#618 – Livingstone FC : the Lions

Les lions. Ce club écossais débuta son histoire en 1943 en tant qu’équipe corporatiste, dépendant de l’usine du fabricant d’électronique Ferranti, et était basé à Edimbourg. Il s’appelait alors Ferranti Amateurs et connaissait des début modeste, jouant alors dans des parcs publics et évoluant dans des ligues municipales. Puis, en 1948, le club changea de nom, en Ferranti Thistle (Ferranti Chardon), afin d’intégrer la ligue « corpo » d’Edimbourg. Le premier écusson du club reprit alors les deux symboles de l’Ecosse : le chardon (qui fut donc aussi intégré au nom du club) et le lion rampant. Pour rappel, le lion rampant constitua les armoiries et l’étendard royal d’Ecosse du XIIème siècle (certainement la première fois sous le règne de Guillaume Ier, dit William the Lion) jusqu’à l’unification des couronnes en 1603. Le club gravit petit à petit les échelons et finit par intégrer la ligue professionnelle écossaise (38ème club) en 1974. Seulement le stade de City Park (pas aux normes) et le nom (jugé inapproprié car directement tiré du nom d’une société commerciale) ne convenaient pas aux règles de la ligue. La ville d’Edimbourg proposa alors le nouveau stade de Meadowbank (construit pour les Jeux de l’Empire de 1970) au club et ce dernier adopta alors logiquement comme nouveau nom, Meadowbank Thistle. A cette occasion, le lion rampant disparut du blason du club au profit du seul chardon. Mais, le club restait dans l’ombre des deux autres géants de la ville, Hibernian et Heart of Midlothian. En 1995, la ville nouvelle de Livingstone, située à une trentaine de kilomètres d’Edimbourg, proposa au club de déménager pour représenter désormais Livingstone en échange d’un stade tout neuf. L’autre contrepartie était de trouver une nouvelle identité. Malgré les protestations des supporteurs, le club changea de nom (pour prendre l’actuel). Les couleurs, ambre et noir, demeurèrent et l’écusson fut peu modifié, avec l’intégration de la devise latine Fortitier omnia vincit (la Bravoure vient à bout de tout). Puis, en 1999, le lion, symbole du club depuis le début, réapparut sur l’écusson en remplacement de la devise, le lion collant bien à cette dernière.

Parfois, à ce surnom a été ajouté l’abréviation du nom de la ville, Livi, devenant ainsi the Livi Lions.

#616 – Chievo Vérone : Mussi Volanti

Les ânes volants, en dialecte véronais (parfois traduit en italien en Asini Volanti). J’avais décidé, en ouvrant ce blog, de parler des surnoms des équipes existantes et non celles disparues. J’imaginais peut-être que cela le rendrait plus vivant. Mais, je me rends compte que c’est une erreur. Mon but, au travers de ce site, est de faire connaître les histoires des clubs, leur rendre hommage afin de rappeler aux jeunes fans qu’un club ne se résume pas au carnet de chèque de son propriétaire, à ses stars éphémères et à son équipe de marketing composée de footix. En s’intéressant à l’histoire de ce sport, il me semble désormais obligatoire d’évoquer également les clubs disparus. En particulier, l’actualité m’a rappelé à l’ordre au cœur de l’été quand j’ai découvert que le Chievo Vérone était en faillite et disparaissait définitivement après 92 ans d’existence. Je n’étais pas supporteur de ce club mais il mettait en lumière certaines valeurs du football d’antan.

La comparaison avec un âne est généralement peu flatteur et relève de l’ironie (cf article #337 sur Naples). Dans les années 80 et 90, le Hellas Vérone était le club phare de la ville de Roméo et Juliette. Finaliste de la Coupe d’Italie en 1983 et 1984, l’équipe atteint le graal en 1985 en remportant le championnat d’Italie avec le danois Preben Elkjaer Larsen et de l’Allemand Hans-Peter Briegel. A l’opposé, le Chievo Vérone, modeste club d’un quartier de la ville comptant 4 000 âmes, montait péniblement les différentes marches des divisions inférieures. En 1985, alors que la ville fêtait le titre, le Chievo évoluait en série C interrégional (5ème division). A la fin des années 1980 et au début des années 1990, les supporteurs du Hellas se moquèrent de leur faux « rival » en affichant dans les travées du Stade Marcantonio-Bentegodi des banderoles où on pouvait lire « Quando i mussi i volerà faremo el derby in serie A » (quand les ânes voleront, nous ferons le derby en Série A). A l’époque, il n’y avait jamais eu de derby entre les deux clubs de la ville et ceux d’Hellas voulaient rappeler qu’il n’y en aurait jamais vu la différence entre les deux clubs. Sauf, comme seule le sport en réserve, la magie va opérer. Suite au titre de 1985, le Hellas connut quelques bonnes années mais assez vite redescendit en Série B à l’issue de la saison 1990. Hellas s’établit principalement alors au second échelon professionnel dans les années 1990. A contrario, le club ouvrier du Chievo poursuivit sa progression. Le club accéda au statut professionnel en 1986 avec sa promotion en 4ème division . Quand le Hellas descendit en Série B en 1990, le Chievo monta en 3ème division. Vous me voyez venir ? Ce qui devait rester un évènement impossible, se réalisa le 10 décembre 1994 avec le premier Derby della Scala (en référence à la famille noble qui gouvernait la cité de Vérone au XIVème siècle) en Série B. L’histoire ne s’arrête pas là. En 2001, le Chievo gagna sa première promotion en Série A rejoignant ainsi le Hellas . Les premiers mois du club furent même idéals, le Chievo pointant à la 1ère place du classement quasiment jusqu’à la trêve hivernale. Il n’en fallait pas plus pour les supporteurs du Chievo pour prendre leur revanche. Le club et les fans adoptèrent le surnom de Mussi Volanti. L’âne fit son apparition sur le site du club et les porte-clés et autres objets de merchandising se parèrent de l’animal. Un groupe de supporters se nomma « Calcio Club Mussi volanti« , et un bar « La Tana dei Mussi volanti« . L’animal devint définitivement la nouvel mascotte. Attention sur le blason du club, ce n’est pas un âne sur lequel monte le chevalier. Il s’agit de la reproduction de la statue équestre de Cangrande della Scala, un des membres importants de la dynastie scaligère (qui apporta la prospérité à la cité). Au final, 19 derbys furent joués pour terminer par une égalité parfaite : 7 victoires pour le Chievo, 7 pour le Hellas et 5 matchs nuls.

Malheureusement, le club est désormais redevenu un âne au sens premier avec cette faillite. Un ancien joueur du club, Sergio Pellissier, et des supporteurs vont tenter de redonner naissance au club via le FC Chievo 1929.

#613 – Aduana Stars FC : Ogya

Le feu. En 1985, quatre natifs de la ville de Dormaa Ahenkro inscrivirent leur nouvelle équipe dans la division régionale 4 de la ligue du Ghana. Pour le nom de l’équipe, ils décidèrent de donner celui d’Aduana, l’un des principaux clans des Akan. Cet ethnie, comptant près de 25 millions de personnes, réside principalement au Ghana (et également en Côte d’Ivoire) et se compose de 8 principaux clans. Les Aduana est celui qui compte la population la plus nombreuse. En outre, les fondateurs souhaitèrent retenir l’emblème du clan, un chien crachant du feu. La légende veut que les ancêtres du clan Aduana descendirent du ciel vers leur région actuel sur une chaîne en or, guidés par un chien avec du feu dans la gueule. Ainsi, ils sont communément appelés Ogyaasefuo, ce qui signifie les descendants du feu. Une autre histoire raconte également que le premier Aduana avait un chien qui, un jour, était parti à la recherche de nourriture. En voyant le feu, le chien pensa qu’il y avait quelque chose à manger. Bien évidemment, il se brula sa gueule. Quand son maître le vit arriver avec le feu, il aurait dit m’atwea woabre me adie (mon chien, tu m’as apporté quelque chose de valable). Ceci donna naissance au nom du peuple Aduana Atwea Aberade. Pour utiliser le nom et le symbole du clan, le groupe de fondateurs obtint la permission de l’Aduanahene, qui était un chef suprême du clan. Aujourd’hui encore, le chien crachant du feu apparaît sur l’écusson du club et Ogya est devenu le surnom des joueurs et des supporteurs. Il est parfois traduit en anglais en Fire Boys.

#607 – Enyimba International FC : Peoples’ Elephant

L’éléphant du peuple. En langue Igbo, Enyimba signifie « l’éléphant du peuple » et le club a simplement adopté pour son nom le surnom de la ville d’Aba où il réside. En effet, ce surnom d’Enyimba City (ville de l’éléphant) a totalement imprégné la ville au point que la plupart des institutions publiques d’Aba sont aujourd’hui toujours identifiées par le nom d’Enyimba. Rien d’étonnant donc que le club de football reprit ce nom, sachant qu’il était lors de sa création en 1976 détenu par l’Etat d’Imo puis d’Abia (où se situe la ville d’Aba). L’éléphant est donc le symbole de la ville et il s’affiche fièrement sur le blason du club.

Il est vrai que les éléphants sont des animaux endémiques du Nigéria (même si malheureusement leur population a nettement diminué) mais la région d’Aba n’est pas particulièrement connue pour cette présence animale. Cet attachement de la cité à l’éléphant remonterait selon une légende à sa fondation. Dans les temps anciens, certaines population Igbo habitaient quelque part dans la région d’Uli, dans l’actuel État d’Anambra, et décidèrent de migrer au Sud. Une partie des populations s’installèrent alors au nord de l’Etat d’Abia (dont Aba est la capitale). Après un certain temps, le besoin d’étendre la frontière de leur nouveau territoire se fit sentir mais la méconnaissance de la région empêcha ces velléités. Puis, un jour, un éléphant émergea de nulle part et commença à mouvementer vers l’est. Les populations suivirent l’éléphant qui les mena vers ce qui est aujourd’hui connu sous le nom d’Aba. En arrivant donc au futur Aba, l’éléphant s’arrêta et disparut subitement. Les populations virent en l’éléphant un signe de Dieu, pour leur montrer le chemin et les inviter à s’installer ici, et le firent. L’endroit où l’éléphant disparut est aujourd’hui connu sous le nom de Ehi (Eléphant) Road, l’un des lieux plus populaires de la ville.

#593 – Rangers International FC : Flying Antelopes

Les antilopes volantes. Le club de la ville d’Enugu demeure un des piliers du football nigérian : 7 championnats nationaux, 6 coupes nationales et une coupe des coupes africaine en 1977. Comme la plupart des meilleurs clubs du Nigeria, il appartient au gouvernement de l’État local, l’Etat de l’Enugu. Le club a prit pour symbole l’antilope qui apparait sur son écusson. L’animal est présent dans le nord du pays et développe des qualités de vitesse et de saut impressionnantes. Elles peuvent atteindre des vitesses de 90 à 100 km/h et bondir jusqu’à 4 mètres de hauteur et jusqu’à 15 mètres de longueur. De quoi inspirer l’équipe et ses joueurs. Malheureusement, l’animal, présent dans de nombreuses régions africaines, est souvent menacé d’extinction par l’activité humaine.

#581 – Istanbulspor : Boğalar

Les taureaux. La capitale turque compte un certain nombre de club dont les plus connus sont Galatasaray, Fenerbahçe et Beşiktaş. Mais, les autres clubs ont également leur notoriété comme Istanbulspor qui fut le premier club de la capital a remporté le championnat de Turquie en 1932. Le 4 janvier 1926, porté Kemal Halim Gürgen, les enseignants et les élèves du lycée Istanbul Erkek fondèrent Istanbulspor, le premier club sportif issu d’un établissement d’enseignement à l’époque républicaine. Les fondateurs reprirent alors pour le club les symboles du lycée. Tout d’abord les couleurs jaunes et noires. Au début de la Première Guerre mondiale, une partie des bâtiments du lycée fut réquisitionnée pour y accueillir un hôpital. Les murs furent alors peints en jaune, couleur des hôpitaux à l’époque. Lors de la bataille des Dardanelles, des étudiants du lycée moururent. Lorsque la nouvelle de leurs morts fut connue, les élèves de l’école peignèrent les fenêtres et les portes en noir à la mémoire de leurs amis. Ainsi, le jaune et noir devint les couleurs de l’école. De même, le nouveau club adopta la même mascotte que l’école, soit un taureau, qui donna son surnom.

#575 – Derby County FC : the Rams

Les béliers. Le surnom est né quasiment en même temps que le club puisque les fondateurs choisirent de doter leur nouvelle association d’un blason en forme de bélier. Le choix de cet ovin s’explique par le fait que le mouton et la laine furent indissociables du comté de Derbyshire à l’époque médiévale. Dès l’antiquité, l’élevage de mouton était répandu et au moyen-âge, l’industrie lainière se développa fortement. Le filage était alors réalisé par les femmes célibataires ou des vieilles filles à l’étage des maisons de tisserand. D’ailleurs, filer se dit to spin et donna le mot spinster qui signifie vieille fille. Cette activité donna également naissance à une ballade populaire nommée The Derby Ram (le bélier de Derby) ou As I was Going to Derby (Comme j’allais à Derby). Les versions et les nombres de strophes purent varier au fil des années mais l’histoire principal demeurait la même : un bélier était amené au marché de Derby, il fut égorgé par un boucher et les différentes parties étaient utilisés par les habitants. Vraisemblablement que cette histoire dérivait de rites païens anglo-saxons où un bélier était sacrifié en hiver pour apporter chance et fertilité tout au long de l’année. Ces festivités impliquaient une procession de chants et de danses, accompagnée d’un homme habillait en mouton. Puis, avec la christianisation du pays, le rite disparut mais les festivités demeurèrent. Au moyen-âge, des pièces folkloriques joués par les mummers représentaient des hommes habillés en animaux, dont probablement le bélier Derby. La chanson se répandit dans tout le pays mais également en Irlande, en Ecosse et aux Etats-Unis.

La ballade était si populaire et attachée à la région de Derby qu’en 1855, le régiment du Derbyshire (First Regiment of Derbyshire Militia), dont la caserne et le quartier général étaient à Derby, opta pour un bélier comme mascotte (à l’image de la chèvre pour le régiment Welsh Fusileers). L’armée décida même de prendre cette chanson comme celle du régiment. Naturellement, le bélier s’imposa sur les armes de la ville ou comme symbole pour le nouveau club de football. Il existe également un certain nombre de représentations de bélier à Derby. La plus notable est peut-être une grande sculpture située à la jonction d’East Street et d’Albion Street.

#573 – FC Paços de Ferreira : os Castores

Les castors. Evidemment il n’y a aucun castor recensé dans la région ou aucune présence d’une immigration canadienne qui supporterait le club. Ce surnom résulte d’une opération marketing lancée par la direction du club au début des années 2000. Aidée par une agence de création, la direction opta pour le rongeur comme mascotte et surnom du club. L’animal est un constructeur de digues, de barrages en bois. Avec des dents acérées, ils travaillent le bois avec une habileté inhabituelle. Le bois est essentiel aux castors comme pour les habitants de la région de Paços de Ferreira. En effet, la ville se surnomme la capitale du meuble. Avec 5 000 entreprises, dans un rayon de cinq kilomètres autour de la ville de Paços de Ferreira, l’industrie du meuble est l’un des secteurs économiques importants de la région, devant le textile. Les usines représentent 1 million de m2 de surface de production et cette économie génère 1 milliard d’euros par an. Cette activité exporte 80% de sa production, avec une chiffre d’affaires moyen mensuel de 25 millions d’euros. Enfin, son salon du meuble, organisé chaque année sous le slogan « Capital Europeia do Móvel » (capitale européenne du meuble), est le plus important du Portugal.

#564 – Randers FC : Hestene

Les chevaux. En 2002, Randers Freja, le club historique de la ville de Randers, fondé en 1898, évoluait en première division (le seul à Randers). Si les résultats sportifs étaient plutôt satisfaisants, la situation financière était quant à elle catastrophique, le club courant tout droit vers la faillite. Des efforts furent déployés pour sauver le club, et un groupe d’hommes d’affaires et de footballeurs réussirent à convaincre 6 clubs de la ville à unir leurs forces pour donner naissance à une structure concentrant les moyens financiers et humains de la ville de Randers. Ainsi, Randers Freja, Kristrup Boldklub (fondé en 1908), Randers KFUM (fondé en 1920), Dronningborg Boldklub (fondé en 1928), Vorup Frederiksberg Boldklub (fondé en 1930) et Hornbæk Sportsforening (fondé en 1945) donnèrent naissance au nouveau club le 25 novembre 2002. Lors d’une assemblée générale extraordinaire, les statuts furent adoptés, marquant le nouveau nom de Randers FC ainsi que le nouveau logo présentant un cheval cabré. La volonté était de rendre hommage à une économie, le marché aux chevaux, qui eut une grande importance pour le développement de la ville et de la région. Au XIXème et au XXème siècle, se tenait dans la ville de Randers l’un des plus grands marchés aux chevaux du Danemark. Randers devint ainsi la première ville équestre du pays. L’histoire n’a pas retenu quand ce marché a démarré mais il existe de nombreux témoignage sur leurs ampleurs et leurs fréquentations. Plusieurs marchés se tenaient dans l’année et on dénombrait jusqu’à 1 400 à 1 500 chevaux présents sur le marché. Jusqu’en 1925, ce marché se déroulait dans les rues du centre-ville, entrainant des désagréments pour les riverains (bruit, odeur, saleté) et des recettes exceptionnelles pour les commerces. Dès 1811, les plaintes et les protestations se multipliaient mais la tradition perdurait. Finalement, en 1925, le marché fut déplacé sur la place du marché à Mariagervej pour des raisons d’hygiène. D’autres marchés se développèrent alors, notamment un marché aux bestiaux (dont des chevaux) près du port, qui perdura jusqu’au début des années 1990. En 1969, pour rendre hommage à cette activité, une sculpture en bronze de 6,5 mètres, dénommée Den Jyske Hingst (l’étalon du Jutland) représentant un cheval fut érigée dans la ville.

#553 – FC Zurich : die Löwen

Les lions. Le 1er août 1896, des membres de trois clubs locaux (FC Turicum, FC Excelsior et FC Viktoria) s’unirent pour fonder le FC Zurich. Si le palmarès du club est fourni (12 championnats et 7 coupes), il est nettement devancé par son rival du Grasshopper (28 championnats et 18 coupes) tout comme en ancienneté (1886 vs 1896). Pourtant, en termes de popularité, le FCZ bénéficie d’un large soutien à Zurich, certainement car il était le club des couches populaires (Grasshopper étant le club de la haute bourgeoisie). Résultat, le FCZ se présente comme le club de la ville et s’est totalement identifié à elle. Le FCZ arbore un écusson aux couleurs bleues et blanches (les couleurs de la ville et du canton) entouré de deux lions, copie quasi-identique des armes de la cité. Ces dernières remontent au moins à 1389. Le lion en tant que porte-bouclier est un symbole régulièrement utilisé en héraldique et, pour les armoiries de Zurich, l’animal représente les valeurs de courage, de force, d’audace et de bravoure. Le roi des animaux est désormais devenu le symbole de la ville et est appelé Zürileu.