domicile (de couleur blanche). Ce qui fut fait au regret des supporteurs.
#720 – CF Monterrey : la Pandilla
Le gang. En 1962, le club était officiellement surnomé los Rayados depuis le début des années 1950 (cf article #214). Néanmoins, après être remonté en première division en 1960, le club connut deux saisons difficiles où l’équipe échappa plusieurs fois à la relégation. Ces sauvetages lors des dernières journées inspirèrent Salvador Meza, le seul véritable journaliste qui suivait le club depuis ses débuts, qui décrivit l’équipe comme « una pandilla de desesperados » (un gang de désespéré). Meza avait un riche réseau au sein de la presse, principalement le speaker de la radio et de la télévision Roberto Hernández Jr. et de certains magazines de football nationaux. Son influence permit rapidement à ce surnom de s’imposer dans la presse et l’esprit des supporters, coexistant avec le traditionnel et plus populaire Rayados.
À cette époque, le mot pandilla n’avait pas de connotation négative et, selon le dictionnaire, ce terme désignait un groupe d’amis qui sortent ensemble ou se réunissent régulièrement pour réaliser une activité quelconque. L’irruption de ce surnom poussa peut-être l’équipe de 1963 puisque, sous les ordres de l’entraîneur uruguayen Roberto Scarone, le club signa sa première saison réussie en terminant à la 3ème place. Entre 1973 et 1980, le surnom de Pandilla fut officiellement utilisé par le club.
#718 – América Cali : el Diablo Rojo
Le diable rouge. Voila un surnom qui doit inspirer la crainte aux adversaires et galvaniser ses troupes. Pas étonnant alors de le retrouver sur le blason du club, qui d’ailleurs évolue en rouge. Sa naissance donne lieu à diverses histoires mais remontent toutes aux premières années d’existence du club. Officiellement fondé le 13 février 1927, le club puise ses origines au sein de deux formations créées quelques années auparavant. D’un côté, le Racing Club (ou Junior) naquit en 1925 et portait des maillots rayés bleu ciel et blanc qui mettait à l’honneur le club argentin du Racing que les fondateurs admiraient. De l’autre, le club d’Independiente, formé notamment de dissidents du Racing, évoluait avec un maillot bleu foncé. Le Racing absorba Independiente en 1927 et continua à utiliser ses maillots. Puis, les joueurs utilisèrent un maillot rouge associé à un short bleu. Suite à des discussions internes, les joueurs souhaitèrent changer pour des maillots et shorts respectivement rouge et blanc. La raison de ce choix est inconnu.
En 1931, le club fut suspendu de toute compétition régionale pendant un an après avoir contesté les décisions arbitrales lors de la finale d’un tournoi. Afin de maintenir l’activité football, les dirigeants d’América décidèrent d’entreprendre une tournée à travers le pays. A son arrivée à Barranquilla, América fut invité à assister à un match de basket entre Unión Colombia et Los Diablos Rojos. Cette dernière portait un uniforme intégralement rouge et sa domination était telle que le secrétaire de la tournée, Hernando Lenis, suggéra d’adopter une tenue totalement rouge. Ce choix aurait alors également coïncidé avec les déclarations d’un journaliste quelques temps plus tôt lors de cette tournée. En effet, dans le journal « El Gráfico » de Bogota un journaliste écrivit après la victoire de l’América sur Bartolino que « Los negritos del América parecen unos diablos rojos… » (Les petits noirs d’América ressemblent à des diables rouges…). Ainsi, cette tournée fut structurante pour le club puisqu’elle permit de sauver la section football, d’adopter sa couleur encore actuelle et d’y gagner un surnom.
Le diable accompagné de son trident apparut sur le blason du club entre 1940 et 1943 en remplacement de l’image du continent sud-américain. Toutefois, la présence du diable sur l’écusson du club (et qui se répandit comme une symbole de fierté dans toute la ville) ne pouvait laisser indifferent dans un fervent pays catholique. Le diable de l’América fut donc souvent tenu pour responsable des malheurs de l’équipe. Un prêtre avait même réalisé un exorcisme sur le terrain avant une rencontre. En outre, l’entraineur, Gabriel Ochoa Uribe, en raison de ses croyances et superstitions, fit disparaître du maillot le diable pendant 12 ans (lors de la période dorée du club dans les années 1980 où ils remportèrent 5 titres nationaux consécutifs et atteignirent 3 finales de Copa Libertadores d’affilée).
#700 – Bologne FC : i Veltri
Les vautres. Les joueurs de Bologne ne sont pas vautrés sur le terrain, bien au contraire quand vous lirez les lignes suivantes. Vautre est un terme provenant de l’italien veltro, lui même dérivé du latin tardif vertragus (qui a certainement des origines celtes) et désigne un chien de chasse dressé et rapide comme un lévrier. Depuis le début du XXème siècle, le mot apparaît suranné mais il fut immortalisé par le plus grand poète italien, Dante, dans son oeuvre magistrale, « La Divine Comédie » . Ainsi, dès les premiers vers de « l’Enfer » , Dante indique qu’un vautre, qui symbolise la rédemption, le renouveau, devrait dévorer la louve, représentant la cupidité.
Pour Bologne, l’origine du surnom ne provient pas de Dante mais se réfère aux qualités considérées de ce chien racé (vitesse et élégance). Les versions diffèrent sur l’époque à laquelle ce surnom naquit. Pour certain, il serait venu avec la naissance du club en 1909. Les premiers spectateurs furent fascinés par les joueurs du club qui pratiquait un sport fait de mouvement et de technique, proche des qualités des veltri.
D’autres pensent que son origine proviendrait de la période dorée vécue par le club dans les années de l’entre-deux guerre pendant laquelle Bologne remporta 5 titres de champion d’Italie (1924-1925, 1928-1929, 1935-1936, 1936-1937, 1938-1939) et 2 Coupes d’Europe Centrale (1932 et 1934). Le journaliste Bruno Roghi, dans « La Gazzetta dello Sport » du 12 juillet 1929 décrivit ainsi le style de jeu du club « Il Bologna era il successore legittimo del gioco da fighter del Genoa appunto in virtù della fluidità, della esattezza e della eleganza tecnica del suo football più accademico che vigoroso. » (Bologne était le successeur légitime du jeu combattif de Gênes [NDLR : Gênes au début des années 1920 était une place forte, l’équipe la plus célèbre et la plus titrée d’Italie avec Pro Vercelli. Bologne et Gênes s’affrontèrent alors plusieurs fois en finale du championnat] précisément en vertu de la fluidité, de la précision et de l’élégance technique de son football plus académique que vigoureux). Les qualités du style de jeu de Bologne lui firent attribuées le terme de veltri à l’équipe.
Laquelle des deux versions est la bonne ? Impossible à savoir. Le fait que le terme veltri tombait en désuétude au début du XXème siècle ferait pencher la balance pour la première version. Mais, le football ne surgit pas à Bologne avec la création du club. Même si la section football du Virtus ne s’émancipa qu’en 1910, la Virtus organisa dès exhibitions de football dès le 9 mai 1891. Par ailleurs, de nombreux clubs existaient déjà en Italie avant 1909 et dès 1899, le championnat d’Italie existait.
#698 – Millwall FC : the Lions
Les lions. Ce club londonien, qui vit dans l’ombre d’Arsenal, Chelsea ou Tottenham, n’en reste pas moins un club historique et comptant de nombreux fans. Le club fut fondé en 1885 sous le nom de Millwall Rovers par les ouvriers de l’usine de conserverie JT Morton à Millwall, un quartier du Sud-Est de Londres. JT Morton était une entreprise fondée en Ecosse, à Aberdeen qui ouvra sa première usine anglaise à Millwall en 1870. Cette usine attira particulièrement une main d’oeuvre venue d’Ecosse. Comme la plupart des membres du personnel de l’usine et du nouveau club étaient des écossais émigrés, le choix naturel était d’évoluer avec des maillots en bleu marine et blanc (couleurs de l’Ecosse). Lorsqu’un lion rampant rouge fut introduit sur le blason du club en 1936 (à l’initiative du manager Charlie Hewitt qui modifia également l’intensité du bleu du maillot), tout le monde fit le lien avec la figure héraldique de l’Ecosse. Pour rappel, les armes royales de l’Ecosse sont d’or (fond jaune) au lion rampant de gueules (rouge) armé et langué d’azur et auraient été utilisées pour la première fois par Guillaume Ier d’Écosse au XIIème siècle. Ainsi, certains pensent que le surnom provient des origines écossaises du club. Toutefois, ce lion rouge rampant avait surtout une ressemblance frappante avec les panneaux utilisés par les pubs nommés The Red Lion.
Une minorité estime que ce surnom est venu avec le fait que le club évolua pendant 83 ans (de 1910 à 1993) dans son enceinte qui se nommait The Old Den, Den signifiant l’antre. Un monstre ou un animal féroce comme le lion pouvait donc résider dans l’antre.
Néanmoins, il faut balayer toutes ces hypothèses et plutôt y voir que ce surnom, advenu pour une autre raison, collait bien avec l’histoire de Millwall. En effet, il apparut au début des années 1900. Le football anglais était alors dominé par les clubs du nord du pays tels que Blackburn Rovers, Aston Villa, Sunderland AFC ou Sheffield Wednesday. En 1900, en Coupe d’Angleterre, Millwall parvint jusqu’en demi-finale. En quart de finale, Millwall affronta l’ogre Aston Villa (qui avait déjà gagné 3 fois le championnat et ainsi 3 fois la FA Cup) et réussit l’exploit de les battre. Les deux équipes se neutralisèrent lors des deux premiers matchs (0-0 le 24 février 1900 et 1-1 le 28 février 1900). Rejoué le 5 mars 1900, Millwall remporta le match 2 buts à 1. Aston Villa était surnommé les lions (en raison de la présence d’écossais comme fondateurs du club qui importèrent le lion rampant sur le blason du club de Birmingham). Ayant terrassé le lion de Birmingham, Millwall gagna alors le surnom de Lion of the South (Lion du Sud, car le club évoluait dans la Southern Football League (la ligue du Sud). Puis, au fil des années, le surnom fut réduit à Lion et, sur le blason, il devint bleu, à l’image du maillot du club.
#696 – Avaí FC : Leão da Ilha
Le lion de l’île. Avaí, club de a ville de Florianopolis, se situe dans la partie insulaire de la ville d’où la référence à l’île. Durant les années 1950 et 1960, le club connut deux décennies de disette où il ne remporta aucun titre tel que le Campeonato Catarinense (le championnat de l’Etat de Santa Catarina). Pourtant, à cette époque, les joueurs étaient combatifs et courageux. Ainsi, lors d’une victoire face au rival local de Figueirense dans les années 1950, le commentateur radio, Olímpio, assimila l’équipe à un lion, le félin représentant ces valeurs. Le club détailla un peu plus l’histoire en retrouvant son protagoniste. Olímpio Sebastião Silva, un fan natif de l’île, suivait partout l’équipe et était à l’origine du premier fan club organisé de Santa Catarina du nom de ATA (Associação dos Torcedores Avaianos – Assaciation des fans avaianos). Il ressentit le besoin de donner un surnom qui représenterait l’équipe. Lors d’un interview à un journaliste du club, il rappela sa version de la naissance de ce surnom. « O Avaí sempre teve garra e força. Sempre foi um time forte. Pensei muito sobre isso e conversei com alguns amigos. Foi ai que eu disse: É o Leão da Ilha ! » (Avaí a toujours eu du courage et de la force. C’était toujours une équipe solide. J’y ai beaucoup réfléchi et j’en ai parlé avec des amis. C’est là que je me suis dit : c’est le Lion de l’île !). A partir de là, à chaque match, il utilisait ce surnom, jusqu’à en parler aux journalistes des radios Guarujá et Diário da Manhã. Ces derniers commencèrent alors à utiliser le terme dans leurs commentaire et l’immortalisèrent. Aujourd’hui, le lion est devenu la mascotte du club et il trône en statue à l’entrée du stade Aderbal Ramos da Silva, plus connu sous le nom de Ressacada.
#689 – Lille OSC : la Machine de Guerre
Le club nordiste a réussi une superbe saison en 2021 en parvenant à devenir champion de France et en devançant des parisiens dépassés par l’état d’esprit et le jeu de Lille. Mais, cette performance ne donna pas lieu à ce surnom. Il faut remonter beaucoup plus loin, aux premières saisons.
Après la Seconde Guerre mondiale, le football français se devait de recréer un championnat digne de ce nom, après les années d’occupation qui scinda la France et ses clubs en deux et les championnats étaient régulièrement interrompus. Les clubs d’avant-guerre n’avaient évidemment plus la même aisance financière après ces années de privation. Plusieurs réunirent leurs forces et ce fut le cas pour l’Olympique Lillois et le SC Fives, qui donnèrent naissance au LOSC. L’équipe qui en résulta était l’assemblage du meilleur des deux clubs, des jeunes footballeurs de la région tels que Jean Baratte, François Bourbotte, Jean Lechantre, Jean-Marie Prévost, Joseph Jadrzejczak ou encore Roger Carré. Côté organisation, l’ancien président du SC Fives, Louis Henno, en prit la tête et imposa comme entraineur, celui de Fives également, l’anglais George Berry.
La première saison se termina par une première finale de Coupe de France mais la jeunesse lilloise se heurta à l’expérience du RC France et perdit. Néanmoins, dès la saison suivante, la machine se mit en marche et ce nouveau club, qui opta pour le professionnalisme, connut alors son premier âge d’or. Lors de la saison 1945-1946, la légende débuta par un doublé Championnat-Coupe de France. L’équipe enchaina par deux nouvelles victoires en Coupe en 1947 et 1948. Un autre championnat fut remporté en 1954 et le club collectionna les secondes places (1948, 1949, 1950, 1951). Malheureusement, cette période prit fin après le dernier titre de champion, le club s’empêtrant dans différents scandales et conflits internes. Néanmoins, la performance de la saison 1947 amena la presse à surnommer l’équipe (à juste titre), la machine de guerre (et certainement sans mauvais jeu de mot par rapport au conflit qui venait de s’achever).
#688 – CF Atlas : los Amigos del Balón
Les amis du ballon. L’article #130 présentait l’un des surnoms les plus connus du club mexicain, Zorro, qui était venu de la façon dont le club jouait dans les années 1960. Atlas possède plein d’autres surnoms et la grande majorité provient de son style de jeu. Car, finalement, le club de l’Atlas se caractérise au cours de ses 105 ans d’histoire par sa capacité à produire du beau jeu et son engagement à former des jeunes joueurs. Dans les années 1970, cette essence fut particulièrement vrai. Tout d’abord, le club misa sur des jeunes joueurs mexicains sous la direction de l’entraineur Alfredo « Pistache » Torres. Ainsi, émergea une génération de joueurs, dont l’attaquant Ricardo « Astroboy » Chavarín, le gardien de but Héctor Brambila ainsi que Bernardino « Berna » García et José Luis « Pillo » Herrera furent les principaux éléments. Lors de la saison 1970-1971, le club connut la pire saison de son histoire, avec seulement 5 victoires sur 34 matchs, dont 17 matchs sans gagner d’affilé. Evidemment, le club descendit en seconde division mais remonta l’année d’après avec au commande Alfredo Torres. La jeune génération de joueurs parvint alors à réaliser une superbe saison en atteignant les demi-finales du championnat en 1973 et en développant un jeu rapide et tourné vers l’attaque.
Ce football offensif et chatoyant s’étala aussi dans les années 1990, lorsque l’entraîneur Marcelo Bielsa fut nommé entraineur. Bielsa testa plus de 11 000 jeunes footballeurs dont sortit des joueurs tels que Rafael Márquez, Juan Pablo Rodríguez, Jared Borgetti et Pável Pardo entre autres. Cette génération atteint son apogée à l’été 1999 lorsque l’équipe dirigée alors par Ricardo La Volpe captiva les fans avec une recherche permanente du but adverse. Lors de cette saison, pour le tournoi d’été, l’équipe termina à la seconde place du classement général en étant invaincu à domicile, ne concédant que 3 défaites, remportant des victoires prestigieuse contre Monterrey, León (par 4-0), Necaxa, América et contre Pachuca et finissant deuxième meilleure attaque et aussi deuxième meilleure défense du tournoi. Atlas parvint jusqu’en finale lors des play-off. Pour le tournoi de l’hiver de la même année, Atlas commença le tournoi par une série de 10 matchs sans défaite et vécut ce qui était probablement son meilleur tournoi de l’histoire en finissant à la première place, réalisant 11 victoires pour seulement 1 défaite, enregistrant aucune défaite à l’extérieur et en étant la meilleure attaque et la meilleure défense. Malheureusement, lors des play-off, le club échoua en demi-finale.
#679 – CD Mirandés : los Jabatos
Les marcassins. Fondé en 1927, ce club familial espagnol, souvent petit poucet de la Coupe d’Espagne, réside dans la ville de Miranda de Ebro. Ville de 35 000 habitants, Miranda de Ebro est une ville anonyme et froide du nord de l’Espagne, rattachée à la province de Burgos et à la communauté de Castilla León mais qui historiquement appartient au Royaume de Navarre et se sent basque (Vitoria est à seulement 30 km).
Outre être un nœud ferroviaire qui permit le développement industriel, la région de Miranda de Ebro est aussi connue pour les sangliers qui peuplent ses montagnes boisées et sont devenus son symbole. Animal sauvage, le sanglier compense sa petite taille en faisant de preuve de robustesse et de bravoure face aux dangers. Forcément, ces qualités séduisirent la direction du club et ses supporteurs qui souhaitaient que l’équipe défendent les mêmes valeurs (l’esprit de lutte, de courage et de sacrifice). En 1972, Alejandro Almarcha et Melquiades Mariñán conçurent un sanglier comme mascotte du club, qu’ils surnommèrent el Jabato et qui depuis vient animer les mi-temps des matchs au stade du club.
