Il s’agit de l’adjectif provenant de Lazio. Lazio est le mot italien pour désigner la région du Latium. Lors de la fondation du club, les membres pensèrent d’abord appeler le club Società Podistica Romana. Toutefois, ce nom pouvait prêter à confusion avec les autres clubs sportifs romains, tels que la Società Ginnastica Roma, créé en 1890 (10 ans avant la Lazio). En outre, l’un des fondateurs, Olindo Bitetti, souhaitait étendre la réputation du club au-delà même des frontières de l’urbe en embrassant tout le territoire régional du Latium. Même si le terme englobe aujourd’hui une large aire du centre de l’Italie (dont Rome), le Latium fait surtout référence à la région historique. Au départ, sous domination principalement Etrusque, le Latium fut par la suite contrôlé par Rome, alors l’agglomération urbaine la plus importante, et devint le centre de l’Empire. Ainsi, cette référence renforçait les liens avec l’antiquité que les fondateurs du club souhaitait donner au club (cf article #60 et #306).
Étiquette : Zone d'Origine
#628 – Club Universidad Nacional UNAM : Los del Pedregal
Ceux de Pedregal. Situé sur la Ceinture de feu, le Mexique connut et connait une activité volcanique et sismique dense. Ainsi, on dénombre des centaines de volcans à travers le pays, dont 14 se trouvent être encore actifs. Le 12 Septembre 2021, le volcan Popocatepetl (“La Montagne qui fume” en nahuatl), situé à 70 km de la capitale Mexico, connut d’ailleurs plusieurs explosions qui véhiculèrent gaz et cendres près de la ville. Car, le sud de la ville de Mexico est ceinturé par une chaîne volcanique du nom de Chichinautzin.
Un de ses volcans, Xitle (« Nombril » en nahuatl), n’eut qu’une seule éruption mais qui fut à la fois à l’origine d’un conne de cendre d’une hauteur approximative de 3 100 mètres et qui donna également naissance à une grande zone urbaine de Mexico. En effet, autour de 245-315 après J.-C., son explosion entraina une coulée de lave qui s’étala sur 70 km, détruisant au passage la ville mésoaméricaine Cuicuilco. Sur ces terres de lave volcanique parfois fertiles ou arides, dénommées pedregal (coulée, éboulement), la ville de Mexico s’étendit à partir des années 1940. On y trouve aujourd’hui aussi bien le quartier de Jardines del Pedregal, regroupant de somptueuses demeures bourgeoises, que le Pedregal de Santo Domingo, une des dernières zones disponibles dans l’aire urbaine de Mexico dans les années 1970 et colonisé illégalement en une nuit, en Septembre 1971, par 5 000 familles pauvres, migrant depuis les campagnes du Mexique.
En 1943, alors que les bâtiments universitaires de l’UNAM étaient dispersaient dans le centre ville de Mexico, la décision fut prise d’établir le nouveau campus, regroupant l’ensemble de l’université, sur cette espace volcanique, tout près du nouveau quartier en édification de Jardines del Pedregal. L’idée de construite une cité universitaire germait depuis les années 1920. Le Congrès de l’Union approuva ce choix le 31 décembre 1945 et le 11 Septembre 1946, le président Ávila Camacho publia le décret d’expropriation des 7 000 km2 de terrain destinées à la construction de la Cité Universitaire. Le plan d’ensemble du site fut réalisé par les architectes Mario Pani et Enrique del Moral, également directeur de l’Ecole d’Architecture de l’Université et chaque bâtiment fut dessiné par des étudiants de cette école. Edifiée durant les années 1950, la Cité Universitaire, par son mariage de la tradition et du moderne, sa conception harmonieuse et faisant place à la nature, et par l’implication des meilleurs architectes, ingénieurs et artistes du Mexique (dont Diego Rivera), fut déclarée site du patrimoine mondial par l’UNESCO en 2007. C’est dans cette cité que fut également construit naturellement le Stade Olympique (d’une capacité de 72 000 places) en 1952 pour accueillir les Jeux Olympiques de 1968 mais surtout l’équipe de football professionnelle de l’Université.
#611 – MC Oujda : ملوك الشرق
Le roi de l’Est. Le Maroc et ses sublimes villes : ses cités impériales, Fès, Meknès, Marrakech et Rabat, sa capitale économique romancée par Bergman et Bogart, Casablanca, son spot touristique, Agadir, ainsi que sa sublime porte vers l’Europe, Tanger. Dans tout cela, l’Est marocain demeure souvent méconnu et pourtant se dresse, près de la frontière algérienne, la 10ème ville du pays, Oujda. A la fin du protectorat français en 1956, la nouvelle fédération marocaine de football créa le championnat du Maroc ainsi que la coupe nationale. Cette dernière fut dénommée Coupe du Trône afin d’aider à assoir la légitimité politique du monarque alaouite, Mohammed V, face aux autres mouvements politiques, dans ce nouveau Maroc. En l’associant à la dynastie régnante et étant remise au vainqueur par le Roi ou le Prince, la Coupe du Trône devint la compétition de football la plus prestigieuse du pays. Les 6 premières éditions donnèrent lieu à une période faste pour le MCO. Ainsi, le club remporta devant 30 000 spectateurs la première Coupe du Trône face au WAC. L’année suivante, le MCO doubla la mise en gagnant une nouvelle fois face au WAC. Puis, en 1959, le MCO atteignit la finale mais ne réussit malheureusement pas la passe de trois. Toutefois, pour l’édition suivante en 1960, le MCO se vengea en remportant le 3ème Coupe du Trône de son histoire. Puis, en 1962, le club vainquit la Coupe une nouvelle fois mais pour la dernière fois de son histoire. Même si depuis, les grands clubs marocains ont mis la main sur ce trophée (le FAR de Rabat avec 11 titres – record de victoires, le WAC avec 9 titres et le Raja Club Athletic avec 8 titres), il n’en demeure pas moins que le MCO marqua de son empreinte la Coupe du Trône. Le club méritait donc bien son titre de Roi de l’Est, d’autant plus que cette région, le MCO est sans conteste le plus prestigieux club.
#609 – Moroka Swallows FC : the Birds
Les oiseaux, assez logique quand on se nomme swallows, qui signifie « hirondelles » en anglais. Fondé en 1947, Moroka Swallows est l’un des deux clubs originaux de Soweto (avec Orlando Pirates). Moroka est le nom du quartier de Soweto où les 3 fondateurs Johnny ‘Walker’ Kubeka, Ishmael Lesolang et Strike Makgatho flânaient régulièrement et où ils regardaient joueurs de jeunes footballeurs avec une balle de tennis. Selon Strike Makgatho qui témoigna lors du 60ème anniversaire du club, le trio commença par composer une équipe de 11 joueurs. Une fois trouver, le trio et les joueurs se réunirent pour chercher un nom à la nouvelle équipe qu’ils formaient. Bien que certains prétendent que le nom de l’équipe fut décidé par un tirage au sort, un des joueurs, Carlton Moloi, racontent une toute autre histoire. Quelqu’un aurait soumis le nom sweepers (un poisson osseux) qui avait presque emporté l’adhésion lorsqu’un autre joueur proposa swallows. Il aurait fait valoir que les hirondelles volent plus haut et conquièrent plus d’espace que les insignifiants sweepers. L’argument était si convaincant que le nom Moroka Swallows fut adopté. Naturellement l’oiseau se retrouva sur l’écusson du club. D’autres surnoms dérivés sont également apparus tels que the beautiful birds (les beaux oiseaux) ou the Dube birds (les oiseaux de Dube, un quartier de Soweto qui était la base du club).
#607 – Enyimba International FC : Peoples’ Elephant
L’éléphant du peuple. En langue Igbo, Enyimba signifie « l’éléphant du peuple » et le club a simplement adopté pour son nom le surnom de la ville d’Aba où il réside. En effet, ce surnom d’Enyimba City (ville de l’éléphant) a totalement imprégné la ville au point que la plupart des institutions publiques d’Aba sont aujourd’hui toujours identifiées par le nom d’Enyimba. Rien d’étonnant donc que le club de football reprit ce nom, sachant qu’il était lors de sa création en 1976 détenu par l’Etat d’Imo puis d’Abia (où se situe la ville d’Aba). L’éléphant est donc le symbole de la ville et il s’affiche fièrement sur le blason du club.
Il est vrai que les éléphants sont des animaux endémiques du Nigéria (même si malheureusement leur population a nettement diminué) mais la région d’Aba n’est pas particulièrement connue pour cette présence animale. Cet attachement de la cité à l’éléphant remonterait selon une légende à sa fondation. Dans les temps anciens, certaines population Igbo habitaient quelque part dans la région d’Uli, dans l’actuel État d’Anambra, et décidèrent de migrer au Sud. Une partie des populations s’installèrent alors au nord de l’Etat d’Abia (dont Aba est la capitale). Après un certain temps, le besoin d’étendre la frontière de leur nouveau territoire se fit sentir mais la méconnaissance de la région empêcha ces velléités. Puis, un jour, un éléphant émergea de nulle part et commença à mouvementer vers l’est. Les populations suivirent l’éléphant qui les mena vers ce qui est aujourd’hui connu sous le nom d’Aba. En arrivant donc au futur Aba, l’éléphant s’arrêta et disparut subitement. Les populations virent en l’éléphant un signe de Dieu, pour leur montrer le chemin et les inviter à s’installer ici, et le firent. L’endroit où l’éléphant disparut est aujourd’hui connu sous le nom de Ehi (Eléphant) Road, l’un des lieux plus populaires de la ville.
#603 – ASKO Kara : les Kondonas
Les adultes. S’étirant en longueur à partir du Golf de Guinée et comptant un peu plus de 7 millions d’habitants, le Togo constitue un petit pays d’Afrique de l’Ouest, aux paysages variés (une côte de sable fin au sud, des vallées verdoyantes et des petites montagnes dans le centre, des plaines arides et de grandes savanes au nord) et aux cultures diverses (une cinquantaine d’ethnies et 3 religions – le christianisme, l’islam et la religion traditionnelle). Au nord du pays, dans la préfecture de Kozah, où se trouve la ville de Kara, il s’agit du pays des Kabyés, où sont pratiqués des rites traditionnels et initiatiques pour le passage de l’enfance à l’âge adulte depuis le XVIIIème siècle. Ainsi, pour atteindre la maturité, les garçons devront passer principalement deux étapes nommées Evala et Kondona. Agés de 18 à 20 ans, les jeunes garçons s’affrontent dans des combats de lutte pour la première étape. A l’époque, les lutteurs combattaient violemment avec des armes (une chicotte et un bâton fourchu). Aujourd’hui, cette épreuve prend une connotation de fête et se résume à une compétition inter-villages d’une semaine, sans arme, généralement au début de la saison des pluies, en Juillet. A la fin des Evala, le jeune garçon, dénommé Evalou, a gagné le droit d’exploiter la terre pour son propre compte, de consulter les devins, de se marier et de défendre la cité en cas d’agression. Après cette étape et 3 années passées, les jeunes hommes peuvent prétendre à devenir un kondo (adulte). Lors de cette cérémonie, ils se raseront la tête, recevront un collier autour de leur cou ainsi qu’un gong. Puis, ils effectueront des danses, l’escalade d’une butte et finiront par frapper leur gong. A l’issu, ils seront reconnus au sein de la communauté et pourront prendre part aux décisions. Les femmes ne sont pas en reste puisqu’il existe également un rite nommé Akpéma, où elles seront déclarée apte à la vie adulte et au mariage.
Parfois, le surnom est précisé en indiquant les Kondona de Kozah.
#588 – Home Farm FC : the Farm Boys
Les garçons fermiers. Le surnom provient directement du nom de ce club de Dublin, reconnu en Irlande pour ses qualités de formation. De nombreux de ses joueurs évoluèrent par la suite dans les clubs de la République d’Irlande et du Royaume-Uni. En outre, beaucoup ont également représenté la République d’Irlande au niveau international. Le club fut fondé en 1928. A cette époque, les tournois de football réunissaient des clubs de quartier, qui se nommaient en fonction du nom des rues d’où étaient originaires les joueurs. Ainsi, naquit les clubs de Drumcondra Road, Ormonde Road, Shamrock Rovers (Shamrock Avenue), Shelbourne FC (Shelbourne Road), Hollybank Road, Richmond Road et Home Farm Road. Les deux derniers clubs fusionnèrent en 1928 pour donner naissance au club actuel. Les fondateurs et joueurs de Home Farm Road venaient donc de cette rue. Située dans la partie supérieure du quartier de Drumcondra, à Dublin, longue d’un demi-mile, cette rue s’appela à une époque St. Mary’s Road. Puis, elle prit le nom de Home Farm pour rappelait qu’une ferme appartenant à la Cathédrale Christ Church se trouvait non loin, dans le quartier de Glasnevin.
#562 – US Gorée : les Insulaires
Le club représente l’île de Gorée, située dans la baie de Dakar. Découverte en 1444 par des marins portugais, elle passa sous possession hollandaise, anglaise puis française. Bénéficiant d’une position stratégique, proche des côtes, et offrant un mouillage sur, l’île fut prospère, notamment avec la traite négrière. Avec la fondation de Dakar en 1857, l’activité économique et la population s’y déplaça, entrainant le déclin de l’île. Aujourd’hui, moins de 2.000 habitants y résident. Avec une superficie de seulement 0,182 km2, la place est rare et un seul terrain de football y existe. Or, cet unique terrain est célèbre car un baobab sacré y trône (les défunts de l’île y résideraient). Les joueurs, souvent les étudiants de l’école adjacente, utilisent cet arbre comme un « douzième homme ». Bien qu’un tournoi soit organisé annuellement par la fédération sénégalaise, le terrain n’était pas digne pour l’US Gorée, qui doit donc évoluer sur le continent, au Stade Demba-Diop, à Dakar.
#551 – EC Taubaté : Burro da Central
L’âne du centre. Ce surnom apparût en 1955 suite à une belle bourde du club. Il évoluait alors en 2ème division du championnat paulista. Le 1er Mai 1955, l’équipe remporta un match contre Comercial FC 6 buts à 3, victoire qui fut réduite à néant quelques jours après. La Fédération de football pauliste se rendit en effet compte que Taubaté avait fait rentrer en cours de match l’attaquant Alcino, qui n’avait pas été enregistré par la direction du club auprès de la fédération. Ayant pris connaissance de cette erreur, Comercial fit appel et la Fédération n’eut pas d’autre choix que d’annuler la victoire et les points acquis par Taubaté. Ce genre d’erreur administrative arrive parfois dans le football (en 1996, Paris faillit ne pas se qualifier face au Steaua pour une raison similaire. S’il n’avait pas rectifier le tir au match retour, le club de la capitale n’aurait pas accédé à la Ligue des Champions cette année-là. Comme quoi l’amateurisme ne se trouve pas uniquement dans les clubs brésiliens de seconde division).
Tout comme Paris, cette défaite sur tapis vert n’était pas sans conséquence pour Taubaté. Le tournoi de seconde division débuta en 1954 avec 19 équipes concourant dans 3 poules. A l’issue de cette phase, un nouveau championnat était organisé avec les deux premiers de chaque poule pour déterminer les équipes qui accéderaient à la première division. Après un investissement important dans l’équipe, Taubaté réalisa une première partie de championnat quasi-parfaite (15 points sur 20 possible) et s’imposa comme un candidat sérieux à la montée. La phase finale débuta contre Comercial le 1er mai 1955. La victoire 6-3 semblait donc idéal pour lancer la campagne d’accession de Taubaté … sans la négligence des dirigeants. Le journaliste Thomaz Mazzoni de Gazeta Esportiva caricatura le club sous la forme d’un âne. A côté de cette âne, deux personnage se moquaient de l’animal. L’un des personnages qualifia le club de Burro da Central tandis que l’autre déclarait « clube que ganha no campo e perde na secretaria é…burro » (un club qui gagne sur le terrain et perd au secrétariat est… idiot). Au final, Taubaté ne parvint pas à monter en première division. Malgré cet épisode tragique pour le club et l’ironie associée à l’âne, les supporteurs s’approprièrent le surnom. Enfin pas tous car certains racontent à leurs rejetons que l’origine du surnom est la présence d’ânes à côté du stade du club, que parfois on entendait braire lors des matchs.
Enfin, le terme Central ne vient pas de la localisation de la ville. Certes, Taubaté se situe à une position stratégique, quasiment au milieu des deux plus importantes villes du Brésil (Saõ Paulo et Rio de Janeiro), et entre l’océan Atlantique et les montagnes. Mais, ici, le journaliste faisait allusion à la compagnie de chemin de fer, Estrada de Ferro Central do Brasil, qui était l’un des principaux réseau ferré du Brésil, reliant les provinces de Rio de Janeiro, São Paulo et Minas Gerais. La gare de Taubaté était desservie par ce réseau.
#548 – Beitar Jérusalem FC : האריות מהבירה
Le Lion de la Capitale. Le club de la capitale de l’Etat d’Israël porte ce surnom à double titre. En effet, le lion est le symbole, à la fois du mouvement sioniste Beitar, dont dépend le club (cf article #420), et de la ville de Jérusalem, où il réside. Le Betar, mouvement de jeunesse sioniste fondé en 1923, signifie « Alliance de la jeunesse hébraïque en souvenir de Joseph Trumpeldor » et rappelle la ville de Betar, dernière forteresse juive à tomber face aux troupes romaines lors de la révolte des années 132-135. La cité, située en Judée, au sud-ouest de Jérusalem, n’existe plus mais, citée dans certaines prières, dans le Talmud, la Mishna, mentionnée par de célèbres rabbins (Maharal de Prague, Gaon de Vilna, Maimonide), la ville de Betar fit preuve d’héroïsme et de combativité, devenant ainsi un symbole pour la résistance juive et le retour en terre sainte. En 132 après JC, plusieurs mesures prises par l’Empereur Hadrien conduisirent à une insurrection des juifs de la province de Judée face à l’Empire Romain. La ville de Betar en était l’épicentre. Après 3 ans de guerre civile, les légions romaines encerclèrent les rebelles juifs à Betar et la cité-forteresse résista avant de tomber en août 135. Selon le rabbin Gaon de Vilna, les légions romaines, composés de 80 000 hommes, entrèrent dans Betar et massacrèrent la population en égorgeant hommes, femmes, enfants jusqu’à ce que le sang coule des porches et des égouts. Néanmoins, la bataille fut difficile car la population se battit et mourut comme des lions. Le roi des animaux devint alors le symbole de la ville, de sa résistance et fut donc repris par le mouvement Betar.
De l’autre côté, en 1958, Jérusalem adopta également le lion comme symbole. Composé en 1950, le blason de la ville affiche un lion rampant devant le Mur des Lamentations, entouré de deux branche d’olivier. L’animal est le Lion de Juda et demeure, en réalité, un symbole traditionnel des juifs et de Jérusalem. Dans la bible, Juda était le fils du patriarche Jacob et lors de sa bénédiction, Jacob qualifia son fils de גּוּר אַרְיֵה יְהוּדָה, jeune lion (Génése 49:9). Ainsi, la tribu de Juda, l’une des douze tribus d’Israël, composée des descendants de Juda, reprit le lion comme symbole. Jérusalem, comme capitale du Royaume de Juda, l’utilisa aussi.
